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 Convocation Urgente

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Layla Archer

Layla Archer


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MessageSujet: Convocation Urgente   Convocation Urgente I_icon_minitimeVen 10 Fév - 2:29

Quelque part dans l'Espace, à proximité de la Terre.


Quelque part dans l'espace, une longue silhouette filer à toute allure avec une "queue" bleutée. Une comète? Non, tout simplement un vaisseau utilisant toute la puissance du son réacteur ézo pour traverser les espaces interstellaires à des vitesses difficilement imaginable avec une comparaison. Ce vaisseau, c'est le Discovery's Lust, le vaisseau de l'exploratrice freelance Layla Archer.

Dans le cockpit, l'ambiance était plutôt bon enfant, ça parlait, ça riait, ça se taquinait. Une bonne ambiance et au diable le professionnalisme ! Le sérieux c'était pour le travail. Pour le trajet, c'était la décompression. Surtout après une mission d'exploration de deux semaines. Touts les membres de l'équipage étaient heureux de prendre un congé bien mérité. Le vaisseau filait vers le relais cosmodésique de la région pour se rendre vers Illium. L'équipage parlait de vacances sur les plages d'Illium dans l'un des hôtels de luxe. Piscine, suite royal, personnel a votre petit soin, danseuses Asaris, nightclub VIP... la totale !

Mais il y avait un autre débat dans le cockpit, en effet, Flyvia, l'artilleuse Turienne aux mœurs en apparence plus que légère. Je dis bien en apparence voulait un animal de compagnie. Layla était plutôt neutre sur la question, tant que l'animal était confiné dans les quartiers de la Turienne et que cette dernière s'en occupe à sa charge. Le reste de l'équipage s'en moquait globalement aussi. C'est alors qu'une voix s'éleva, celle de CIXI, l'IA du vaisseau. Cela lui prenait souvent de parler, parfois pour rien dire et bien souvent à elle même comme cette fois-ci :

"Les animaux de compagnies ont un effet excellent sur le morale des organiques. Je dois dire que cela est un peu étrange pour moi que de croire qu'un animal éprouve un quelconque sentiment d'amour ou d'affection qui est normalement une des définitions pour désigner une espèce consciente, alors qu'il ne fait ça uniquement pour avoir de le logis et le couvert sans se fatiguer. Un service d'échange qui à mon sens est plus profitable du point de vue animal. Pourtant, les gens les adorent, les chouchoutent, les bichonnent autant voir plus qu'avec leur propres enfants avec des accessoires idiots. Certains ont utilisées des animaux de compagnie comme Ivan Pavlov avec son Chien qui en remarquant qu'il salivait avant même de manger découvrit l'acquisition et la perte des "réflexes conditionnelles" dans les années 1890. Ou encore Erwin Schrödinger qui, en 1935 imagina l'expérience du Chat qui porte son nom pour expliquer les lacunes de l'interprétation de Copenhague et plus spécialement le problème de la mesure...
Dans un but purement scientifique et biologique, les animaux ont une utilité. Mais, sentimentalement parlant, je sais pas pourquoi les gens les adorent. Je suppose que je doit dire ça parce que je vais être jalouse de voir un animal être le centre d'attention de tous le monde et que moi on va m'ignorer..."

Elle se tut, pensant surement que cet incompréhension venait de sa programmation. Sur l'hologramme rouge, on pouvait voir que CIXI était triste. Elle avait beau comprendre, ressentir et exprimer, des émotions et des sentiments, elle se considérait parfois comme une "ersatz" de vie, une simple copie... Heureusement que l'équipage l'adorait et plus spécialement Layla qui considérait CIXI un peu comme sa fille. D'ailleur, la commandante du vaisseau parla :

"Mais non, tu sais bien que tu est irremplaçable, c'est pas un petit animal qui va te détrôner dans nos cœurs. Dit elle avec le sourire.

-Oui c'est vrai, on t'aime tous CIXI, et toi t'es bien mieux qu'une de ces bestioles qui en plus sont des sources a emmerdes! Faut les nourrir, leur apprendre où faire leur besoins, bref, des gros assistés ! En plus Fly va devoir fermer ses placards parce que ses affaires vont être dans un sale état après le passage d'un animal !
Renchérit le cousin de la commandante d'un ton à la fois rassurant envers l'IA mais aussi moqueur envers la Turienne qui est une vrai fashion victime.

