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 À la recherche du Pays Imaginaire

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Marcus Freeborn

Marcus Freeborn


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MessageSujet: À la recherche du Pays Imaginaire   À la recherche du Pays Imaginaire I_icon_minitimeLun 19 Sep - 19:32

Une file de personne compacte s'amassait sur le quai d'embarquement. Des heures de voyages spatiaux se voyaient récompensés par l'amabilité des contrôleurs douaniers au bout de nombreuses heures d'attentes en position debout. La Citadelle avait vu en effet ses contrôles de sécurités augmenter de manière drastique à la suite de l'assaut de Sovereign, les services de sécurités voyaient en effet des geth farceurs se cacher partout, dans chaque bagages, derrières chaque forme vague caché derrière un manteau un peu trop couvrant. Inquiétudes qui feraient sourire tout spécialiste du renseignement, mais ce n'était pas le cas des personnes lambda qui se trouvaient dans cette longue file. Parmi eux se trouvaient la famille Veridis, composés de deux turiens, un mâle, Lorak, âgé d'une quarantaine d'année, ce genre de bon petit gars, militaire de carrière, mais malgré tout ceux qu'ils ont vécu, incapable de cacher un air sympathique derrière les airs les plus antipathiques possibles. Sa femme, Orana, avait cet air éternellement inquiet de ces personnes qui se font un sang d'encre sans raison. Elle serait humaine, nul doute qu'elle rongerait ses ongles jusqu'à se blesser. Venait compléter ce petit groupe un jeune turien, avec un air trop sérieux pour son age, cachant ses maladresse et ses moue enfantine derrière un port quasi militaire.

*
**

Noveria n'était pas un monde où faire du tourisme, mais pour certaines personnes, les vacances n'était rien d'autres qu'un éloignement relatif du poste de travail. C'était le cas de Ælana Tyronis, qui n'arrivait à prendre le large des piles de documents administratifs qui l'attendaient. Responsables de la chaine d'envoi des marchandises entre les lieux de recherches et de développements et les différents pôles administratifs et les usines. Autant dire que cette asari avait de grosses responsabilités, et que les moindres soucis lui retomberaient sur sa frimousse en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Sa fille, autant le dire, n'en avait rien à faire de ce genre de considérations. On lui avait promis les plages, vagues et autres terrains de jeu sur un monde archipel, et la voilà devant faire le pied de grue dans une zone spatioportuaire. Elle tenait à faire savoir son mécontentement, et ce en maintenant un air renfrogné et en étant aussi désagréable que possible. À sa grande déception, sa mère ne semblait pas une seule seconde faire attention à ces efforts.

*
**

La lune avait été pendant longtemps la plus lointaine frontière atteinte par l'homme, en dehors des machines. Depuis, une pénible colonisation avait permis d'utiliser le satellite de la Terre en tant que zone habitable, celui-ci devenant, entre autre, une zone tampon entre l'espace profond et la planète mère du genre humain. Là de nombreuses personnes attendaient le vol qui leur permettrait d'arpenter le sol des grandes mégalopoles, ou de rejoindre le relais cosmodésique. Dans un des espaces d'attentes, une famille bruyante faisait passer le temps sous le regard exaspéré des autres utilisateurs. Le père de famille était un géant blond, du genre que l'on croyait sorti d'une légende nordique, et pour cause, il s'appelait Yorg Vahenssen, Islandais de son état, barbu, avec une crinière qui semblait ne pouvoir être dompté par aucune sorte de gel capillaire ou autre peigne. Son rire était chaud et profond, et trop bruyant aux yeux des spectateurs aux alentour. Sa femme, Frida, était tout en contraste. Un petit bout au cheveux d'un noir profond, haute comme trois pommes, avec un air malicieux, cachant de discrets éclats de rire derrière sa main, alors que son mari jouait avec ses deux enfant, faux jumeaux, une fille aux cheveux qui ne semblait pas vouloir se décider entre le foncé et le clair, et un fils avec des cheveux roux. Le père soulevait les deux marmots qui s'accrochaient à ses biceps. Bruyant en effet, mais personne ne semblait vouloir lui demander de baisser le volume.

