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 Perdus dans l'espace

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Kadararan




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Exprimez-vous! : Nous sommes les êtres élus, nous sacrifions notre sang, nous tuons pour l’honneur ! Nous sommes les saints de notre armure tachée de sang, Nous avons tué le dragon !

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MessageSujet: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeSam 29 Mai - 18:25

[Vient de => Destination imprévue]

Le Random apparut subitement près d’un relais cosmodésique, entouré d’une lumière bleuté qui s’estompa bien vite. Il filait au ralentis à travers l’espace, sa carlingue encore fumante de l’affrontement avec les chasseurs Krogans. Etoa désactiva l’alarme et la lumière à l’intérieur du vaisseau retrouva sa couleur normale.
Tout était à présent si silencieux. Le soulagement se lisait sur le visage de ses occupants encore surprise d’être toujours en vie.
" J… Je suis vivante. "
L’Asari n’en croyait pas ses yeux. Plus de chasseurs hargneux derrière eux. L’enfer avait pris fin.
Ce qui pouvait lui arriver de pire, c’était justement de se retrouver dans une situation où elle pouvait mourir à tout moment et ou, bien sûr, la demoiselle ne pouvait rien y faire. Situation qui venait de se passer sous ses yeux éberlués. Les jointures de ses mains toujours serrées aux barres de fer pour ne plus se faire éjecter lors un choc impromptu virèrent au blanc. Pendant le petit laps de temps où elle s’étaient déconnectée, bouche ouverte et yeux écarquillés, la demoiselle repensa aux derniers évènements. Maintenant que l’action s’était tassée, elle se rendit compte qu’elle avait amené le Quarrien un peu contre son gré. Dans l’excitation du combat, l’Asari n’avait pas vraiment fait attention à ses actes et à leur répercussions dans le futur.
" Lamelle, c’est ça ? ", fit Kadararan en se tournant vers le Quarrien. Celui-ci, exaspéré mais courtois la corrigea poliment.
" Lamen’Hilla Nar Moreh, maître *Crisshh* Kadararan, mais vous pouvez m’appeler Lamen. "
" Désolée pour ce qu'il vient de se passer. Je, euh, si tu veux, on peut toujours te reconduire sur Oméga, même si je pense que tu n’es pas très chaud à cette idée. "
Le Quarrien ne répondit pas et se contenta de regarder le sol, visiblement triste de la tournure qu'on prit les évènements.
Les Berserkers avaient aperçus Lamen’Hilla en compagnie de l’Asari et du Vortcha et donc étaient théoriquement à la poursuite de celui-ci. Un retour à la station-ville pouvait signifier une mort certaine pour le Quarrien.
" Sans toi, on étais cuits. Merci. Je me demandais si, euh, tu étais toujours d’accord pour remettre cette épave en meilleur état ? Notre prochaine destination est la Citadelle, mais si tu as un autre endroit en tête, on pourrait éventuellement faire un détour. "
" Non, la citadelle me conviendrais parfaitement, la haut je trouverais peut être un nouveau toit... *Drlll crisshh* "
Un grincement inquiétant retentit dans le Random. Il alerta ses occupant tout le long de son interminable complainte, chacun attendant le moment où le vaisseau ploiera sous la pression. Ils auraient pu faire le rapprochement avec le cri d’une baleine, s’ils savaient évidemment ce qu’était une baleine.
" En fait, je crois que si tu as envie d’arriver à bon port en un seul morceau, il vaudrait mieux que tu te mette au travail tout de suite. Sans vouloir te presser, bien sûr. "
" Je m'exécute, il reste beaucoup à faire sur cette carlingue. J'aimerais ne pas être dérangé. "
Un autre bruit sourd résonna dans leur compartiment.
En parlant de Citadelle, la demoiselle se demanda justement si ils étaient arrivés jusque là. Cela paraissait peu probable vu que c’était Etoa qui avait activé les moteurs supraluminique et qu’il avait fait l’aveu à Kada qu’il ne savait pas où se trouvait l’ancienne station prothéènne.
Où est-ce qu'on s'est encore paumés ?

Le Vortcha avait quitté son poste et regardait l’espace à travers le Hublot. Il y avait une planète à proximité, et celle-ci semblait l’intéresser tout particulièrement.
" Bouh. ", fit Kada en arrivant derrière Etoa.
Le Vortcha sursauta.
" Pas faire peur à moi comme ça ! "
" Où est-ce qu’on est ? ", déclara l’Asari, impassible.
" Là où nous être. "
Kadararan grinça des dents.
" J’aimerais réellement savoir si il est possible d’obtenir de la précision de la part d’un Vortcha. Peut-être en leur ouvrant le crâne… ? "
" Asari pas s’énerver ! Etoa tout expliquer. D’abord regarder ici. "
Il s’éloigna du hublot et se dirigea vers la salle principale du Random, celle que l’on pourrait qualifier comme la plus grande du vaisseau.
" Regarder. Ici. "
Le Vortcha s’agenouilla sur le sol et chercha quelque chose en tapotant les tôles d’aciers de ses mains griffues. Il sembla avoir trouvé ce qu’il cherchait. Kadararan regarda de plus près et vit qu’il gratouillait un boulon.
" Euh, sans vouloir t’interrompre, j’aimerais également savoir en quoi gratouiller un boulon nous sera uti... "
La demoiselle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un compartiment secret se révéla. Le panneau glissa vers la gauche, révélant une cache contenant une sorte de poussière rouge.
" …le. ", termina cette dernière, fascinée. " Du… Sable rouge ? "
Kadararan avait entendu beaucoup de rumeurs mais n’en avait jamais vu à proprement parler. Cette drogue décuplait les pouvoirs des biotiques mais, en contrepartie, rendait son utilisateur complètement dérangé. Elle avait d’ailleurs entendu une histoire qui parlait d’un Volus ayant abusé du Sable rouge, et qui, se croyant invincible, attaqua une puissante biotique Asari. Cette dernière à bien sûr réduit le Volus en pâté. Cette substance était vraiment dangereuse.
" Seulement pour tromper Krogan. ", intervint le Vortcha, tirant Kada de ses pensées.
" Ola, ça veut dire quoi, ça ? "
Etoa farfouilla dans la soute remplie de sable rouge et en ressortit une boite plate en métal de forme rectangulaire et d’environ un mètre de long. Il y était gravé "M-1020 CAIN", sûrement un prototype.
" Tu as volé ça aux Berserkers ?! "
Kadararan était en train de faire le rapprochement entre tout ce qu’ils leur était arrivés jusqu’ici. L’affaire serait donc plus grande qu’une simple embrouille avec une cargaison illicite de sable rouge.
" Eux pris arme chez Soleils bleu. Pas vraiment vol. "
" Je rêve ou quoi ?! Tu me mène en bateau depuis le début ! "
" Venir avec moi. Loin des oreilles. "
Le Vortcha posa la boite métallique sur le sol et emmena l’Asari à part, de l’autre côté de la salle des moteurs où le Quarrien travaillait, assez loin pour qu’il n’entende pas leur discussion.
" Eux penser moi pas malin. Etoa malin ! Etoa pas s’appeler Etoa mais Deekin et Deekin pas bosser pour Berserkers. "
" Je me suis fait dupée par un Vortcha… ", se plaignit Kadararan qui n’en croyait pas ses oreilles. Décidément, ces dernières heures étaient riches en révélations.
" Pas penser ça. Toi vivante et bonne combattante. Pourrais plaire à chef. "
Deekin regarda à droite et à gauche comme si il avait peur qu’on l’entende.
" Deekin être nom secret, pas dire devant gens. Gens pas apprécier Deekin. Pas seulement par ce que moi Vortcha. "
Il revint à l’endroit où il avait déposé le prototype de lance-roquette. Kadararan remarqua que la boite métallique était pourvue de deux lanières qui servaient certainement à la porter sur son dos. Le Vortcha confirma cette théorie en les passant sur ses épaules.
" Moi doit livrer ça. Ici. Planète dehors. Après aller à Citadelle, si Quarrien connaître coordonnées. "
" Et pourquoi je te laisserais faire ça, d’abord ? "
" Toi envie d’être poursuivie par chasseur encore ? "
La demoiselle grommela son mécontentement mais ne rajouta rien de plus. Deekin avait certainement raison sur ce point.
" En fait, j’y pense… Pourquoi t’as pas été directement sur cette foutue planète au lieu de revenir chercher les ennuis à Oméga ? "
" Euh "
Deekin sembla réfléchir à toute allure.
" J’attend. "
" D’accord, d’accord, moi avouer. Pas vouloir qu’Asari vienne ici. Pensait semer. Puis retourner vaisseau. Maintenant, Quarrien en plus."
" Pardon ?! "
" Avis changé maintenant ! Bien aimé Asari, sauvé moi ! Donc acceptée. "


*
* *
*

Kadararan, encore pensive à cause de toutes ces révélations, s’approcha du Quarrien. Elle avait l’intention de le mettre au courant de certaines choses, après tout, il faisait un peu partie de l’équipage, maintenant.
" Ce qu’il y a dans la soute, c’est du Sable rouge. ", dit l’Asari en soupirant. Le Quarrien fit de même bien que le son ressemblait plutôt à un faux contact radio.
" Le Vortcha doit aller faire un truc sur une planète proche d’ici. Il n’a pas voulu me dire où on étais, par contre. Il va falloir qu’on y atterrisse. En même temps, ce sera plus facile pour réparer le vaisseau. Quand on sera à terre, ce serait bien que tu reste près du Random pendant que moi et Etoa partions en reconnaissance. J’aimerais bien garder un œil sur lui. "
Elle s’appuya contre la paroi du vaisseau.
" Etoa ne connais pas les coordonnées supraluminique pour rejoindre le relais cosmodésique de la citadelle. Je me demandais si tu les connaissaient ? Si non, j’espère que ce Vortcha de malheur pourra les avoir sur cette planète. Enfin, prépare-toi à l’atterrissage. C’est lui qui pilote. "
" Je ne suis jamais aller à la citadelle... je ne connais pas les coordonnée *crissh*, veuillez m'en excuser. "

Le vaisseau amorça sa descente. La surface gelée de la planète cachait la rotation rapide d’un noyau en fusion, car elle était située dans un énorme voile électromagnétique. Les radars spatiaux étaient désactivés à son approche, ce qui permettait aux pirates de s’échapper en se cachant dans la magnétosphère. Les communications intergalactiques étaient impossibles, même pour les technologies les plus perfectionnées. De fait, la planète était le refuge parfait de ceux qui ne souhaitaient pas être trouvés. Les senseurs du Random ne captaient aucun signaux, il semblait presque impossible de trouver une quelconque trace d’activité sur Alingon.
Kadararan, assise sur le siège du co-pilote, se tourna vers le Vortcha qui finissait de poser le vaisseau.
" Hé, il n’y a rien sur cette planète. "
" Si. Base du chef. "
La demoiselle montra le panneau au Vortcha.
" Rien. Du. Tout. ", fit-elle en insistant sur chacun de ses mots.
" Toi verras bien. Moi pas mentir. "
L’Asari soupira d’exaspération une fois encore. Elle n’avait d’ailleurs pas finis de soupirer.
" On y va ? Hum… Qu’est-ce que tu fais ? "
" Moi pas faire confiance Quarrien. Verrouillage du tableau de pilotage. "
" C’est un Quarrien. " intervint la demoiselle. " S’il veut partir d’ici, il mettra à mal ton système en moins de deux. "
" Gagner assez de temps pour faire aller-retour. "

Les deux compagnons se préparèrent au voyage. Kadararan cala son casque sur sa tête et activa sa visière d’un noir anthracite qui cachait ses yeux. Etoa, de son côté, s’habilla prestement de sa combinaison. Il ouvrit le sas et tout deux y entrèrent pour se conditionner à l’extérieur.
Une fois dehors, ils marchèrent une dizaines de minutes, ce qui, pour Kada, sembla revenir à une dizaines d’heure. Elle pesta contre la glace qui l’empêchait d’avancer correctement.
L’Asari doutait de plus en plus du bien fondé de cette expédition. Ses doutes furent écartés lorsqu’elle aperçut une base à moitié enfoncée dans la neige à l’horizon.