-Il va abimer mes habits? Euh oubliez ça ! Je ne veux plus d'animaux de compagnie!"

Acheva la Turienne avant que l'équipage rigola à cet attitude. Bref une bonne ambiance. Tout allait bien. Dans quelques heures, le soleil, les cocktails, les Asaris en bikinis allaient s'offrir à eux.

Mais Melia, l'Asari qui était à la fois la médecin de bord et l'officier des communication capta un signal multi-canaux et décida de le faire écouter et regarder à tous. Sur la bais vitrée, on pouvait voir un écran Extranet sur une chaîne d'information qui parlait de la destruction de Purgatory, l'un des plus important complexe pénitentiaire existant. La journaliste, une humaine parla de la poursuite du sauvetage des occupants malgré le fait que la station explosa il y a quelques mois. Elle montra aussi la liste des "célébrités" encore non retrouvées qui étaient à bord de la station-prison et lança un débat avec un représentant du Conseil sur les effets de la libération d’individus aussi dangereux.

Tout le cockpit regarda la scène. Jonathan, dit Jack (qui n'a rien a voir avec la criminel du même nom qui était sur Purgatory) brisa le silence :


"Voila ce qu'il se passe quand on confie la gestion d'une prison à un gang ! Les rivaux sont jaloux !"

Peu après ça, Layla reçue un message sur son compte Extranet. Il provenait du SSC et de l’Exécuteur Chellick, le directeur du SSC qui conviait la commandante à le rencontrer dans son bureau. Elle poussa un long soupir qui se fit entendre dans toute la pièce. La Quarienne Izira, la seconde et chef-machiniste du vaisseau qui était aussi l'amante de la commandante parla :

"Ce soupir n'annonce pas qu'on a gagné à la loterie !"

L'ingénieur au scanner Galarien parla à son tour :

"Frustration évidente, mauvaise nouvelle sans doute, ou alors plaisanterie de mauvais goût

-Ce n'est pas une blague Doc' ! Linus, changement de cap, on va à la Citadelle!
Répondit Layla avec un air de dire "putain ça fait chier"

-Et voila, adieu les vacances..."

Conclu le Drell alors que le relais était en vue. Il se mit en position et la machine antique propulsa le vaisseau vers la capitale de l'espace Concillien.


Nébuleuse du Serpent - Citadelle :

Le Discovery's Lust s'avança vers la station multi-millénaire. Beaucoup disent que c'est les Prothèens qui l'ont conçu, mais aux cours de ses explorations, la commandante humaine découvrit sur des planètes très éloignées les unes des autres des gravures montrant tantôt ce qui semble être le relais cosmodésique du système, tantôt une silhouette ressemblant à la Citadelle et même des scène de guerre avec des "statues" qui ressemblaient beaucoup au vaisseau qu'utilisa Saren pour attaquer la Citadelle avec les Geths.

Le vaisseau s'approcha de la station, passant près du Destiny Ascension qui revenait d'une tournée triomphale dans les Colonies. La commandante demanda à ouvrir un canal avec le système de contrôle du trafic de la Citadelle :


"Citadelle? Ici Discovery's Lust. Demande autorisation de se poser.

-Citadelle à Discovery's Lust. Autorisation de vous poser au quai 22 Y-A"

[color=yellow]Le vaisseau entra dans l'espace de la Citadelle. Les "bras de la station recouvrant presque tout le champ de vision.
[i]Le vaisseau s'avança vers le quai indiqué et la commandante descendit, seule comme demander. Elle passa devant le poste de douanes qui la laissa passer sans broncher alors qu'un Turien, visiblement agacé traita l'officier de la douane et les humains dans leurs ensembles de "racistes". Si seulement il savait...

Bref, Layla ne tarda pas à rejoindre le Praesidium, d'où elle rejoignit le QG du SSC. Il avait changé d'emplacement, le précédant QG ayant été détruit lors de l'attaque de Saren. Elle se présenta à l'accueil, disant qu'elle avait rendez vous avec l'Exécuteur Chellick. On lui demanda de patientez un instant avant de lui dire qu'elle pouvait le rencontrer.

Elle marcha le long du couloir avec de chaque côté des bureaux, des cellules de dégrisement ou de personne en garde à vue, des salles d'interrogatoires. Tous cela plongé sous le son des écran Extranet parlant de tous et de rien.
Layla arriva devant la porte du bureau de l'Exécuteur, se s'annonça via l'intercom et entra après avoir eu la réponse.