*
**

Les turiens arrivèrent enfin devant le poste de douane. L'employé, un humain, les regarda avec un air morne, avisa les papiers d'identités et le regarda à nouveau.

"Euh, les papiers parlent de trois personnes. Est-ce que vous ne voulez pas attendre le troisième membre de groupe ?"

Lorak le regarda avec un air dubitatif.

"Et bien on est trois, moi, ma femme, et …"

Il s'était arrêté en plein mouvement, ne trouvant qu'un espace vide là où aurait du se trouver son fils.

"Norvis ? Norvis où es tu ?! Norvis ???"

Le couple quitta la file d'attente, marchant à grand pas de la zone, leur foulée s'allongeant et leur voix devenant plus forte alors qu'aucune réponse ne leur parvenait.

*
**

Ælana en avait fini avec ces foutus obligations. Elle se sentait coupable de devoir ainsi obliger son enfant à subir les aléas de sa vie de travailleuse. Avec un sourire, elle pensa aux deux semaines qu'elles allaient passer à se dorer la pilule. Elles en avaient besoins, l'une comme l'autre, autant pour leur propre plaisir que pour renouer certains liens familiaux qui avaient souffert, elle devait l'admettre surtout de par son absentéisme. Il y avait des fois ou elle rêvait d'une vie plus simple et plus sereine, mais elle avait travaillée trop dur pour envisager un instant de tout abandonner. Ælana voulait juste mettre plus d'effort dans son rôle de mère, qu'il était encore plus impensable d'abandonner. Elle se retourna avec un air enjoué.

"Désolé de t'avoir fait attendre ma chérie, on va pouvoir …."

L'asari parcouru du regard la passerelle à la recherche de son enfant. Elle poussa un soupir, pensant que la petite devait se cacher, histoire de lui faire payer ce détour dans ce qui aurait du être des vacances sans histoires. Une petite voix au fond d'elle lui faisait descendre un frisson d'appréhension le long de la colonne vertébrale.

"Vi ? Viconia ? Où te caches tu ma chérie ? Les plages nous attendent !"

Elle essayait de garder une voix calme, malgré un sombre pressentiment qui ne cessait de se faire de plus en plus fort.

*
**

Une voix synthétique annonça le départ imminent du vaisseau, qui avait trois bonnes heures de retard. Les passagers étaient visiblement fatigués d'attendre dans cette atmosphère bruyante, aussi c'était dans un véritable capharnaüm que ceux-ci s'élancèrent vers le quai d'embarquement. La famille Vahenssen ne fut pas en reste, ceux-ci s'élancèrent, essayant de suivre l'enthousiasme des deux plus jeunes membre qui allaient découvrir pour la première fois le vol spatial sur de longue distance. Yorg gardait ses yeux sur ses deux bambins, allongeant le pas pour les rejoindre. Des files de personnes se croisèrent, cachant brièvement les deux enfants à la vue du père. Lorsqu'enfin la vue se dégagea, ils avaient disparus.

"Helga ! Rikke ! Attendez nous ! Ohé les monstres ?"

Malgré leurs efforts, les enfants n'émergèrent jamais de cette foule.

*
**

Je me tenais dans mon bureau, si on pouvais appeler ça ainsi. Situé dans une des zones les moins agréables de Zakéra, celui ci faisait aussi office d'appartement, ce qui expliquait le désordre innommable qui régnait dans certaines de pièces. Je me reculais dans mon siège alors que j'observais le groupe hétéroclite qui se trouvait en face de moi. Asari, turiens, humains. Tous me regardaient avec un mélange d'espoir et de triste résolution. Ils s'étaient présentés comme étant membre d'une association nommée Wendy. Au début cela m'avait fait lever un sourcil dubitatif, mais maintenant je comprenais mieux. Wendy. Peter Pan. Les enfants perdus. Le nom avait été choisit pour être facile à retenir, ou dans l'espoir que leur marmots se trouvaient en ce moment dans un monde féérique ? Dans touts les cas, des enfants disparaissaient, dans des zones de transit, surveillées, voir même dans le cas de la citadelle, très étroitement surveillés, et malgré des enquêtes, rien ne ressortait des enregistrements ou des témoignages. Ceux-ci semblaient juste se volatiliser. En tout, l'association comptait un bonne trentaine de familles ayant subit ce genre d'évènement.