Il arrivèrent enfin à destination. Deux Turiens gardaient la seule porte du bastion.
" Putain de planète glacée. J’me demande ce qu’il lui à pris de construire cette base sur une boule de glace. J’me les gèles ! "
" La ferme, connard. Tu subis, un point c’est tout. "
" héé Jobba, regarde qui voilà ! "
Le Turien dénommé Jobba regarda dans la direction indiquée par son collègue.
" Mais c’est mon vieux pote Deekin ! "
Le premier Turien sortit un son qui ressemblait à un rire.
" Huk huk ! "
" Delwian, Jobba. ", dit Deekin en regardant les deux Turiens. " Ici colis pour chef. "
" Okay, t’es sur la liste. Entre. "
Le Vortcha s’empressa de s’engouffrer dans la porte à présent ouverte. Kadararan voulu le suivre, mais elle fut arrêtée par Jobba.
" Toi tu reste ici, ma jolie. T’es pas sur la liste. "
Il reluqua les formes de l’Asari sans beaucoup de subtilités.
" Dis donc, c’est qu’il nous à amené un petit cadeau, ce saleté de Vortcha ! T’as pas un peu froid, ma belle ? Tu veux pas venir te réchauffer près de moi ? "
Le Turien enroula son bras autour des hanches de la demoiselle et l’attira près de lui. Ce n’était pas du goût de Kadararan qui lui asséna un direct violent en pleine face. Décontenancé, Jobba tomba à terre.
" Huk huk ! "
" La ferme, connard ! "

Exaspérée de ne pas avoir pu accéder à la base, Kadararan fit les cents pas en attendant Deekin. Le Vortcha sortit quelques minutes plus tard sans la boite métallique.
" Ca bon. Pouvoir rentrer. "
" Pas trop tôt… "
Ils prirent le chemin du retour.


Dernière édition par Kadararan S'tassri le Sam 29 Mai - 23:26, édité 1 fois
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Lamen'hilla Nar Moreh

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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeSam 29 Mai - 21:30

Lamen’Hilla été resté dans le vaisseau… La tonne de réparations à faire été assez conséquentes et même une fois tous réparée, le Random 3 ne sera plus jamais au top de sa forme. Le Quarrien repensait à tous ce qui venait de se passer… il n’avait plus de maisons, plus de travail, sa vie été entre les mains de cet Asari…mais il y avait un sentiment étrange… de la colère, mêlée a du respect, et de la sympathie envers la demoiselle. Après tous sa survie dépendais d’elle… et elle dépendait de lui maintenant… en tous cas jusqu'à qu’il répare ce vaisseau… après quoi elle pourrait l’abandonnée sur cette planète… d’ailleurs pourquoi lui faire soudain confiance ? Elle transporte du sel rouge… elle a dessoudée des mercenaires…

*Elle ta sauvé la vie…*

Oui le Quarrien pouvait lui faire confiance… il examina le moteur, le reste de la carlingue… soupira un grand coup avant d’aller évaluer les réparations les plus importantes. Concentrée sur son travail il n’alla pas voir le reste du vaisseau et ne chercher pas à en savoir plus sur la contrebande…

* moins j’en sais.*

Il actionna donc plusieurs cylindres à circlomoteur et rafistola avec une certaine dextérité les embranchements... Quelque chose le surpris lorsqu’il répara une pièce du moteur…

« Retour vaisseau pouvoir partir ! » Le Quarrien fut étonnée par ce prompt retour.
« Vous avez fait vite…*crisshh* et j’espère que vous êtes partis pour réservée une chambre dans ce luxueux hôtel… car … » il actionna un interrupteur de chauffement par impulsion. Les turbines crachotées des voluptés de fumée et s’arrêtèrent brusquement. Sans levée ses yeux de celle de l’Asari il dit avec un certains zèle :
« Ont peut pas repartir de ci tôt… *dlrcrishh* » Il s’essuya ses mains pleines de cambouis et de liquide avec une serviette et expliqua la situation…

« Les tires des Zerkos ont pas mal endommagée la structures et de plus la charge impulsionnelle des SLM ont gravement contribuée à la perte des moteurs… Par *Crissh* conséquent, je ne peux pas réparée ça en une seul journée, et il me faudra certaines pièces de rechange… Le réchauffement sociale marche toujours… c’est déjà ça…et de plus je sais précisément ce qu’il nous faut… c’est juste un relais d’hydrocompréssion multiphasiques… c’est assez gros et assez dure à trouver… »
Il regarda Kadararan…
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Kadararan




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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeDim 30 Mai - 16:21

" Endommagé ?! Comment a-t-on pu arriver jusqu’ici dans ce cas ? On ne peux vraiment pas repartir, même en poussant à fond les limites du Random ? "
Kadararan était vraiment de mauvaise humeur. Elle venait de faire un aller-retour dans le froid glacial de la planète Alingon, et une fois rentrée, on lui disait qu’elle ne pouvait pas repartir d’ici ! Elle maudissait Deekin qui l’avait amenée dans d’improbables endroits sans véritables moyens de retour, et à chaque fois avec l’option "pétarades" en prime.
" Lors de la poussée SLM et avec les dommages causée par les Zerkos, les moteurs n'ont pas résistés à ce dernier effort. Et faire redémarrer un moteur demande plus d'énergie que de le maintenir à vitesse constante. Je peux toujours le faire repartir maintenant et sans remplacements de pièces, le problème… "
" J’ai rien compris mais OK. ", intervint Kada en interrompant le monologue de Lamen.
" Pareil. Pas problème oreilles pourtant. "
" Problème plus profond, oui ! "
Le Quarrien fit comme s’il ne les avaient pas entendus et continua sa phrase.
" …le problème c’est qu’il faudra trouver une autre planète, ou une station car je ne sais pas si cela va suffire pour atteindre la citadelle. "
" Ca risqué. ", déclara funestement Deekin. " Pas savoir si autre endroit dans secteur que base du chef. "
" Une… base ? ", s’étonna la Quarrien. " On peut *crisssh* toujours leur demander des pièces de rechanges. "
" Les types là-bas sont loin d’être commode. Ils ont une sorte de liste pour vérifier si une personne à le droit de rentrer ou non. Seul Dee… Etoa était dessus. J’ai du rester dehors. "
Le Quarrien haussa les épaules.
" À vous de voir. Si ça tourne mal, soit on essaye de filer en vitesse et si la chance *crisshh* est avec nous, on réussis à trouver une autre planète habitée. Ou alors on erre dans le vide pour toujours. "
" C’est… charmant. ", commenta Kadararan.
" Je ne fais qu’énoncer une *criissh* implacable vérité. "
La demoiselle se tourna vers le Vortcha.
" Tu pourrais y retourner, toi ! Les deux Turiens t’avaient laissé entré, y’a pas de raisons que ça ne remarche pas. "
" Plus marcher. Marche qu’une fois. Devoir demander autre rendez-vous à Boss. Pas possible ici. Boss pas vouloir. "
La demoiselle soupira d’exaspération. Décidément, il devenait de plus en plus inutile. Et dire que c’était lui qui rapportait tout ces ennuis !
" Ce sont tes amis, oui ou non ? "
" Eux tirer sur moi si pas faire comme eux disent. "
" Je serais enchantée de faire leur connaissance ! Ils ont l’air sympa ! "
Kadararan croisa ses bras. Exaspérée, elle décida de changer de sujet et de ne plus faire attention au Vortcha.
" Et si tu récupère ces pièces manquantes ", dit-elle au Quarrien. " Il te faudra combien de temps pour que tu puisse au moins faire décoller ce tas de ferraille ? "
" Moins de deux heures. C’est juste *criishh* un remplacement, les réparations mineures sont presque toutes terminées. "
" Deux heures ! Si la discussion se passe mal, il va falloir prévoir plus serré ! "
" Je peux poser la pièce directement, mais sans vérifications et sans préparer les joints et les courroies, cela pourrait être *criissh* dangereux. Peut-être plus que de partir sans elle. "

Kada, qui était déjà préparée pour sortir, ne boucla que sa ceinture contenant ses couteaux de jets. Elle était déjà équipée de ses pistolets et de ses quatre épées, en prévision. On était jamais sûr de rien. Le Vortcha, de son côté, regardait son pistolet sans réelle envie de le prendre avec.
" Pas vouloir venir. Là-bas boss. Difficile. "
L’Asari particulièrement sur les nerf se jeta sur le Vortcha et, en agrippant un bout de son armure au niveau du cou, le souleva sans problème comme s’il avait le poids d’un oreiller. Elle voulu se retenir de lui crier ses quatre vérités en face, mais son sang chaud prit le dessus.
" Écoute-moi bien, c’est toi qui nous à mis dans ce pétrin. Et tu vas nous aider à nous en sortir, je vais m’en assurer ! Alors, Deekin, tu m’écoute bien et tu FAIS CE QUE J’ORDONNE, COMPRIS ? Tu viens avec nous ! "
Kada avait mentionné le sois-disant "nom interdit" devant Lamen. De toute façon, elle en avait cure. Elle était tellement énervée qu’elle se sentait prête à donner une leçon à une armée entière. La demoiselle montrait des crocs démesuré et son regard avait quelque chose d’animal. C’était troublant. Deekin, terrifié, essayait de s’échapper de la poigne de l’Asari, sans succès. Il se démenait comme une souris prise au piège dans les pattes d’un félin.
Le Quarrien regarda l’échange en biais sans faire de commentaires.
La demoiselle lâcha Deekin qui s’étala violemment sur le sol. Elle posa ensuite son regard sur Lamen.
" Tu as le choix de venir ou non. "
" D’une certaine façon *crissh*, ma vie est aussi en jeu. Vous aurez besoin de moi pour savoir quelles pièces emporter. "
Kadararan acquiesça de la tête. Son attitude sembla redevenir normale au fur et à mesure qu’elle se calmait. Son regard n’avait plus ce je ne sais quoi de bestial.