Dernière édition par Layla Archer le Lun 11 Juin - 19:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Convocation Urgente   Convocation Urgente I_icon_minitimeSam 11 Fév - 19:03

"C'est un scandale! Nous ne laisserons pas un tel outrage continuer! Les humains prennent bien trop leurs aises au dépend des volus."

"Ambassadeur, ces humains avaient tous les documents nécessaire pour justifier de leur emplacement, nous ne ferons rien de plus pour vous, ils sont dans leurs droits." Expliqua une énième fois Chellick d'un ton las.

"Vous laissez les humains s'accaparer toutes les halles! Ils font de la concurrence déloyale même les volus n'arrivent à marchander convenablement. Depuis que leur Shepard à sauvé la citadelle, ils sont avantagés par le conseil et nous, nous en pâtissons derrière!"

"Alors aller déposer une plainte dirrectement au conseil et laissez moi faire mon travail ambassadeur."

Le Volus fit un signe de dédain.

"Teuh! inutile de discuter. Tous les mêmes, corrompus et se voilant la face. Comment défendre les interets de son peuple avec des gens comme vous?"

L'intercom de la secrétaire sonna, Chellick s'empressa d'appuyer dessus, y voyant une opportunité de se debarrasser plus rapidement de son visiteur.

"Oui?" s'enquit le turien.

"Le Capitaine Layla Archer est là pour vous, dois je la faire patienter ou lui dire de repasser?"

"Non non, faites la immédiatement entrer." Puis il s'adressa à l'ambassadeur.
"Navré Ambassadeur mais je vais devoir écourter notre tête à tête, une affaire de la plus haute urgence, j'espère que vous comprenez."

"Oh Je comprend très bien Executeur... Oui, je comprend très bien. Ne vous inquiétez pas pour ça." fit le Volus d'un air agacé et résigné. Puis il fit demi-tour, manquant de bousculer Layla qui entrait dans la pièce.

"Une humaine..." marmonna-t-il dans sa barbe.

Chellick esquissa un sourire, les coudes appuyées sur le bureau et les mains jointes devant son menton. Une fois que la porte se referma derrière l'alien, il invita Layla à s’asseoir.


"Je vous remercie d'avoir fait aussi vite capitaine. Je ne vais pas tourner autour du pot, chaque minute peut être cruciale." A sa mine sérieuse, on en déduisait facilement qu'il ne plaisantait pas.

"Je suppose que la destruction du Purgatory ne vous a pas échappée, vous avez dû entendre les chaines d'informations en parler en boucle."

Il marqua une très légère pose, se levant de son siège pour faire face à la baie vitrée donnant sur le présidium.

"Votre mission officielle sera un déplacement sur place pour porter secours aux éventuels survivants restant. Mais vous vous doutez bien qu'il ne s'agit là que d'une façade et que je ne vous aurai pas dérangé spécifiquement pour si peu."

Il se retourna vers l'humaine.

"Avant toutes choses, sachez que cette mission peut s'avérer extrêmement dangereuse et périlleuse. Évidemment, vous serez payés en conséquence et tout dommage sera pris en charge... Si vous acceptez, je vous expliquerai en détail mais vous ne pourrez plus faire marche arrière."

Il fixa Layla en appuyant ses bras tendus sur son bureau, attendant sa réponse.

"Je zappe deux semaines de vacances paradisiaque, alors ça a intérêt d'en valoir le coup."

Chellick se fendit légèrement et repris sa place dans son fauteuil.

"Bien Capitaine. Officieusement, je vous demande de récupérer un colis bien particulier. Une quarienne du nom de Samus Elhe'haria. Elle et seulement elle. Elle était à bord du Purgatoire lors de sa destruction." Il marqua une pose comme si sa gorge se nouait. "Rien n'indique qu'elle aie survécu mais je suis persuadé du contraire. Elle a de la ressource, vous le verrez." Il pianota quelques secondes sur son clavier holographique.
"Pour vous facilité vos recherches, je vous transmets la fréquence du transmetteur d'urgence de son armure. la connaissant, elle l'aura récupéré. Ce n'est pas grand chose surtout au vu de la zone à couvrir mais c'est toujours ça. Si au bout d'une semaine vous n'avez rien trouvé, abandonnez la mission et revenez ici faire votre rapport."