Malgré tout je ne pouvais m'empêcher d'être dubitatif. Ce genre de choses arrivent. Tout le temps. Partout. Chercher un lien entre ces différents cas me semblait au mieux une perte de temps. Mais pas au yeux de ces gens là. J'avais posé mes conditions, honoraires et autres clauses de contrat. Ils les avaient acceptés sans la moindre hésitation. Visiblement ce petit groupe comptait des gens aisés. Je me sentais un peu mal à l'aise, tant je me disais que tout cela n'était qu'une façon onéreuse de gérer émotionnellement la perte d'un être cher. De mémoire, je me rappelais avoir lu que l'incertitude quand au sort des enfants pour les parents était pire que le deuil d'un enfant décédé. Enfin, un contrat est un contrat ! Je me levais, annonçant que j'acceptais de m'occuper de cette enquête. Un soupir de soulagement vint confirmer ce dont je me doutais, à savoir que je n'étais pas le premier privé qu'ils approchaient.

Des poignets de mains s'échangèrent, chaleureuse, au point même que ce foutu géant blond me fracassa à moitié l'épaule d'une bourrade amicale. J'étais devenu leur héros, leur foutu bondieu de sauveur, le dépositaire de leurs espoirs qui, je le savais, n'avaient que des chances infinitésimales de se voir réaliser. Je les raccompagna à la sorti, avant de me retourner devant mon bureau. Sur un datapad qu'ils m'avaient donné, se trouvait tout les dossiers correspondant aux disparitions. Du rapport des forces de l'ordre au travail brouillon des pères et mères de familles. Je passais une bonne part de la soirée à tout lire. Une fois fait, je me retrouvais à me frotter des yeux fatigués, plongé dans mes pensées.

"Bordel ! Par où est-ce que je commence !?"
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Kaz

Kaz


Messages : 50
Date d'inscription : 22/08/2011
Localisation : Aux fourneaux ou en train de décuver.
Exprimez-vous! : Qu'est-ce tu regardes fioriture ? Hein ? Oh vous êtes un client, asseyez-vous je vous prie !

Identité
Race: Turien
Planète natale: Citadelle
Profession / rang : Cuisinier, Ex-Agent du SSC

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MessageSujet: Re: À la recherche du Pays Imaginaire   À la recherche du Pays Imaginaire I_icon_minitimeJeu 29 Sep - 21:31

Il le savait. Depuis qu'il s'était réveillé avec cet horrible mal de crâne, qu'il s'était levé du pieds gauche, s'était rendu compte être en retard d'une demi heure au travail, s'être fracassé le crâne contre son armoire en se levant et avoir marché sur une de ses seringues usagées, il le savait. C'était encore une de ces foutues journées de merde.
Kazar n'avait pas pris la peine de manger et c'était préparé en vitesse, avec cette sensation de malaise qui vous prédit que vous allez oublier quelque chose, rater un truc de primordial et qu'en plus vous êtes en retard. Ha oui, le stress. Sa gorge se nouait mais ça ne l'empêchait pas de faire proliférer les injures dans son petit appartement tandis qu'il se démenait pour retrouver ses habits dans ce foutoir ambiant.