*
* *
*

Le petit groupe s’engagea sur le même chemin précédemment emprunté par le Vortcha et l’Asari. Deekin et Kadararan devaient moins souffrir du froid que le Quarrien puisque leurs corps s’habituaient à la température ambiante. C’était un des nombreux avantages des Vortchas : la rapide adaptation à leur environnement.
Ils arrivèrent devant l’entrée gardée.
Un des deux gardes Turien avait un œil au beurre noire. En voyant l’Asari s’approcher, il la visa de son fusil d’assaut, l’air mauvais.
" Bouge pas… T’es en plein dans mon angle de tir. "
" Baah, laisse béton Jobba, tu t’es seulement, huk huk, ridiculisé devant une fille ! "
" La ferme, connard. "
Le Turien nommé Delwian sembla seulement remarquer la présence de Deekin.
" Deekin ! Encore ici ? Qu’est-ce que tu fabrique, mon vieux ?! Et pourquoi t’as ramené tout ces clampins avec toi ? Un Quarrien ! Huk huk ! "
" Moi vouloir rentrer encore. "
" Ca va pas être possible. ", interrompit Jobba. « Va falloir que t’ai de nouveau une bonne raison de revenir. "
Il ne cessait pas de viser Kadararan, qui se tenait à l’écart.
" Il est impératif que nous *criishh*… "
" Je t’ai parlé, Quarrien ?! "
" Calme toi, Jobba. "
" La ferme, connard. "
" Nous besoin pièce pour vaisseau. Coincés ici. "
" Rien à foutre ", s’exclama Jobba. " T’as qu’à crever sur cette planète morte, comme la putain de limace que t’es. "
" Vous savez quoi, les mecs ? ", dit l’Asari en s’avançant. " Vous me faites chier. "
" Plus un geste ! "
Comme à son habitude, Kadararan dégaina une de ses lames longue avec une vitesse extraordinaire et coupa le fusil d’assaut de son agresseur. Le Turien n’avait pas eu une chance pour répliquer et il se retrouvait maintenant avec un manche inutile dans les mains.
" Merde. "
Ce fut le dernier mot qu’il prononça avant de tomber inconscient, terrassé par un coup de poing terriblement puissant de la demoiselle.
Elle tourna son regard en biais vers Delwian. Ses poings irradiaient d’énergie bleutée propre à la biotique.
" Oh putain. ", dit-il en tirant dans la direction de l’Asari avec son arme.
Kadararan esquiva les balles avec un pas rapide vers la gauche. Le geste était si inhumain qu’il était impossible d’avoir été exécuté sans l’apport de la biotique. C’était là-dedans que résidait la force des si puissantes guerrières biotiques Asari. Elle s’avança tout aussi rapidement vers le Turien et lui arracha son arme qu’elle jeta sur le sol. La demoiselle le souleva et le cogna puissamment contre le mur du bunker.
" Maintenant, tu vas ouvrir la porte. "
" B…b…bien madame… ", balbutia-t-il.
Il actionna une commande sur son Omni-Tech et la lourde porte s’ouvrit, révélant un couloir menant à plusieurs grandes salles consécutives.
" Cette fois, je rentre. Avec ou sans votre accord, les loosers. "
Et elle jeta le Turien par-terre. Son crâne cogna violemment le sol. Il y eut un craquement et il ne se releva plus.

Ils avançèrent dans une base silencieuse. L’endroit était désert. Kadararan en tête de groupe marchait à bonne allure, les épaules carrées et les poings serrés. De l’extérieur, les trois protagonistes étaient loin d’imaginer que ce bunker était aussi grand. La couche de neige qui le recouvrait faussait toute estimations.
" Il n’y a personne ici. ", dit-elle en brisant le silence. " Deekin ! Tu as fait quoi quand tu es rentré ici avec le prototype d’arme lourde ? "
" Mercenaire attendait avec vaisseaux. Hangar là-bas. "
Le Vortcha indiqua une direction un peu plus loin.
" Alors il semblerait que ce soit notre direction. "
Le Vortcha si peu loquace énervait la demoiselle. Pour tout dire, sa soif de vérité était plus virulente que jamais. Elle voulait savoir dans quoi il trempait et ce qu’était ce bunker. Quand ils rencontrèrent un mercenaire solitaire, l’Asari pensa que c’était une bonne occasion pour soutirer l’information que Deekin ne voulait pas révéler.
Le Turien aperçut le petits groupe et leva son arme. Quand il reconnut Deekin, sa méfiance s’envola.
" Deekin ? Ces deux lourdeaux de Delwian et Jobba ne savent pas faire leur travail ! "
Kadararan ne laissa pas le temps au Vortcha de répondre. Elle s’empara du mercenaire en agrippant son cou.
" C’est quoi, cette base ? ", vociféra l’Asari.
" Hein ? T’es qui toi ? Tu vas me lâcher, ouai ?! Delwian, t’as fait entrer une Asari ici ? Elle est complètement dérangée ! "
Pas de réponse.
" Bordel, il se passe quoi ? Deekin ! "
" Pas de commentaires. J’attend seulement une réponse. "
" Vous êtes qui ? Vous vous infiltrez ici alors que vous ne savez même pas à qui vous avez à faire !? "
Kada augmenta la pression dans son poing.
" Hurk ! C’est un des avant-poste du courtier de l’ombre. ", grogna le mercenaire.
Ce nom ne lui disait rien du tout. Elle décida, quand ils auront quittés l’atmosphère de cette planète, d’interroger Lamen sur cette organisation. Pour l’instant, elle avait mieux à faire.
" Tu vas me lâcher maintenant ? "
Kadararan envoya valser le Turien contre le mur du couloir. Sous le choc, il lâcha son arme. Pendant qu’il reprenait ses esprit, la demoiselle dégaina un pistolet et tira dans la tempe du mercenaire. Son sang bleu coula le long de son front et forma une mare autour de sa tête sans vie.
Le bruit alerta un groupe de Butarien qui prenaient leur pose dans le hangar situé juste en face. Ils s’armèrent en triple vitesse et coururent vers l’origine du bruit.
" Putain Gruk, c’est quoi ces ploucs ? ", se questionna un Butarien lorsqu’ils virent le Quarrien, le Vortcha et l’Asari.
" J’en sais rien, mais ils ont plombés Kalim. On se met à couvert ! "
Le dénommé Gruk portait un lance-flamme. Sous son ordre, le groupe de mercenaire se protégea derrière plusieurs caisses qui traînaient.
Le Vortchas sortit son arme et se mit lui aussi à couvert, accompagné du Quarrien. Les coups de feu résonnèrent dans le hangar. La demoiselle voulu elle aussi se jeter dans la fureur du combat, mais fut arrêtée dans son élan par une voix qui résonna derrière elle.
" Kadararan S’tassri. Ainsi nommée par celle qui l’a éduquée, Kaniya S’tassri. N’est pas sa génitrice. Asari génétiquement modifiée avec incorporation de gènes de Vortchas. Grande résistance aux éléments, régénération rapide, ambidextre, grande biotique. Formidable combattante qui excelle dans la recherche d’information, le fait de passer inaperçu et l’assassinat. "
La voix prit une pause pendant que l’Asari, sous le choc, digéra les informations qu’elle seule était sensée savoir.
" Ce sont d’impressionnants atouts pour quelqu’un qui est né dans une cuve. "
" La ferme ! "
" À tendance à se faire submerger par son côté Vortcha. "
" LA FERME ! "
" Tu pourrais m’être d’une grande aide, Kadararan S’tassri. Moi aussi, je pourrais t’être d’une grande aide. Tu cherche à rallier le conseil, mais que veulent-ils qu’ils te disent ? Ce que tu as envie de savoir ? Ils ne révèleront jamais que ce sont eux qui ont perpétrés la disparition de ta… famille. "
Kadararan écarquilla les yeux de stupeur. Impossible ! Elle avait l’impression qu’on l’avait plongé tête la première dans une bassine d’eau froide.
" Impossible… "
" Et pourtant vrai. Ce que tu ne sais pas, c’est qu’une certaine scientifique s’en est aussi sortie vivante. "
Elle fronça les sourcils. Sa colère revint au grand galop. Cette voix, quelle qu’elle soit, osait dire que Kanyia était encore vivante. Ce n’était pas vrai. Ca ne pouvait pas être vrai.
" Vous mentez ! Je l’ai vue mourir de mes propres yeux ! "
" L’esprit sait des choses que la vue omet. Fais confiance à cet esprit. Fais-moi confiance. "
" Putain, vous me répugnez ! ", déclara-t-elle en armant son carnifex. " Jamais je ne vous croirais ! "
Kadararan visa la sphère qui projetait l’hologramme d’une silhouette et tira. Celle-ci explosa en mille morceaux. Le silence revint, pesant. Si pesant pour l’Asari qui ne parvenait pas à se soutirer les paroles de cet inconnu de sa tête. C’était évident qu’il mentait ! Son esprit balaya cette rencontre. Elle devait tout d’abord résoudre le problème du vaisseau.
Lorsqu’elle entra dans le hangar, elle vit que Lamen et Deekin s’étaient occupés du plus gros des mercenaires. Il n’en restait plus que deux debout, un avec un fusil d’assaut, le deuxième avec un lance-flamme. Celui-ci n’avait pas l’air de s’être déjà manifesté.
" Où Asari était ! Problème ici ! ", dit Deekin en aperçevant Kadararan.
" C’est pas important ! J’ai remarqué un véhicule tout terrain dans le fond du hangar, on pourrait s’en servir pour revenir rapidement au vaisseau. "
La demoiselle se mit à couvert avec ses deux compagnons.
" Je m’occupe de ces deux-là. ", fit-elle en désignant les deux Butariens restants. " Vous deux, essayez de vous faufiler jusqu’au véhicule. "
Le mercenaire possédant le fusil d’assaut se leva de sa cachette et tira à l’endroit où se trouvait l’Asari. Lorsqu’il eut fini sa rafale, la demoiselle sauta au-dessus de la caisse et tira deux balles avec son pistolet. Une balle atteignit le front du Butarien qui s’effondra sur le sol. Le deuxième mercenaire resta à couvert. Kadararan s’avança en courant vers sa cachette avec l’intention d’en finir rapidement. Dans sa précipitation, la demoiselle ne fit pas attention à la grenade qui tomba à ses pieds.
Merde.
Elle explosa. Heureusement pour l’Asari, ce n’était qu’une grenade fumigène. Le problème, c’est que dans le brouillard, la position du Butarien était maintenant inconnue.
" C’était sympa, Asari ! Maintenant il faut faire dodo pour toujours ! ", rugit celui-ci en éclatant de rire.
Il tira une flambée vers la demoiselle qui dissipa la fumée.
Kadararan voulut éviter le flot de flammes en se jetant vers l’arrière mais ne parvint qu’à se cogner contre une série de caisses qui traînait derrière elle. Alors que les boites métalliques dégringolaient sur l’Asari, le feu se déversait sur elle.
Crépitant, le brasier rongeait, imperturbable, le tas de caisse qui avait ensevelis la demoiselle. La fumée qui s’en échappait était de mauvaise augure. Plus rien ne bougeait à part les flammes goulues.