Il sortit d'un de ses tiroir un datapad qu'il déposa devant les yeux de Layla.

"Mais quand vous la trouverez, je vous demande de suivre exactement ce qu'elle vous dira."

Devant le regard interloqué du capitaine il fit un léger signe de main pour l’apaiser.

"Vous trouverez sur ce databloc quelques données sur la quarienne et surtout son profil psychologique pour vous faire une idée à l'avance et la gérer au mieux."

Layla fit défiler l'écran tactile et passa en revue une longue liste de faits, allant de la destruction de complexes entiers, à l'escorte de vaisseau ou des missions en commun avec le SSC. Puis arriva le profil psychologique et un passage l'attira en particulier:

Citation :
[...]Le sujet fait preuve d'une grande indépendance et d'une insubordination à toute épreuve. la quarienne Elhe'Haria a tendance à suivre ses propres objectifs sans se soucier de plans établis par d'autres personnes ce qui en fait une candidate peu propice au travail en groupe et encore plus dans un carcan organisé et régit par des règles comme le SSC ou une organisation militaire.

Elle fait cependant preuve d'un certain sens éthique et de l'honneur, ce qui est à souligner pour un individu de ce genre et un trait rare chez les chasseurs de primes.

Le sujet devient particulièrement instable en présence de pirates de l'espace et de scientifiques sans distinction d'espèce. Cela est sans doute dû a des traumatismes dans son passé. [aucune donnée précise à ce sujet à ce jour]
Aucun lien de parenté connu et le sujet semble avoir rompu totalement avec ses racines et la flotte quarienne, ce qui renforce son esprit d'indépendance, chose rare pour un représentant de cette espèce.

Les faits récents [Mission sur SR388] ont profondément altéré l'équilibre psychique du sujet Elhe'Haria. Un examen approfondit serait à mener mais d'après nos enregistrements, la perte de la dénommée Kadararan [Sujet As-4269B] ainsi que de son vaisseau et d'un drône [apparenté à un animal de compagnie d'après nos experts spécialistes] l'ont incommensurablement marqué. Sa récente incarcération a très certainement encore appuyé ce trait.

En résulte théoriquement une dépression hystérique, violence amplifiée, humeur versatile, prise de risque inconsidérés et mise en danger de sa propre personne.

Grande prudence requise.

[...]


Chellick attendit que Layla repose la datapad.

"Je ne suis pas tout ça fait d'accord avec tout ce qui est inscrit dessus mais vous devez vous attendre au pire. Vous ne la connaissez pas mais elle a profondément changé ces derniers temps... Mais je ne doute pas que vous saurez gérer la situation et rassurez-vous, ce n'est pas une psychopathe, je lui confierai ma vie sans hésiter. Soyez juste... patiente."

Il toussa comme pour s'éclaircir la voix, conscient qu'il avait trahis son attachement avec la quarienne.

"Quoi qu'il en soit, connaissant... Elhe'Haria, elle voudra sans doute finir ce qu'elle a commencé. Et c'est là que les choses vont se gâter pour vous. Il y a de cela quelques mois, une mission dont il est fait mention dans le profil psychologique de Samus a été menée. Si vous ne connaissez pas SR388, c'est pour une bonne raison, elle n'existe pas. Du moins, officiellement. Il s'agit d'une planète située dans un nouveau système découvert il y a peu. La mission consistait à pourchasser une créature dont je vous passerai la description, vous devriez la trouver dans les rapports de mission que je vous transmettrait. Sur cette planète, le commando de Samus a découvert d'anciennes ruines bien plus anciennes que les prothéens eux même. Ils ont également découvert un composé étrange nommé Ezo-X aux propriétés extraordinaires."

Il marqua une pose pour ne pas noyer layla sous les information.

"Si ça ne tenait qu'a moi et au vu des horreurs que cela a engendré au sein de la faune et la flore, je le détruirais purement et simplement, mais le conseil n'est pas de cet avis et m'a chargé d'envoyer une expédition là bas pour mener une enquête et ramener des échantillons. Ils ne veulent pas prendre le risque que d'autres s'accaparent cette ressource et l'exploite contre nous.
Je pense qu'avec l'aide de la quarienne qui connait déjà les dangers et la topologie de cette planète et votre équipe, vous devriez pouvoir ramener des choses intéressantes. Prenez mille précautions, des armes, du matériel scientifique et des protection anti-radioactivité avant de partir. Nous vous fournirons tout ce qui est nécessaire et que vous demanderez.
"

Il se tourna de nouveau vers son terminal et pianota frénétiquement.