Il réussit à retrouver son tablier et sortit en vitesse de chez lui. Malgré son léger retard, il ne se pressa pas trop et de toute façon à cette heure matinale, même sur la Citadelle, il n'y avait pas grand monde de lever du moins selon les temps de sommeils des diverses espèces. La plupart des gens restaient cloitrés chez eux car rien n'avait encore ouvert. Kaz atteignit rapidement le restaurant de Shavanna qui n'était pas très loin et où il pouvait y aller à pieds en prenant quelques raccourcis. Il rentra par derrière, craignant de croiser le Krogan qui lui foutrait une sacrée rouste pour son énième retard. Il enfila son tablier dans l'arrière-cuisine et pénétra dans la cuisine déjà enfumée par les plats hasardeux des deux stagiaires.

- Mais... qu'est-ce que vous foutez ?
- Euh... on improvise chef !
- Vous êtiez pas là, chef... Alors Shavanna nous a dit de nous démmerder, chef...

Oui, ils l'appelaient chef. Kazar aimait se faire appeler ainsi, ça le confortait dans son ego malmené par le Krogan et lui rappelait l'époque où les jeunes recrues du SSC lui léchait les bottes. Kaz saisit l'humain qui s'affairait devant un truc méconnaissable et flambé et l'envoya valser contre le mur.

- Mais vous vous foutez d'ma gueule ?!

Il s'empoigna des diverses casseroles de cuisine et balança le tout dans la benne.

- Vous recommencez toutes les commandes, et vous avez intérêt à faire vite.
- Oui... Ils ont intérêt.

Kazar sursauta en entendant cette voix rauque qui lui sussurait ces paroles d'un ton mielleux dans son dos tandis qu'une main ferme se saisissait de sa nuque et le plaquait violemment sur le plan de travail.

- Encore en retard.
- Y avait des bouchons.
- Tu viens à pieds, merde pyjak !
- C'est la dernière fois...
- J'espère bien, car si ça continue tu n'auras plus l'occasion de me faire beugler, saloperie de Turien !

La pression se relâcha brutalement et Kazar se redressa, se caressant la nuque en grimaçant. Ce foutu Krogan avait une poigne d'enfer et pouvait réduire en miette Kaz d'un seul coup de poing, et ça le grisait de se savoir faible par rapport à ces colosses. Il injuriait dans son coin avant de se rendre compte que les deux stagiaires le regardaient et il leur lança un regard à glacer le sang ce qui eut pour effet de les faire déguerpir rapidement. Il resta silencieux et prépara diverses commandes avant les diverses heures de pointes dans le restaurant. La majorité des clients étaient des Krogans et n'étaient pas très regardant sur la qualité de la nourriture, mais le talent de Kazar avait donné un peu de renommé à l'établissement ce qui avait poussé Shavanna à faire diverses menus pour la plupart des races conciliennes qui venaient désormais se nourrir ici.

Alors que les clients affluaient et que Kazar s'affairait à une vitesse déconcertante entre les divers fournaux, rajoutant une pointe de sel par-ci, un ingrédient par-là, bousculant les stagiaires de temps à autres pour leur prendre leur place tandis que les serveurs venaient régulièrement chercher les commandes. Après ce qui parut une éternité passée dans la chaleur étouffante de la cuisine, le restaurant était enfin désert et Kaz pu souffler un peu. Il sortit derrière le restaurant par là où il était entré et prit une petite bouffée d'air avant de retirer son tablier et de s'essuyer le visage avec, retirant la graisse qui s'était diluée dans la vapeur et lui avait collée au visage. Il hésita à prendre une dose de ses précieuses substances mais se sentait étonnemment vif et n'était pas en manque. Ses mains ne tremblaient pas trop par rapport à d'habitude et il dicernait plutôt bien les choses qui l'entouraient. Il était presque bien en fait.

Il s'assit sur la chaise qu'il avait mit là il y a des semaines de là pour venir se reposer entre deux commandes et éventuellement se droguer. Il y avait des seringues sur le sol et l'endroit faisait franchement crade, même au sein de la Citadelle qui brillait par sa propreté et son blanc immaculé. Si quelqu'un nettoyait, Kazar revenait foutre inlassablement ses déchets ici de toute façon...

- KAZAR !