*
* *
*

Deekin croyait rêver. Il était impossible que l’Asari puisse mourir. Il pensait que c’était impossible. Du moins, pas comme ça, pas aussi misérablement ! Il délaissa son objectif et courut décrocher un extincteur du mur pour essayer de sauver les restes de son compagnon d’aventure. Voyant les flammes réduire petit à petit le tas de caisse en cendre, le Vortcha perdit tout espoir. Il essaya d’éteindre une partie des flammes mais les caisses devaient contenir une substance inflammable. Tout ses efforts restèrent vains.
" Asari… mourir ? ", fit-il comme s’il n’arrivait pas à croire ce qu’il disait.
Il resta debout, immobile. Il allait se passer quelque chose, il le savait. Il attendit une minute, deux, mais rien ne se produisit. Même pas un mouvement.
Le mercenaire ria de plus belle.
" Maintenant que je me suis occupé de la gêneuse, c’est vous qui allez morfler ! ", rugit-il en pointant son arme destructrice vers le Vortcha. Ce dernier lâcha l’extincteur et leva ses mains vers le haut.
" Pas tuer Deekin ! Travailler ici ! "
" Trop tard… "
Le butarien allait appuyer sur la gâchette pour libérer un torrent de flamme qui allait inonder le Vortcha. Il se voyait déjà mourir dans d’incroyable souffrances, comme l’Asari.

Contre toute attente, une caisse enflammée dégringola du tumulus fumant. Elle semblait avoir été poussée par un choc provenant de l’intérieur du brasier. Cela fut suffisant pour arrêter le mercenaire dans son geste, qui regardait à présent le tas de caisse sans trop y croire. D’autres caisses tombèrent tandis qu’une forme vaguement humanoïde se dessina dans les flammes. Kadararan irradiait d’énergie bleutée. Sa biotique l’avait sauvé des plus gros dégâts. Néanmoins, son armure sembla avoir pris beaucoup et une partie de son visage était brûlé au troisième degré. Son cou et sa joue droite n’était plus que chaire pelée et fumante.
Son expression n’avait plus rien d’humain. Le Vortcha, qui ressentait instinctivement les émotions animales, devint pâle de terreur. La combinaison de la demoiselle au niveau des doigts, avait été perforée par des griffes tranchantes. Un sifflement rauque ressemblant au gémissement d’une panthère s’échappait de sa gorge.
" Putain, c’est quoi ce monstre ! "
Le Butarien écarquilla les yeux sous l’effet de la peur et de l’étonnement. Kadararan, recouverte d’une cape de flamme, bondis comme un félin sur le mercenaire.
" CRÈVE ! "
Et elle enfonça ses griffes dans le visage de son agresseur.

Après s’en être occupé, l’Asari se leva et resta immobile. Le sang du Butarien coulait le long de ses mains. Son regard était vide d’expression, un peu comme si son instinct avait agis à sa place. Deekin ramassa l’extincteur et éteignit les dernières flammes encore dansante sur le corps de la demoiselle. Kadararan ferma les yeux et s’effondra sur le sol, inconsciente. Les blessures de son visages se régénéraient déjà.

À l’extérieur de la base, des réacteurs annonçant des chasseurs se faisaient entendre. La suite allait se jouer serré.
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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeLun 31 Mai - 23:46

Soufflant et haletant, Lamen sortit de son abris de fortunes, il avait assistée à toutes la scène qui venait de se produire sous ses yeux.

Le Quarien était resté stupéfait par la transformation de l’Asari… les griffes… se visage si bestiale et ce carnage… sans émotions, ni états d’âmes. La jeune demoiselle cacher bien son jeu. À son réveil il aura pleins de questions à lui poser. Pour le moment des ennuies pires était sur le point de se présenter…

« Bon le Vortcha *crissh* tu… » A peine Lamen eut le temps de finir sa phrase que le hangar tous entier vira à une lumière rouge menaçante et que l’alarmes stridente retentit sur toute la base. Une voix de femme synthétique, surement une I.V, indiquée des manœuvres de sécurités pour les résidents de la base de manière répétitive et lassante :

« Alerte… Intrus dans le secteur H-2 ».

Au dehors, bien qu’un peu couvert par le son de l’alarme, les bruits reconnaissables des réacteurs des chasseurs avaient cessé. Surement s’était t-ils posaient... Cédant sous la panique et n’ayant pas le temps de réfléchir, Lamen prit le Vortcha par l’épaule et lui demanda prestement :

« Toi prend Kadararan et suis*crissh* moi !!! » Le Vortcha un peu vexée qu’une autre personne puisse lui donner des ordres s’exécuta et pris l’Asari par la taille. Le Quarien commença à courir vers les premiers véhicules le plus robuste qu’il puisse trouver ignorant au passage les cadavres de la bataille précédente. Il s’arrêta devant une sorte de Tout terrain militaire, un peu de l’allure des mako mais en plus rudimentaires… et en plus blindée. Lamen essaya d’ouvrir la porte en forçant mais n’y arriva pas, il retira une petite plaquette de contrôle mal vissé sur le cotée droit de la porte et y bidouilla quelques fils… la porte coulissa brusquement en un bruit de pneumatisme un peu ancien.

« Mets Kadararan à l’abri dans *criiiiiiiishh drllll* ce véhicule… » Hurla le Quarien pendant qu’il dégainée à nouveau son pistolet. Le Vortcha pénétra à l’intérieur du petit espace lugubre du petit blindée pendant que Lamen était resté à l’extérieur appuyée encore sur les marches qui menait à la porte du véhicule.
« Toi avoir idée ? » Demandé inquiets le Vortcha…
Le Quarien resta deux seconde silencieux émettant juste un son synthétiques indiquant sa réspiration…
« Non aucune…*crisshhh* Tampis pour les pièces, tampis pour le moteur… ont va faire une percer … »
Le Vortcha se cramponna au siège passages… « Avec chasseurs dehors ??? »…
Lamen exaspérée de perdre autant de temps éleva la voix vers le Vortcha : « TA *CRISIHHHIII* UNE MEILLEUR IDEE ?? *TIIIIIRRRSSHHH* »
Le Vortcha leva la main « Oui Etoa…non non…enfin... arme secréte...non rien » Puis se ravisa et se blottit contre un coin du véhicule… Lamen pointa son arme vers le Vortcha… à bout de nerf… pressée d’en finir…
« Oui ? *shh* »
« Non Etoa… secret… »
Les portes du fond du hangar qui allait vers le couloir 12 s’ouvrirent et bientôt quatre soldats se mirent en position planquée derrière les caisses en joug sur le véhicule… Une balle frôla Lamen qui se précipita à l’intérieur du véhicule et referma vite la porte… Le Quarien ignorant pour le moment le Vortcha et après avoir installé l’Asari sur un siège, alla vers un panneau de contrôles et commença un décryptage en overdrive manuelle sur le système de sécurité du véhicule… celui-ci céda sans grande résistance peut de temps après tous les boutons s’allumèrent un à un et les volets du cockpits s’ouvrir légèrement laissant entrevoir un groupes ennemis qui avait pris de l’avancée…
« Véhicule armes ? » lança le Vortcha…
« Non c’est un modèle de transport de marchandise… assez *crissh* résistant… mais pas équipée pour le combat… » Evidement…

Le Quarrien commença à allumer un boutons de démarrage à indication universelle et le gros véhicule lourd s’avança doucement mais surement en travers du hangar… Les tires sporadiques des soldats ricochèrent sur sa surface blindée pendant que celui-ci prenait de la vitesse… Bientôt il prit une certaine allure et les soldats durent se pousser sur son chemin pour ne pas être écrasé sous les énormes roues de matière polyplastique.

« Tout issue fermée… !! »
« J’ai une solution… » Le Quarien arrivée à l’autre bout du hangar fit demis tours de manière très abrupte, faisant valser au passage quelques caisses et autres conteneurs et se dirigea assez vite sur les portes fermée qui menait vers le Sas juste devant.

« Sors ton masque… et met le siens à Kadararan…» Lui conseilla Lamen… « Et maintient le volant. »
Se posant pleins de question, le Vortcha s’exécuta pendant que le Quarien sortit par l’écoutille qui se située sur le toit. La il sortit son buste à l’extérieur et de manière rapide et précise, il lança grâce à son Omni Tool une surcharges sur les pistons de compensateur électronique, située juste au dessus de la porte, quelques balles passèrent au dessus de lui… les pistons lâchèrent en un fracas de lumière bleutée électriques et la porte s’ouvrit brusquement vers le haut manquant de peut le véhicule qui venait tous juste de passée… La deuxième porte par système préventif avait fait de même et en moins de quelques secondes ils se trouvèrent en extérieurs fonçant à toute allure vers leur vaisseau…

Le groupe roulait facilement et à vive allure sur les plaines gelée quand deux chasseurs passèrent juste au dessus deux, larguant au passages quelques tirs mal ajustées… encore une ou deux virées comme ça et les pilotes pourrait requalibrée leurs visées… se qui signifierais probablement la mort… Le Quarrien de nouveau au commandes essayée tant bien que mal à zigzaguée sur les steppes glissantes… Les chasseurs approchés de leur deuxième passage…

« Ont mettra pas *crisssh* Longtemps à tenir comme ça… » Le deuxième chasseur frôla de prés le véhicule sans lui tirer dessus avec un vrombissement de moteur assourdissant.
« Ils passent trop prés… tiens moi le volant… » Lamen ressortit par l’écoutille en jetant vite fait un regard à l’Asari inconsciente…Pendant un bref laps de temps il enviée la jeune femme… Le Quarien attendait le passage d’un chasseur… il prit une grenade phasique de sa petite sacoche et mit le retardateur sur quelques secondes… le lancer de grenade était un art militaire particulièrement appréciée des Quarriens, qui savait le maniée assez bien, mais qu’ils utilisée en derniers recours… car la sacoche n’en contenais que trois. Lorsque les moteurs se firent de plus en plus bruyants il sortit de l’écoutille et en lança une qui alla se collée sous le cockpit juste au moment ou le vaisseau repassée au dessus du véhicule… Le chasseur continua et la grenade explosa… les boucliers se désactivèrent et le pilote désorientée fit un léger écart mais put se remettre sur la course. Lamen eu juste le temps de refermée la trappe quand le deuxièmes tira sur le véhicule qui reçut quelques impacte… une fois encore une alarmes retentit cette fois ci à l’intérieur du petit blindée.

* Manœuvre butarienne…* pensa Lamen… Il resta encore quelques secondes sous l’écoutille et ordonna au Vortcha :
« *Crihhhh* Essaye d’éviter les tires… »

Le Quarrien rester concentrée et commencée à comptée les secondes et à écoutée les bruits de moteurs… Certes il n’était pas soldat, ni même entrainée au combat mais sa concentration et ses talents d’ingénieurs et d’informaticien pouvais le sortir de biens des dangers… Comme il s’en douté, les bruits des moteurs s’amplifiaient en formant une sorte de stéréo sonore, signe que les deux chasseurs était alignés pour tirer de concert sur les deux cotées du véhicules… Les premières manœuvres servait à entreprendre et à évaluer les réflexes du conducteur et as affaiblir la vitesse… En ouvrant de nouveau l’écoutille Lamen s’aperçut que le moteur du véhicule commençait à dégager une inquiétante fumée noire… Les deux chasseurs côtes à côtes étaient prés à tirés. Le quarien lançât une surcharge sur le moteur gauche du vaisseau située à sa gauche, celui qu’il avait préalablement désactivée les boucliers. Les turbines du chasseur entra en surchauffe et avant que le pilote puisse faire une manœuvre d’évitement, le moteur de l’aile gauche explosa entrainant le vaisseau en toupie, celui-ci se déporta sur son coéquipier qui par réflexe essaya de remonter et percuta son camarade de pleins fouets… les chasseurs explosa en une formidable explosion pendants que Etoa essayé d’éviter les débris qui tombés ça et là.
Enfin le petit groupe courra en direction du Random 3. Lamen porta l’Asari et remarqua qu’elle était plus lourde qu’il n’aurait crue…

« Démarre Vortcha !! *Crisshhh* »
« ETOA MOI ETOA !! »

Entrée dans le vaisseau et en fermant la porte Lamen s’aperçut que plusieurs autre véhicules du même modèles qu’ils avaient volaient étaient sur leurs trousses. Lorsque les turbines du Slm commençait à tourner avec une lenteur incroyable et en émettant des filée de fumés anormaux…

« Démarre *crisshh* Démarre… »

Les turbines tournèrent à pleins régimes dans un vacarme infernale…. puis s’arrêtèrent …
... ...