"Je vous ai transféré de manière sécurisé a votre vaisseau le fameux rapport. Potassez le en route. Cette mission est cruciale, je compte sur vous pour la mener à bien. Bonne chance."
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Azurya Fo'elis

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MessageSujet: Re: Convocation Urgente   Convocation Urgente I_icon_minitimeLun 13 Fév - 1:18

L’Ad Astra, les ailes déployées, volait avec une telle grâce qu’on aurait pu croire qu’il planait littéralement, tel un faucon qui épie l’horizon à la recherche d’une misérable proie. Ainsi le vaisseau s’immisça dans la zone sécurisée de la Citadelle, et avant même qu’il n’ait pu atteindre l’une des baies d’amarrage, on demanda authentification. Cela fait, le véhicule reprit tranquillement son cours et se posa sur l’un des multiples quais qui avaient été érigés à cet effet. L’atterrissage fut doux et sans perturbation.

La capitaine de l’Ad Astra, satisfaite, se releva avec une certaine fierté et parcourut le cockpit avant d’atteindre le sas principal. Elle enfila promptement une combinaison plus convenable, s’arma de son omni-tech et abandonna son véhicule derrière elle. Elle fut suivie par une demoiselle au teint bleutée qui l’imita avant de partir elle aussi.

- Tu as été formidable, Azu’, lança la sœur de ladite en souriant.

- C’est parce qu’on m’a bien montré que j’ai appris si rapidement.

Les deux asaris se regardèrent en souriant légèrement et franchirent la baie d’amarrage sans ne rien ajouter. Il régnait entre ces deux-là une chimie inégalable. Elles étaient sœurs, certes, mais ce terme n’était pas assez puissant pour étaler la réalité de leur relation. Elles étaient à la fois confidentes, amies, mères et conseillères. Et depuis l’incident sur Parnassus, le lien qui subsistait entre elles s’était accru, solidifié. Elles étaient devenues des indissociables qui ne passaient jamais plus d’une journée sans deviser ensemble. C’étaient des sœurs de sang, d’âme et, par-dessus tout, de cœur.

Ainsi traversèrent-elles les quais, dans la plus grande des quiétudes. Pour tout dire, cette section de la station spatiale était singulièrement vide : il n’y avait qu’elles, et quelques autres passants qui cheminaient hâtivement vers leurs véhicules respectifs. Mais cette non-abondance n’était pas tout à fait désagréable pour Azurya : depuis quelques temps, elle ne cessait de se laisser submerger dans des histoires plus ou moins catastrophiques; cet instant de sérénité et de paix était loin d’être superfétatoire ou inutile, même qu’il était fortement estimé.

Soit. Ensemble, elles s’avancèrent vers la seule issue qui permettait l’accès à la véritable Citadelle. Se tenant à côté de cette issue, un turien plutôt grand et curieusement bâti garantissait la sécurité et veillait à contrôler chaque entrée et chaque sortie. Un peu plus loin, deux hommes solidement armés discutaient ensemble, mais lançaient tout de même des regards furtifs en direction de l’accès. Même si cela faisait presque deux ans qu’elle n’avait pas mis le pied dans la station spatiale, Azurya se remémorerait néanmoins les modalités : elle marcha donc jusqu’au turien et, sans même les saluer, ce dernier entama les procédures habituelles :

- Vous ne portez aucune arme sur vous?

Azurya lança un regard interrogatif au gardien : donnait-elle l’impression qu’elle portait sur elles des armes de destruction massive? Sa combinaison était collée contre sa peau – celle de sa sœur aussi –, et il n’y avait rien qui pouvait témoigner d’un éventuel port d’armes à feu ou d’armes blanches. Étonnamment, le surveillant parut comprendre le regard de l’asari, et fit mine de passer à autre chose.

- Donc. Passez sous le scanner je vous prie. L’une après l’autre.

Ce fut Zephyra qui traversa l’accès en premier : sans encombre. Azuyra l’imita par la suite, mais alors que l’analyse de son visage était en processus, le terminal du turien se mit à scintiller étrangement. Le gardien fouilla donc promptement dans les données qui apparaissaient sur l’écran et son regard se méfia un peu plus lorsqu’il vit le visage d’Azurya paraître. Sur la photographie, on voyait clairement l’asari qui semblait fuir les autorités. Sous l’image apparurent ensuite une énumération d’infractions qui la perturba grandement.