Le Turien sursauta et bondit de sa chaise tandis que le Krogan en armure rose passait la porte. Il se dandinait comme il en avait l'habitude avec sa manière ridicule qu'il avait pour tenter de paraître précieux et mince.

- Un humain a passé une commande. Il désire que ce soit toi en personne qui la fasse et lui apporte. De toute façon pas question de laisser ces deux foutus pyjaks de stagiaires cuisiner seuls... Allez, au boulot !

Kazar soupira et suivit le Krogan à l'intérieur, tandis que celui-ci regagnait le comptoir, Kazar gagnait les cuisines. Que voulait cet humain ? D'après l'ardoise un foutu plat de lasagnes... Ce type manquait cruellement d'originalité, mais bon après tout ce n'était pas un restaurant de luxe ici. Bordel, Illium lui manquait terriblement. La bonne cuisine, ces Asaris aux déhanchés à vous faire tomber... Biatch d'Asaris, manipulatrices et à croquer... Il y en avait de belles enflures là-bas, sur Illium. Mais la vie était rose et la Citadelle était morne comparée à là-bas pour Kaz. Les lois sont trop strictes. Et même la sécurité a des hallucinations... Ils voient des Geths partout. Les foutus types qui font les lois et gèrent la sécurité doivent être plus défoncé encore que Kazar.

Il termina rapidement le plat de lasagnes avec l'aide de ses deux compères et il ne fallut plus attendre que la cuisson ne soit prête. Il en profita pour ouvrir la porte vers le restaurant et regarder rapidement. La salle était quasiment déserte. Deux Krogans louches discutaient dans un coin et l'humain en question occupait l'autre coin. Un chapeau vicé sur le crâne, un air bizarre reconnaissable entre mille surtout avec cet accoutrement. Kazar le reconnaissa immédiatement. Ce fichu humain lui avait faire multiples péripéties... et il venait en récupérer le résultat. Il avait du faire pas mal de trucs pour ce type au chapeau mais apparemment la récompense en valait la chandelle...

** Flashback **

Kaz avait fait tout son répertoire. Seule une poignée de ses contacts avaient pu lui donner des rendez-vous précis, le reste l'avait soit envoyé ballader soit fait mine de pas le reconnaître. Faux-culs...

Le premier d'entre eux étaient Joe McKinley, un humain comme le disait son nom. Un grand gaillard aux cheveux roux, ancien membre du SSC tout en bas de l'échelle qui avait pris sa retraite bien avant l'heure à cause d'une grave blessure aux deux jambes le rendant gravement handicapé et cela malgré la technologie avancée. N'ayant pas les moyens de s'offrir des prothèses high-tech il en eut de mauvaises qualités qui lui rendirent la vie dure.

Joe avait donc ouï par un de ses amis d'une histoire de gamins disparus que le SSC avait refusée. Il n'en savait pas plus mais pouvait mettre en contact Kazar avec des agents du SSC ou lui donner les nouvelles coordonnées d'anciens contacts ne répondant plus. Ils s'échangèrent quelques messages et trouvèrent un accord, Kazar paya quelques frais médicaux à Joe en échange d'infos. Il retrouva ainsi la trace de Vornus, un turien qui travaillait encore au SSC. Cependant Kazar et lui étaient en de mauvais termes, Vornus le considérant comme une sous-merde en plus d'un toxico infréquentable.

Kazar du passer par d'anciens amis de la section stupéfiants pour pouvoir l'aborder indirectement. Il pu obtenir ainsi quelques informations sur un début d'enquête... Quelques magouilles plus tard il obtenait les coordonnées d'un certains Quin un Galarien travaillant dans la magouille d'informations et qui était sensé détenir un exemplaire du dossier du SSC.

*** Retour au présent ***

Kazar s'empara du plat et marcha d'un pas nonchalant vers la table de l'humain. Il posa délicatement l'assiette devant le "client" et s'assit en face de lui, se vautrant littéralement dans la chaise avant de soupirer.

- Ca a été dur. Mais j'ai réussi. Et j'ai jamais autant parler à autant d'incapables de ma vie.
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