Un silence de mort tomba à l’intérieur du Random… Les véhicules s’était arrêtée et déjà quelques soldats commençait à endommagée la porte…

Le Vortcha réessaya… Les moteurs recommencèrent leurs comédie mais le deuxième essaie fut le bon et déjà le vaisseau commençait à décoller éjectant au passage certains soldats malchanceux qui était restaient sur la passerelle.
Les moteurs tournèrent de façons inquiétantes…
« Coordonnée ? » Demanda la Vortcha…
« N’importe mais loin d’ici…*crisssh* ». Lamen attacha l’Assari sur un siège de sécurité pendant que les moteurs entraient dans leurs pleines puissances… Dans un fracas anormal le vaisseau partit vers une destination inconnue.
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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeMar 1 Juin - 4:10

Toussant et crachotants, les moteurs subliminiques du Random III n’avaient jamais autant peiné à supporter sa carcasse. Bien qu’il avait déjà la fâcheuse tendance à ressembler à un tas de ferraille, on l’aurait à présent volontiers confondu avec une épave dans un dépotoir. Même gratuitement, un Quarrien n’en aurait pas voulu. Les tirs de canons avaient roussis une grande partie de la coque du Random qui s’effritait graduellement. Des plaques entières se détachaient du vaisseau, activant les systèmes de secours temporaire.
Le Random III n’avait jamais autant ressemblé à un tombeau volant.
Lamen’Hilla ne quittait pas les moteurs des yeux pour réparer d’éventuels blocages tandis que Deekin conduisait. Il ne semblait pas avoir la moindre idée de la destination qu’ils empruntaient. Le vaisseau pouvait à tout moment s’arrêter subitement pour ne plus jamais repartir. Et laisser les trois compagnons subir une lente agonie.
" Esprit du vaisseau avec nous. Lui tenir ! ", murmura le Vortcha.
Le Quarrien resta silencieux. Il ne tourna pas les yeux de son travail.
Kadararan, de son côté, était étalée sur le sol. Malgré qu’elle soit inconsciente, la demoiselle gémissait de douleur. Ce n’était qu’un souffle, aussi bruyant qu’un murmure.

" Point radar ! Là ! Là ! "
Deekin s’était subitement levé et s’excitait maintenant sur le panneau du senseur. Celui-ci avait commencé à biper lorsqu’ils s’étaient approchés de Daratar.
" Espoir ! S’en sortir ! Quelque chose là ! "
" Alors fait en sorte de nous *crissh* sortir de là ! C’est difficile à dire mais je compte sur toi… "
Lamen, estimant que les moteurs tiendraient le coup, s’écarta d’eux et s’approcha de Kada. Il la maintint dans ses bras pour ne pas qu’elle se heurte à la coque lors de l’atterrissage.
Le Vortcha pianotait rapidement sur le tableau de bord et le Random III prépara sa descente dans l’atmosphère. Sans une bonne partie de sa coque et avec seulement l’aide des systèmes de secours, le vaisseau commença à chauffer.
" Température augmenter. Beaucoup. Vite. Pas bon. "
" Ca ne marchera pas ! *criissh* Le Random ne tiendra pas le coup. Il se désagrègera trop vite ! Nous n’aurons pas le temps d’atterrir. "
Les prédictions du Quarrien s’avérèrent justes. Au fur et à mesure de sa descente, le Random perdait de plus en plus d’éléments sous l’effet de la chaleur croissante.
" Essaye de *criishh* te rapprocher le plus possible du point indiqué par les senseurs ! J’ai une *criish* idée. "
Il délaissa l’Asari, l’accrochant au préalable au siège du co-pilote avec le semblant de ceinture qui y pendait. Lamen ouvrit sa besace et en sortir une grenade réfrigérante.
" J’espère que *criish* cela suffira… ", fit-il en la lançant sur la fenêtre du cockpit. La grenade gela la baie vitrée qui supportait le plus gros des flammes.
" Moi plus rien voir ! ", s’exclama Deekin.
" Fais confiance *criishh* aux senseurs pour conduire en aveugle. ", il leva les yeux au ciel en s’accrochant fermement au siège du co-pilote. " Puisse l’œil de la flotte nous porter chance. "
Le vaisseau tremblait intensément, comme s’il avait été le jouet d’entité supérieures. Deekin avait du mal à garder le cap dans ces circonstances mais réussissait à tenir bon. Le Quarrien de son côté était à deux doigts de lâcher sa prise.
La coque avant du Random était rougis par la chaleur malgré la précaution prise par Lamen. Son idée n’avait tenu qu’un temps, les restes de sa grenade s’évaporèrent dans un brouillard annonciateur de mauvais augure. Quelques tôles d’acier s’arrachèrent du cockpit et un vent affreux s’engouffra dans le vaisseau.
" NOUS BIENTÔT SOL ! ", cria le Vortcha pour pallier au hurlement du vent. " REGARDER ! "
Sa figure était défigurée par le vent. Sa tête plaquée contre le siège, Deekin ne pouvait plus faire un geste sans déployer une force inhumaine. Lamen pouvait apercevoir une base en contrebas.
" ON FONCE *criish* DROIT DESSUS ! "
" MOI PAS SAVOIR BOUGER ! "
Deekin essaya tant bien que mal de bouger son bras pour changer la direction du vaisseau d’un demi-millimètre vers la droite mais n’y arriva pas.
Lieu du crash : base Éclipse, planète Daratar.

*
* *
*

Le Random III laissait une traînée rougeoyante derrière son passage. Traînée qui n’était pas passée inaperçue par les mercenaire d’Éclipse. Ils avaient crus, au début, à une étoile filante. Certains avaient même secrètement fait un vœux. Ceux qui avaient rêvés d’un Quarrien, d’un Vortcha et d’une Asaris auraient dû être ravis. Mais le vaisseau gâchait tout.
Dans un raffut inimaginable, il s’écrasa en plein milieu de la base, éraflant et détruisant les bâtiments et quelques Mechas sur son passage. Il laissa un énorme creux au point d’impact qui s’étala sur plusieurs dizaines de mètres. Le Random se tordit sous le choc, sa coque se déformant au fur et à mesure de son avancée. Les tôles du vaisseaux se lacérèrent et s’ouvrir pour finir de révéler le petit groupe qui se fit éjecter en-dehors de l’épave.
Les mercenaires, abasourdis, s’étaient presque tous protégés des gravats et des tôles fumantes qui tombait en pluie sur la base. Certains se protégeaient les tympans, d’autre la tête et quelques froussards couraient. Lorsque le vacarme fut enfin terminés, tous tournèrent la tête vers le responsable de ce carnage.
" Qu’est-ce que c’est que cette merde ?! ", fit une Asari.
" Le ciel nous est tombé sur la tête ! ", déclara un Galarien.
" Qui sont les fous furieux à avoir tentés un atterrissage pareils ? "
Les discussions allaient bons trains dans la base des mercenaires d’Éclipse. Les plus éloignés s’approchaient pour mieux voir.
Deekin était étalé par-terre, devant ce qu’il restait du cockpit. Il reprenait peu à peu conscience. Lamen se tenait non loin du Vortcha.
La ceinture de sécurité qui était sensée retenir Kadararan avait cédé lors de l’impact. Elle gisait, gémissante, à plusieurs mètre de ses deux compagnons, visiblement retenue dans un état semi-conscient.
" Ils sont dans un sale état ! "
" À voyager dans une poubelle, c’est pas étonnant. "
" Laissez passer. ", rugit une mercenaire humaine. Voyant que personne ne l’écoutait, elle grogna son ordre avec plus de force. " Bougez-vous ! "
Elle était suivie par une Asari habillée d’une armure foncée.
" Ca ira. Merci, Annick. "
" Il faut toujours gueuler sur ces ploucs. C’est toujours chez nous qu’ils tombent, les p’tit nouveaux, madame. "
L’Asari s’avança dans le chemin dégagé par la mercenaire.
" Je t’ai déjà dit que tu pouvais m’appeler Phrëya. "
" Ce serait vous manquer de respect, madame. ", déclara Annick.
La dénommée Phrëya constata les dégâts. Plusieurs de leur Mecha avaient soit été détruits ou endommagés par l’atterrissage forcé du Random. Plusieurs mercenaires manquaient aussi à l’appel.
Elle secoua la tête en soupirant.
" Les dégâts sont importants. Rapport ? "
" Plusieurs entrepôts sont endommagés, mais les caisses semblent avoir tenus le choc. ", avança un Galarien.
" Bien. Très bien. Cependant, je ne pense pas qu’on puisse leur pardonner. Tuez-les. "
Après avoir ordonné son ordre, l’Asari tourna les talons. Les mercenaires présent avaient le petit groupe en joue.
" Attendez ! ", s’exclama un Turien en pianotant son Omni-Tech. " Je viens de recevoir un message. L’Asari amochée a une prime assez élevée sur sa tête ! On dirait qu’elle est personnellement recherchée. "
Phrëya s’arrêta.
" L’Asari ? "
" Elle s’apelle Kadararan S’tassri. "
" Alors emmenez-là. Et soignez-là. Je ne voudrais pas qu’elle meure avant que l’on ai reçu la prime. Elle servira à reconstruire ce qu’ils ont détruits. "
" Et que fais-t-on des deux autres ? "
Le Turien était indécis.
" On les garde aussi ? "
" Cette question. ", répondit Phrëya. " Tuez-les, tout simplement. "

*
* *
*

Pendant que les mercenaires d’Éclipse avaient ses amis en joue, Kadararan se faisait transporter sur une civière jusqu’à l’infirmerie. Elle bougeait très sommairement les bras et gémissait en ouvrant ses paupières à moitié. Seul le blanc de l’œil était visible.
Le Galarien qui servait de docteur s’appliqua à retirer l’armure qui avait fondu sur certaines partie du corps de l’Asari. Kada hurla de douleur jusqu’à ce qu’ils lui injectèrent un calmant efficace.
Les dégâts étaient plus important que ce qu’il était possible de constater : plus de la moitié de son corps avait subis l’assaut des flammes. Selon le Galarien, cela tenait du miracle qu’elle ait pu survivre jusqu’ici, mais elle allait s’en sortir. Ils terminèrent en bandant ses plaies.
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Samus Elhe'haria

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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeMar 1 Juin - 6:41

Le son du communicateur retentissait dans la cabine. Après plusieurs bips, Samus laissa échapper un grognement. Allongée sur sa couchette, elle prenait un repos bien mérité après la livraison d'un détenu au purgatoire. La quarienne n'aimait pas cet endroit. Non pas seulement parce qu'il était contrôlé par les soleils bleus, mais surtout parce qu'a chaque fois qu'elle livrait un prisonnier, elle avait l'impression que les gardes n'attendaient qu'une chose: l'enfermer également.