- Vandalisme, transport de matériel illégal, fuite…

Les pensées d’Azurya s’ébranlèrent alors que des images du passé revenaient la hanter. Elle se revoyait, deux ans auparavant, dans l’obscurité d’encre de son laboratoire à travailler sur une intelligence artificielle. Elle revoyait les amas de produits illicites et la détonation qui avait détruit une partie de son atelier. S’ensuivirent l’arrivée de Samus, l’auto-destruction des lieux et une fuite acharnée vers les quais. Comment avait-elle pu omettre cette histoire, celle qui avait pourtant entamé une longue descente aux enfers? Comment avait-elle pu oublier sa rencontre avec la Quarienne?

Azurya abaissa aussitôt le regard. Ses yeux reflétaient la honte. Elle venait d’être piégée par sa mémoire, et voilà qu’on lui énumérait toutes les infractions qu’elle avait commises. Et bon dieu, le tout se déroulait devant sa sœur qui, impuissante, toisait la scène en ne comprenant rien.

- C’était il y a longtemps, monsieur, dit-elle la voix brisée par le déshonneur qui la heurtait. Je vous promets que j’ai --

- Ne gaspillez pas votre salive, interrompit le gardien en empoignant le bras de son interlocutrice. Veuillez me suivre s’il vous plaît.

- Je suppose qu’il est inutile de fuir…, marmonna-t-elle. Puis, elle se retourna prestement vers sa sœur et perpétua : Zephyra, reste ici. Je reviens bientôt…

- Ne lui faites pas de faux espoirs, madame. Ce sera les agents des services de sécurité qui décideront du châtiment le plus approprié. Rien ne vous dit que vous sortirez d’ici bientôt. Suivez-moi maintenant, et ne vous retournez pas.

Azurya et le surveillant marchèrent ensemble jusqu’à atteindre le quartier général des SSC. Le trajet fut tout sauf agréable : elle ne prononça pas le moindre mot et sa respiration saccadée exhibait la nervosité qui s’emparait d’elle. Le turien, quant à lui, se contenta d’éteindre la crosse de son fusil à pompe avec l’une de ses mains; son autre main, elle, était déjà affairée à retenir Azurya. D’ailleurs, cette dernière ne tenta pas une seule fois de s’échapper de la prise du gardien, et jugea plus sage de ne pas faire de mouvements brusques qu’elle regretterait par la suite. Le juge serait peut-être plus clément, qui sait?

Destination atteinte, on l’apporta dans une cellule temporaire où elle s’avachit, battue par l’angoisse. Elle resta étendue ainsi plusieurs minutes – presque une heure –, jusqu’à ce que quelqu’un autre agent de sécurité vienne la chercher. Elle fut guidée vers une salle encore plus restreinte, munie d’une simple table et de deux chaises. Elle prit place sur l’une d’entre elles et le gardien fit de même. Il s’agissait d’un humain d’une cinquantaine d’année, aux cheveux grisonnants, aux yeux d’un vert presque chimérique. Ce fut d’ailleurs lui qui entama l’interrogatoire :

- Alors, mademoiselle Fo’elis, Azurya si je ne m’abuse. Il semble que vous ayez plusieurs antécédents criminels à la Citadelle. Bien que vos infractions aient eu lieu il y a plus de deux ans, la justice doit tout de même être rendue, n’est-ce pas? Quelque chose à dire pour assurer votre défense, mademoiselle Fo’elis?

- Vous avez des preuves de ce que vous énoncez, monsieur? se questionna-t-elle innocemment en sachant pertinemment qu’il devait y avoir un éventail de preuves contre elle.

- Bien évidemment, railla-t-il. Déjà, l’appartement que vous avez fait exploser était loué à votre nom, et plusieurs témoins affirment vous avoir vue sur le vif. Par ailleurs, nous avons retrouvé plusieurs holographies de vous sur le lieu de la détonation.

- Et s’il ne s’agissait pas de moi? s'hasarda-t-elle.

- Il s’agit évidemment de vous. Peut-être que vos paroles ne l’avoueront jamais, mais votre corps en dit beaucoup plus que ce que vous pensez, mademoiselle Fo’elis. Lorsque vous avez répondu à ma question, vos yeux ont parcouru le plafond, signe de mensonge. Et je vous prie, cessez de masser votre main gauche de cette façon : les menteurs ont exactement cette fâcheuse manie quand ils essaient de se réconforter.