Un nouveau bip la sortit de sa torpeur.


"Poutchy tu pourrais prendre le message quand même!"

"Attend, je suis dans une partie intense de Toridasarian, je peux pas mettre en pause et..."

"Tu sers vraiment à rien..." fit la quarienne en se levant, à moitié endormie. Elle se frotta les yeux en baillant et s'approcha du tableau de bord sur lequel était inscrit "communication urgente". Après avoir remis son casque, elle activa le communicateur longue distance. Aussitôt un hologramme brouillé s'afficha devant elle.

"Elhe'haria, j'ai un service à vous demander" fit la voix lourde et modifiée de l'homme.

"Monsieur le courtier de l'Ombre, cela faisait longtemps. Que puis je faire pour vous?" répondit Samus d'un ton faussement enjoué. Par le passé elle avait déjà traité avec ce personnage énigmatique mais bon payeur.

"J'aimerai que vous récupériez quelque chose, ou plutôt quelqu'un pour moi. A l'instant même où je vous parle, ils sont en fuite vers la planète Daratar. Je crois savoir que vous êtes dans le secteur il vous sera donc aisé de les attraper et au vu de leur... vaisseau, de les rattraper."

"En quoi ces "fuyards" vous intéressent-ils?"

"Vous n'avez pas besoin de le savoir. Mais à vrai dire seul l'Asari m'intéresse réellement. Elle est accompagnée par deux acolytes. Ceux-ci ne sont pas d'un grand intérêt, il serait même souhaitable qu'ils soient éliminés."

"Je ne donne pas dans l'assassinat sans raison"

"Ce sont de simples pirates de l'espace qui ont vu trop de choses. L'un d'eux étaient un de mes agents et à fait l'erreur de se retourner contre notre organisation. Si vous ne l'éliminez pas, quelqu'un d'autre s'en chargera."

La quarienne détestant au plus haut point les pirates se décrispa un peu.

"Et qu'est ce que j'y gagne dans l'histoire?"

"Une information."

"Oh, je pensais que le jeu en valait la chandelle. Trouvez quelqu'un d'autre pour votre boulot." La quarienne s'approcha pour éteindre la console.

"Ainsi donc, vous ne voulez pas savoir qui vous a fait subir toutes ces atrocités?"

Le sang de la quarienne se figea.

"Comment savez vous..."

"Trouvez l'asari et rapportez la moi en vie et vous saurez tout, je vous le promets."

L'hologramme disparu, laissant la quarienne seule avec ses pensées. Rien ne devait plus l'étonner avec le courtier de l'ombre et pourtant. Sa réputation n'était donc pas une légende. Convaincue par le marché, elle s'installa dans le poste de pilotage et entra les coordonnées de Daratar, poussant les moteurs à fond.

"Dit, on pourrait pas se prendre des vacances une fois?"

"On a déjà eu cette discussion il me semble..."


****

L'adam Malkovich était en orbite autour de la planete depuis quelques dizaines de minutes. Ayant réduit le fonctionnement de ses systèmes au maximum pour éviter de se faire repérer, Samus avait chargé son compagnon de surveiller les senseurs pendant qu'elle prenait du repos.

"Je crois que voici notre cible." informa le drone. "Je comprend pourquoi nous sommes arrivé tant en avance sur eux."

La quarienne s'approcha pour examiner le scan de l'appareil.

"En effet. Je suis même pas sûr que j'arriverai à retaper cette... chose."

"En tout cas, il va être difficile de les intercepter sans les détruire."

"On va attendre qu'ils soient posés sur la planéte, en espérant qu'ils passent l'atmosphère, c'est plus prudent."

"On pourra toujours ramener les cendres au courtier sinon."

Le random III penetra l'atmosphère, la quarienne remis en marche les systèmes et commença sa descente, suivant la progression de sa cible sur le radar.


****

Borrs'k n'en croyait pas ses yeux. Il n'avait jamais vu un atterrissage et un vaisseau aussi lamentable. Il s'empara de son fusil et s'approcha avec ses collègues du lieu du crash, mettant en joue les corps des passagers. Il s'étonna que ceux ci soient encore en vie.

Il était tellement intrigué qu'il n'entendit, ni ne vit arriver Phrëya et Annick qui le poussèrent sans ménagement pour passer. Il s'approcha d'Etoa, l'examinant de plus près. Jeune recrue galarienne âgée d'a peine 13 ans, il n'avait jamais eu l'occasion d'en rencontrer et en avait à peine entendu parlé.
Il s'extirpa de sa curieuse observation quand il entendit l'ordre de la mercenaire:

"Tuez-les, tout simplement."

Il pointa son arme sur Etoa, attendant l'ordre de tirer. Le turien le plus gradé leva le bras et le laissa en l'air, regardant intrigué un vaisseau s'approcher.

" Quoi encore?!" cracha Phreïa.

Dans un boucan du diable, l'Adam Malkovich se posa près du lieu du crash. Les moteurs n'étaient pas éteints que déjà la quarienne sortait du SAS, sautant au sol et s'approchant du groupe de mercenaires. Elle les compta rapidement, Dix septs et la pluparts semblaient inexpérimentés. Elle repéra l'Asari sur la civière. Elle la pointa du doigt.

"Elle vient avec moi." dit elle simplement.

" Oh... Une chasseuse de prime je présume. Vous avez un sacré culot de vous ramener comme ça. J'aime ça. Mais c'est également très stupide de votre part! Debarassez moi d'elle!" hurla la mercenaire, autant pour couvrir le bruit des moteurs de l'adam Malkovich que pour donner ses ordres.

Les hommes d'eclipses se tournèrent vers leur nouvelle cible, goguenards. La quarienne, d'un calme impassible, sourit derrière la visière tintée de son casque. Puis elle se jeta au sol. Aussitôt les mitrailleuses lourdes du chasseur se mirent en marche, balayant quelques mercenaires et semant le chaos dans la base.


"Arrête un peu de tirer, j'aimerai pouvoir me relever!" suggéra la quarienne à Poutchy.

Celui-ci se contenta d'envoyer quelques salves courtes mais précises, laissant le champs libre à la chasseuse de prime qui se lança à la poursuite de Phreïa qui avait emprunté un passage souterrain avec les brancardiers, le médecin et surtout l'objet du contrat.

Ralentit par leur charge, elle les rattrapa facilement. Phreïa l'accueillit avec une grenade. La quarienne bondit avec souplesse et se receptionna loin de l'explosion. Dans le même geste elle s'empara de son fusil d'assaut et faucha les jambe du premier brancardier qui s'écroula en hurlant.


" Tu te prends pour qui grognasse?" harangua la mercenaire en déployant son fusil à pompe. La chasseuse de prime ne prit même pas la peine de répondre, préférant se concentrer sur le combat.
Elle évita le premier tir de la femme, tirant des rafales qui ne purent pénétrer son bouclier. Le deuxième tir de la mercenaire désarma la quarienne. Celle ci prit de l'élan et bondit sur son adversaire, activant ses lames de coude. Ayant des réflexes impressionnant l'asari contra avec un poignard de fabrication humaine. Cependant, elle ne pouvait faire face efficacement aux coups répétés de Samus qui lui assena un coup de pied dans l'entrejambe, la déstabilisant et enfonçant sa lame crantée dans le cou de la mercenaire. Une gerbe de sang éclaboussa les lieux.

La quarienne laissa le cadavre retomber mollement au sol. Puis elle s'approcha de Kadararan sur laquelle était penché le médecin. Le deuxième brancardier quant à lui, dans un élan d'intelligence, avait pris les jambes à son cou, profitant de l'affrontement des deux femmes. L'autre, quant à lui, se roulait toujours au sol en hurlant.

Voyant Samus approcher, le galarien agita ses mains.


"Laissez moi en vie! Je suis médecin, seulement médecin, je ne suis même pas armé!"

La quarienne retracta ses lames, rassurant le toubib.

"Elle va s'en sortir?" s'enquit-elle?

"Oui, ses blessures guérissent extrêmement vite pour une asari, je n'ai jamais vu ça. c'est d'ailleurs un sujet intéressant que j'aimerai examiner en détail. Elle est très robuste et se remettra très vite."

"C'est tout ce que je voulais savoir."

Samus lui assena un majestueux coup de poing dans la face qui l'assomma directement. Puis, après avoir repris son fusil d'assaut, elle prit le corps de Kadararan. L'asari était particulièrement lourde pour sa taille, témoignant d'une musculature assez impressionnante. Rien à voir avec les autres asaris souvent frêles et légères.

Produisant un effort supplémentaire, elle la hissa sur son épaule et la maintint avec son bras droit, prenant son pistolet dans la main gauche. Elle revint sur ses pas. A l'extérieur, les tirs continuaient. Les mercenaires qui n'avaient pas été tués par l'adam Malkovich restaient bien planqués dans leurs abris, tirant parfois à l'aveuglette par dessus leur cachette, sans grand résultat.

La quarienne déboula à l'air libre sans que personne ne lui porte attention. Elle regarda près du vaisseau pour voir si les deux autres cibles du contrat étaient présentes mais le quarien et le Vorcha avaient disparus. S'en désintéressant, elle se mit à marcher rapidement vers le vaisseau, puis elle grimpa dessus, les tirs des adversaires n'étant pas menaçant.

Une fois à l'interieur, elle déposa sans délicatesse l'Asari au sol.


"Ca devient une habitude de ramener des Asaris canon vilainement amochées à bord. Je vais finir par croire que tu aimes les filles et que tu as des tendances sado-masoshistes."

La quarienne tapa gentillement sur la coque du drone et lui ordonna de repartir en orbite, ce qui fut fait rapidement.

Une fois totalement hors de danger, Samus activa son communicateur.

"J'ai le colis"

"Très bien, Le courtier de l'ombre désire que vous ameniez l'Asari sur Almacrux dans le secteur de la Mer Pourpre"

"Ce sera fait..."

"Vous obtiendrez votre paiement une fois ceci accompli. Qu'en est il des deux autres?"

"Ils ont disparu"

"Bien, je transmet."

La quarienne eteignit le transmetteur. Elle demanda à Poutchy de faire le nécessaire pour les amener à bon port. Puis Elle s'approcha de l'Asari toujours à moitié dans les vapes. Samus la regarda durement C'était la première fois qu'une pirate se trouvait sur ce vaisseau. Elle aurait dû la tuer mais elle n'aurait eu l'information qu'elle désirait tant.

A contrecoeur, elle termina les bandages qu'avait commencé le médecin et lui appliqua plusieurs beaume de medigel sur les brûlures les plus importantes. La quarienne fut extrêmement intrigué par la morphologie de l'Asari et sa gorge se serra. Elle prit le soin de l'attacher solidement, bien qu'il s'agissait sans doute d'une précaution superflue.

Troublée, elle regagna son poste de pilotage.
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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeMar 1 Juin - 19:06

Sur l’Adam Malkovitch, rien ne se passa pendant quelques jours, à part l’Asari qui ne cessait de gémir. Ses brûlures qui aurait coûté la vie à n’importe quel autre personne, que ce soit à cause de la douleur où des infections qui en auraient résultés, se guérissaient à la vitesse de la lumière. La peau s’était en partie régénérée. En changeant ses pansements, Samus pouvait à présent découvrir une substance blanchâtre particulièrement répugnante recouvrant les blessures de l’Asari. La cicatrisation était en route.

La demoiselle se manifesta un peu plus tard. Tout d’abord en remuant légèrement, retenues par les attaches de la Quarienne. Dans un gémissement plaintif, Kadararan ouvrit difficilement les yeux, révélant ses iris dorés. Elle resta ainsi quelques minutes à regarder droit devant elle. Son champ de vision se résumait à une partie du vaisseau et à Samus qui, dos à elle, était assise au siège du pilote.
" On dirait que notre nouvelle amie se réveille. ", fit Poutchy en virevoltant autour de l’Asari. " Voulez-vous jouer avec moi à "attrape le globe" ? "
Il ne précisait pas QUELS globes.
" Ce… c’est quoi ce truc… ? ", répondit-elle faiblement.
" C’est pour me rencontrer que vous ne portez que des bandages ? Ca me rappelle un holo terrien racontant l’histoire d’une androïde nommée Chobit. J’aurais donné mes circuits pour la rencontrer ! "
Kadararan secoua la tête. Elle n’en croyait pas ses yeux. La dernière chose dont elle se souvenait, c’était la chaleur et les flammes, sur Alingon. Ensuite, tout avait été recouvert d’un voile sombre. À présent, l’Asari se réveillait dans ce qui semblait être un vaisseau de bien meilleure facture que le Random, et une sorte de boule tournait autour d’elle. Sa voix robotique lui donnait mal à la tête. Elle voulu repousser ce machin de sa vue quand elle constata qu’elle était pieds et poings liés.
" Bon sang, je suis ou là ? ", répondit Kada lorsqu’elle voulut se détacher de force. Elle fut arrêtée dans son geste par une horrible douleur. " Aaaaoutch ! "
Reprenant petit à petit conscience, la demoiselle ressentit un violent élancement dans tout son corps. Elle avait été méchamment brûlée, après tout. Ne cédant pas à sa souffrance, Kada serra les dents et força de nouveau sur ses liens. Elle réussit à briser ceux qui retenaient son bras droit, dans un désagréable bruit de déchirure.
C’est à ce moment-là qu’elle se rendit compte des griffes qui ornaient le bout de ses doigts. Elles avaient tellement poussées que la demoiselle se demanda pourquoi elle ne les avaient pas limés plus tôt.
Je suis inconsciente depuis quand ?
Kadararan secoua la tête pour retirer cette désagréable question de son esprit. Elle ne voyait pas Lamen et Deekin. Toutes ces nouvelles données ne lui plaisaient pas.
Avant toute chose, il fallait faire quelque chose pour ce machin désagréable qui lui tournait autour et qui l’empêchait de réfléchir convenablement. Son bras droit détaché, il brassa l’air pour tenter de toucher Poutchy mais ce dernier, agile, esquiva le coup. Les griffes de la demoiselle se plantèrent dans le plancher du vaisseau. D’exaspération, Kadararan ramena sa main vers elle sans détacher ses ongles du sol. Elle laissa cinq sillons dans un effroyable crissement.
" Calmez-vous, jolie donzelle, la colère défigure votre si joli visage. "
" La ferme… "
La voix de l’Asari devenait de moins en moins audible. Poutchy sembla s’offusquer des paroles de la demoiselle.
" Je le savais, personne ne m’aime ! Elle sont toutes contre moi ! Ô rage, Ô désespoir. "
Il accompagna ses paroles d’une musique tristounette.
" Je suis anéantis, pourquoi tant de haine contre un petit drone sans défense, pourquoi suis-je le seul à posséder un cœur, qu’ont-elle à m’haïr avec leurs sentiments métallique ! Quelle froideur envers un si petit robot qui ne demande pourtant qu’un peu d’affection ! Autant de ressentiments me laissent sans voix, euh, ou bien est-ce le contraire, soit, c’est inadmissible, je ne peux laisser passer un tel outrage, vos langues de serpents ne font qu’effleurer mes tôles sans toucher ma carte mère. "
Et il se retira dignement dans son casier.
Kadararan était abasourdie.
" Je voulais juste savoir où je me trouvais. "
Elle paraissait atterrée. De nombreuses questions hantaient son esprit. La première était une des plus naïves : pourquoi l’avait-on attaché ?
Poutchy, peut-être pris de pitié, sortit quelques secondes de sa cachette pour dévoiler la situation de l’Asari.
" Vous êtes sur l’Adam Malkovitch et la chasseuse de prime qui voilà vous a capturé. Nous sommes en route pour le lieu de livraison. ", fit-il en retournant vers son casier.
" Arrête de pactiser avec les pirates, toi ! ", déclara Samus en quittant le poste de pilotage. La Quarrienne avait l’intention de refermer les liens de la demoiselle, ce qu’elle fit sans ménagement. Kadararan montra les crocs de manière très animale lorsque Samus serra un peu fort.
" Elle n’a rien d’une pirate, c’est une pauvre Asari sans défense avec de beaux… "
Sa voix métallique était en partie étouffée par le confinement de son casier.
" J’en suis pas convaincue. "
Alors que Samus se redirigeait vers l’avant du vaisseau, Poutchy semblait avoir oublié sa sois-disant rancœur contre la froideur de la demoiselle. Il sortit le bout de sa coque de sa cachette.
" Elle est plus gentille d’habitude. "

Kadararan n’avait pas vraiment fait attention aux dialogues entre le drone et la Quarrienne. Elle restait bloqué sur la révélation de Poutchy.
" Quoi ?! Sur un vaisseau pour… mais pourquoi ? C’est à cause de ce mec, c’est ça ! Ce gars qui savait tout sur moi. J’ai jamais voulu ça, moi !… Je voulais… Je voulais simplement… retrouver ma famille. Je voulais… Je voulais savoir si ils avaient survécus. J’ai jamais voulu rencontrer ce putain de Vortcha, merde ! "
Des larmes de colères et de tristesses apparraissaient au coin de ses yeux.
" Et je crève de mal ! Si ça n’avait tenu qu’à moi, je… je… "
La demoiselle qui d’habitude était si digne sanglota misérablement. Tout ce qui lui était arrivé jusqu’ici et qui la mettait sur les nerfs s’extériorisa brutalement. La mort de la station qui l’avait vu naître avec toute ses connaissances, sa mère, son "voyage" dans une capsule de secours HS, le vortcha qui l’enfonçait un peu plus dans les ennuis, le vaisseau qui ne savait pas voler correctement, ce gars qui semblait la connaître, la disparition de ses amis et maintenant ça… C’en était beaucoup trop pour les nouveaux sentiments mis à vif de l’Asari.
Après tout, elle n’était qu’un poussin tombé du nid.
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Samus Elhe'haria

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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeJeu 3 Juin - 0:43

Le chasseur modifié filait à toute allure dans l'espace, approchant inexorablement du relais Cosmodésique de la Nébuleuse du Sablier.
L'asari continuait de gémir et de débiter des paroles en sanglotant. La Quarienne serra les poings et fini par craquer. Elle se leva d'un bond.


"C'est pas bientôt fini oui?! Ton petit numéro ne prend pas avec moi alors ferme la voir un peu!"

Un silence pesant s'intalla entre la quarienne et l’Asari. Cette dernière toisait Samus de ses yeux rougis par les pleurs, l’air mauvaise. Sa détermination était revenue d’un coup sous la réprimande de son agresseur.
"Vous avez raison.", fit-elle dans un dernier hoquet. "J’ai pas le temps de me lamenter. Encore une fois, je crois qu’il va falloir que j’arrange ça par moi-même. "

L'Asari commença à forcer sur ses lien en se tortillant. L'aura bleutée caractéristique des biotiques se dégagea de son corps. La quarienne de plus en plus agacée saisit son fusil à pompe , le pointant sur le visage de sa prisonnière, puis elle appuya sur l'une de ses nombreuses blessures à l'épaule avec son pied. Kadararan grimaça mais ne lâcha aucun cris. Elle ne voulait pas que la chasseuse de prime ait cette satisfaction-là.

" Ne me force pas à faire quelque chose de regrettable autant pour toi que pour moi. Le courtier te veut vivante et j'ai bien l'intention d'honorer le contrat."

La demoiselle était trop fière pour ne rien tenter mais pas assez bête pour continuer, surtout si on l’avait en joue avec un fusil à pompe alors qu’elle était attachée. Elle arrêta de se démener pour se libérer.

" C’est quoi votre raison pour me retenir ici ? À part me livrer à ce courtier… Le courtier de l’ombre, c’est ça ? Je sais même pas qui c’est, ce type ! Je comprend même pas pourquoi il m’en veut. Bon, ok, on a peut-être un peu foutu le bordel dans son avant-poste, mais c’est pas une raison. Et d’abord, c’est à cause de ce maudit Vortcha. "

Kadararan prit une pause pour regarder Samus intensément.

" Même à Oméga… Partout, en fait ! On m’attaque dès qu’on me voit. Je commence à croire qu’à part quelques exceptions, tout le monde m’en veut. Pourtant, je veux faire du mal à personne ! Depuis que… ma mère et mes sœurs sont mortes… "

Sa voix devint subitement moins virulente.
" je veux juste parler au conseil de la citadelle. C’est ce que je cherche à faire depuis le début. ", déclara Kada, désespérée.

La quarienne baissa son arme, restant néanmoins sur ses gardes.

"On t'attaque dès qu'on te voit? Pas étonnant quand on a choisit une vie de piraterie! Quant au courtier de l'ombre, personne ne le connais et je ne sais pas ce qu'il te veut. Ça m'étonnerait que ce soit pour ce fameux avant poste. Tes acolytes ont été ou vont être tué à cause de ça, du moins je suppose, mais toi il te veut en vie."

Samus s'approcha et saisit l'Asari par ses longues proéminences crâniennes. Elle approcha son visage très proche du sien.

"Je suis sûre que tu en sais plus et que tu essayes de m'apitoyer, mais ça ne marchera pas. Maintenant dit moi qui tu es réellement. Tu as l'apparence d'une asari mais tu n'en est pas une, qu'es tu? Et pourquoi parler au conseil?" La curiosité de Samus avait prit le pas sur sa colère. Elle plongeait son regard dans celui doré de sa prisonnière comme pour sonder son esprit mais n'arrivait pas à le décrypter, à la fois bestial, triste et désemparé.


« Pardon ?! Une vie de piraterie ? C’est quoi ce bordel ! Vous ne me confondrez pas avec quelqu’un d’autre ?», s’enquit-elle. « Non, non, avec la tête que j’ai, c’est impossible. Je ne sais pas où vous avez été chercher quelque chose comme ça, mais je suis loin d’être une simple pirate. »
Elle repensa à Lamen et Deekin.
« Et je sais que mes compagnons vont s’en sortir. Surtout cet idiot de Deekin.. »

La quarienne relâcha Kadararan et éloigna son visage. Elle fronça les sourcils pensive. Au fond d'elle, elle savait que quelque chose clochait, que l'asari n'avait rien d'une pirate, Poutchy lui même l'avait sentit. Mais il était tellement plus simple d'y croire, de la livrer au courtier et de se tirer avec la précieuse information. Elle se releva et tourna le dos à la jeune asari.