- Eh bien…

- N'ai-je pas raison? Il est inutile de mentir avec moi, coupa l'humain avec une telle violence qu'Azurya s'enfonça un peu plus dans sa chaise. Maintenant, suivez-moi. Nous allons vous enfermer quelques heures afin que nous puissions discuter de votre sentence. Car oui, il y aura sentence.

Elle baissa la tête de nouveau, mais cette fois-ci avec une honte encore plus flagrante. Sans tenter de fuguer, elle suivit le gardien comme s'il s'agissait de son maître. Elle marchait nonchalamment, chacun de ses pas s'écrasant contre le plancher. De tout le trajet, elle ne leva pas la tête, se contentant d'observer ses pieds apparaître et disparaître. Gauche, droite… Gauche, droite…

Plutôt que de se rendre en direction des cellules de détention provisoires, ils se dirigèrent plutôt vers l'autre extrémité du couloir, là où étaient établis plusieurs bureaux. Ce fut d'ailleurs à cet endroit qu'ils cessèrent brusquement de marcher.

- Je dois dire deux mots à un autre agent. Reste ici, annonça le gardien. Et si jamais vous essayez de fuir… Non, à votre place, je ne tenterais pas. Pas du tout.

L'homme toqua à la porte d'un bureau et y pénétra aussitôt. En effet, Azurya aurait pu essayer de fuguer pour retrouver temporairement sa liberté, mais dans de telles circonstances, il es évident que les conséquences seraient trop lourdes à supporter. Elle se ravisa donc et s'adossa lâchement contre le mur, à attendre la venue du surveillant et à espérer que son châtiment ne soit pas si radical. Mais elle fut soudainement propulsée hors de ses pensées lorsqu'elle entendit un nom qui la fit frémir : Samus… Samus Elhe'Haria.

Elle crut tout d'abord rêver, mais revint à la réalité au moment où elle entendit ce nom une seconde fois. Elle apposa son oreille sur la porte de l'office d'où semblait provenir la fameuse conversation et tenta d'écouter ce que les gens à l'intérieur racontaient. « Elhe'Haria », « Samus a découvert »… Samus. Azurya ne rêvait. Ne voulant pas attirer les foudres de quiconque, elle se recula un peu. Au même moment, du bureau de Chellick émergea une dame à la chevelure brune et au regard puissant. Elle négligea les bonnes manières et les salutations et, dans l'espoir de pouvoir la questionner avant que l'interrogateur la retrouve, elle parla :

- Je ne vous connais pas. Vous ne me connaissez pas. Mais vous connaissez Samus.

Pour Azurya, prononcer le prénom de Samus était un sentiment singulier. Se mélangeaient dans sa tête la nostalgie, le désir de la revoir un jour et l'espoir de pouvoir revivre des aventures à ses côtés. Elle se surprit d'ailleurs à frissonner, mais ne tarda pas une seconde de plus avant de continuer :

- Vous savez où elle se trouve? demanda-t-elle. Je ne vais pas le cacher : je vous ai écoutés. J'ai tout entendu, enfin… J'ai capté certaines phrases de votre conversation. Psychopathe? Elle va finir ce qu'elle a commencé? Elle va bien? Par la déesse, que se passe-t-il? Son ton de voix s'était curieusement amplifié, et conscience du fait, elle se remit à chuchoter. Si elle ne va pas bien, si elle est disparue, elle doit être retrouvée. Je la connais… Du moins, je l'ai connue. J'ai vécu avec elle. Je… Elle s'arrêta brusquement, comme si elle voulait retrouver la maîtrise de ses émotions. Si elle ne va pas bien, si elle est disparue, je dois venir.

Peut-être était-ce trop soudain, peut-être était-ce inapproprié? Mais dans l'immédiat, cela n'importait peu pour Azuyra. Si Samus était en danger, elle devait être mise en sécurité.
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Layla Archer

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MessageSujet: Re: Convocation Urgente   Convocation Urgente I_icon_minitimeMer 15 Fév - 15:56

Layla n'eut pas besoin d'attendre longtemps la porte s'ouvrit laissant sortir... un Volus. Une race très douée pour la finance et le commerce mais difficile de faire plus associable qu'eux. Ils n'aimaient pas les humains, ce n'était un secret pour personne. Pour eux, l'Humanité n'était qu'un tas d'opportuniste et que c'était à eux d'avoir un siège au Conseil et pas un humain. Et puis si ils étaient vraiment des expert en finance et commerce, ils devraient savoir que c'est l'opportunisme qui paie non?