"Pirate ou pas... tu n'as pas répondu à ma question. Qui t'as créé? Dans quel but? D'où viens-tu? Tu es une guerrière, cela crève les yeux, je veux savoir. Tout savoir." La quarienne serra son poing de colère mais cette fois ci pas à cause de sa prisonnière. A vrai dire, elle redoutait les réponses de l'Asari mais il fallait qu'elle aie confirmation de ses craintes.


« Nous prenions nos ordres de la conseillère. C’est la seule attache que j’ai. Voilà pourquoi je veux parler au conseil. »

Kadararan prit une grande inspiration.

« Je ne vois pas en quoi le fait que vous sachiez qui je suis réellement va me permette de me sortir de cette situation délicate. », déclara l’Asari en soutenant le regard de Samus. Elle fronça les sourcils.

"Tu n'es pas en position de faire la maligne. Alors soit tu parles, soit je retourne dans mon siège de pillotage et je te baillonne pour la fin du voyage."

"Rah, pas moyen de discuter avec vous !", fit-elle exaspérée. "Soit."

La demoiselle allait avouer pour la première fois ses origines depuis qu’elle était partie de la station ATOMS dans la précipitation. Elle n’avait pas le choix. Elle ne connaissait pas cette Quarienne mais c’était de sa liberté d’expression dont il était question !
« J’étais sujet 31 avant que l’on me renomme Kadararan S’tassri. S’tassri, c’est le nom de ma créatrice. Kadararan, c’est ce qui représente la vertu du courage en ancien Asari.»
Samus lui jeta un regard noir.

" Quoi ? Vous m’avez dit « et avec les détails, pauvre tâche ! » », imita-t-elle en essayant de prendre une voix synthétique propre aux Quarriens. La chasseuse de prime fit un signe de tête signifiant qu'elle n'apréçiait pas la plaisanterie. « D’accord, d’accord, je continue. "
Kadararan se racla la gorge.
" Hum, bon. Je suis ce qu’on pourrait appeler la guerrière parfaite. Il paraît que j’ai été génétiquement modifiée. Si je me souviens bien, Kaniya m’a dit qu’elle s'était beaucoup inspiré des Vortchas pour m’améliorer. J’ai tout pour moi : force, rapidité, agilité. J’ai été grillée par un lance-flamme et pourtant je suis toujours vivante. Presque en pleine forme. Et pour cause, ma vie s’est résumée à l'entraînement. Vous savez, un genre d’art martial Asari. En parlant de ça, où sont mes armes et mon armure ?! "
Elle devint pâle et semblait chercher autour d’elle.
" Ce sont des objets à la pointe de la technologie, vous savez. Surtout les lames. Fabrication Asari, ça vous coupe n’importe quel matériaux en rondelle si on arrive à y mettre la force. Vous me détacher, maintenant ? "

La quarienne resta d'apparence impassible devant l'Asari. l'avantage des casques quariens, c'est qu'ils voilaient les réactions et le regard.

"La guerrière parfaite hein?" Elle s'approcha de sa prisonnière et de ses liens. Puis elle vérifia qu'ils étaient bien serrés. "J'ai connu mieux comme guerrière parfaite" fit elle avec un sourire avant de bâillonner. Kadararan tenta de la mordre mais Samus retira sa main prestement.

"Pas de ça! Je ne vais quand même pas devoir assommer la guerrière parfaite pour pouvoir la baîlloner non? Ne soit pas stupide."

L'asari lui jeta un regard plus noir que les abysses. Si elle avait pu décapiter la quarienne, elle l'aurait fait immédiatement. Samus serra sans la moindre délicatesse le tissu caoutchouteux. Puis elle s'en retourna à son poste de pilotage sans un mot. Poutchy observait silencieux sa créatrice sans comprendre son comportement. Puis, préférant ne pas se poser de mauvaises questions, il mit ses systèmes en veille. La quarienne activa son transmetteur longue distance.

[Suite du RP pour Kada et Samus Ici]
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MessageSujet: Re: Perdus dans l'espace   Perdus dans l'espace I_icon_minitimeJeu 24 Juin - 5:14

Spoiler:


Du côté des deux protagonistes, le calvaire continuait. Eux n’étaient pas près de s’en sortir aussi facilement.

C’en était beaucoup pour Deekin ! Le Vorcha devait se remettre de ce qu’il venait de vivre de façon très intense. Premièrement, il y avait le fait que son vaisseau n’était pas aussi fiable qu’il l’avait pensé. C’était une infidélité qui lui toucha le cœur de la façon la plus insidieuse qui soit. Le Random avait une âme… et cette âme n’avait pas voulu veiller sur Deekin. Autrement, le vaisseau se serait détourné de la base sans qu’il faille intervenir dans les commandes.
Oui, le Vorcha était croyant.
Quoi qu’il en soit, il ressentait à présent une certaine joie morbide de voir ce vaisseau qui l’avait trompé détruit, en tôle, en morceau. Désintégré. Deekin jubilait, vraiment.
Le problème, c’est que sa joie fut de courte durée. Son deuxième problème résidait dans cette Asari mesquine et surtout dans la dizaine de fusils pointés sur lui et son compagnon d’aventure Quarien.
Pas bon !, pensa le Vorcha. Pas bon du tout !
Il ne s’était passé que des complications depuis le début. Il avait une de ces poisses ! Et c’était depuis l’arrivée de Kadararan, ça. Etrangement.

" Tuez-les, tout simplement. "

Les sens du Vorcha s’éveillèrent subitement, ou bien était-ce son esprit qui prenait véritablement conscience de la situation hasardeuse dans laquelle il s’était littéralement fourré. Comme une pépite de chocolat était prisonnière de la pâte d’un muffin et attendait patiemment qu’elle se fasse croquer. Cette comparaison fit saliver Deekin malgré la précarité de son existence à ce moment-là.
Précaire, elle aurait pu l’être. Dans une autre dimension peut-être. Maintenant que cette Asari porteuse de malchance s’était éloignée de lui, l’espoir semblait renaître. L’arrivée impromptue d’un vaisseau empêcha les mercenaires de tirer. C’était là une chance que Deekin allait saisir.
Et quelle chance ! Il ne savait pas vraiment ce qu’il se passait, mais une Quarienne était sortie du vaisseau et avait commencé à tout faire péter. Le Vorcha avait profité de cette diversion pour se cacher derrière un mur pendant que les balles pleuvaient. Il avait perdu Lamen de vue qui avait sûrement du se cacher autre part. Ce n’était pas du ressort de Deekin qui pensait premièrement à sa propre survie. Celui-là n’avait qu’à se débrouiller tout seul.

Il regarda du côté ou Kadararan avait été emmenée. C’était semble-t-il la cible de la mercenaire. Si elle n’était pas si désirée, le Vorcha l’aurait emportée avec lui. Après tout, elle était sa seule attache à présent. Le courtier ne reconnaîtrait plus jamais Deekin comme un de ses agents. Maintenant, il travaillait pour Kadararan… malgré la poisse qu’elle lui apportait.
Bah, se dit-il. Moi toujours en vie. Existence mouvementée maintenant, ça être tout.
Maintenant, cela sera sa mission. Il ne pouvait rien faire dans cette situation, mais il retrouverait l’Asari. Et bien que Deekin soit un Vorcha, il était loin d’être idiot. Il avait ses contacts.
Il remarqua que la Quarienne avait oublié de prendre les affaires de Kadararan. C’était grave, selon Deekin, vu comment la demoiselle y tenait. Elle passait son temps à prendre soin de ses lames. C’était décidé : il prendrait les armes pour les donner à l’Asari en gage de confiance lorsqu’il la rejoindra à nouveau.

Les derniers mercenaires d’Eclipse s’étaient tous cachés derrières des caisses et semblaient ne plus faire attention aux alentours.
Eux être bêtes. Vorcha malin, Vorcha dangereux, pourtant.
L’endroit ou se trouvait le brancard qui soutenait Kadararan était libres de menaces. A part un brancardier gémissant et un Galarien dans les vappes, il n’y avait rien de potentiellement dangereux. Le regard du Vorcha fut attiré par un scintillement sur le sol. Les lames !
Deekin courut vers l’endroit où elles reposaient en gardant ses mains sur sa tête comme s’il avait peur d’être touché par une balle perdue. Il gagna rapidement son objectif et ramassa les quatre lames repliées qu’il rangea dans sa besace avant d’attacher la ceinture qui contenait les dagues de jet autour de sa taille. Il s’enfuit de nouveau la queue entre les pattes pour quitter le plus rapidement possible cet endroit détestable.
Un héros. C’était véritablement un héros. Deekin était ému de ce qu’il était en train de faire.

Il n’avait pas prélevé un tribut assez conséquent. Cette base d’éclipse devait payer, au moins pour le Random qui était en morceau et pour l’avoir menacé de le tuer.
" Eux auraient pas du. Pas faire ça. Eux payer, maintenant. ", déclara-t-il d’une voix solennelle.
Deekin fouilla dans sa besace et sortit quelques pâtés de C4 et des détonateurs. Il se déplaçait dans la base à présent sans commandants et qui était plongée dans un chaos tel que personne ne faisait attention au Vorcha. Pourtant, ce dernier plaçait des explosifs dans les fondations des derniers entrepôts debout, en galopant entre chacun de ses objectifs.

Il avait repéré un hangar qui semblait contenir des chasseurs. Cela lui était tout bénéfique, il désirait âprement retrouver un nouveau Random. Une fois son travail réalisé, il gagna l’intérieur du hangar et il constata que sa déduction était juste ; une série de trois chasseurs biplaces n’attendaient que lui pour décoller. Ils semblaient avoir la technologie nécessaire pour passer les relais cosmodésiques.
Deekin se dépêcha d’en gagner un en ouvrant le sas manuellement avec son omni-tech. Une fois au poste de pilotage, il se rendit compte que le chasseur ne partirait pas sans code d’identification. Qu’à cela ne tienne, le Vorcha en avait découvert des plus coriaces que cela.
Deekin se mit à l’œuvre et pirata les sécurités du vaisseau.

" Bingo ", dit celui-ci. " Facile ça être. Moi pro. Discret. Vorcha dangereux, eux pas comprendre. "
Il était désolé pour les mercenaires d’Eclipse.
" Pourquoi pas juger Deekin bien ? Eux pas comprendre… "
Le Vorcha alluma les moteurs. Ce vaisseau était un bon modèle, bien plus maniable que son précédant tas de ferraille. Rapidement, il gagna de la hauteur et arrosa les derniers mercenaires ébahis de rafales avec ses deux canon ioniques. Alors qu’il prenait de plus en plus d’altitude, la base d’éclipse devenait un point comme un autre sur Daratar. Il réalisa qu’il s’était assez éloigné et appuya sur le bouton du détonateur.
Deekin, avec un sourire de satisfaction, s’échappait alors que de minuscules explosions illuminaient la surface de la planète.
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