La jeune humaine, vêtue comme une Quarienne mais sans masque croyait que les Volus étaient légèrement xénophobe. Soyons honnête, si les Volus étaient à la place des Humains, ils considéreraient que le fait de se retrouver aussi rapidement dans le haut du tableau avec des "monopoles" un peu partout, ils ne s'en plaindraient pas. Xénophobisme ? peut être. Jalousie ? Assurément !

Bref le Volus sortit en regardant Layla et disant sur un ton de mépris "une humaine". Elle aurait voulue répondre une phrase du genre "Vous avez reconnue ma race ? On se fait tellement discret pourtant !" juste pour le titiller un peu. Mais elle n'était pas là pour rire. Elle entra dans le bureau de Chellick qui l'invita à s'assoir, ce dont elle ne se priva pas.

L’Exécuteur entra directement dans le vif du sujet avec une mine sérieuse. Layla aimait bien que les gens disent directement ce qu'ils veulent au lieu de tourner autour du pot. Il parla de la destruction de Purgatory il y a quelques mois, supposant que Layla était déjà au courant, supposition qu'elle affirma en hochant la tête en signe d'affirmation.

Il parla d'une mission qui aurait pour couverture de jouer les vaisseaux de sauvetages afin d'aller sur la station, enfin ce qu'il en reste. Mais officieusement, ça serait une mission dangereuse et bien rémunérée. Layla n'était pas une personne à travailler uniquement pour se faire de l'argent, sinon elle accepterait les missions de tous ceux qui auraient les moyens de payer. Or elle ne se limite qu'aux gouvernements et aux grandes entreprises. Mais elle n'était pas non plus une personne qui crache sur l'argent. L'honneur tous ça c'est bien joli, mais ça remplie pas les assiettes de son équipage. C'est juste un bonus.

Bref, elle accepta en disant que ça devrait valoir le coup pour lui faire zapper deux semaines de vacances paradisiaques. Chellick parla. Layla devait récupérer une Quarienne du nom de Samus Elhe'haria. Elle était sur la station quand elle explosa pour une raison d'ailleurs toujours inconnue. Il y avait des chances qu'elle soit morte, surtout après tout ce temps mais Chellick n'y croyait pas, disant qu'elle "avait de la ressource". Il était vrai que Purgatory était à la base un vaisseau de transport de bétail en stase cryogénique, un système ne demandant que très peu d'énergie avec souvent des batterie longue durée individuelle. Donc, c'était théoriquement possible qu'une personne assez douée pour activer ce système survive à la destruction de la station... en théorie. Le Turien pianota sur son ordinateur pour transmettre à l'humaine la fréquence de la balise de l'armure de la Quarienne avant de dire que si elle n'avait rien trouvée au bout d'une semaine, elle pouvait rentrée.

Layla resta silencieuse, jusqu'à ce que l'Exécuteur lui passe un datapad et surtout quand il dit que la commandante devrait faire tout ce que Samus dira. Elle allait parler. Mais au moment où elle allait dire "Quoi ?!", le Turien lui fit un signe de la main pour qu'elle se calme avant de dire que le datapad renfermait des informations sur la Quarienne.

La commandante lue, principalement son profil psychologique. Comportement instable, violence amplifiée, peu de considération pour sa vie... Elle regarda Chellick avec un air de dire "c'est une blague?" avant de parler :


"En sommes, vous me demandez d'obéir à la "Jack" des Quariens? Elle aussi elle est tatouée de partout?"

Bien sûr, Jack était une des pires criminelles de la Galaxie, Samus non, bien que d'après ce qui est marquée sur le datapad, partout où elle va, ça explose après son passage. Peut être que c'était elle qui avait fait exploser Purgatory... Chellick parla après que Layla posa le datapad, disant qu'il n'était pas vraiment d'accord avec ce qui était écrit la dessus, elle avait changée à cause d'un tas de bouleversements, mais ce n'était pas une psychopathe. Il faut juste être patient.

Pourquoi patient? Elle n'allait pas seulement la récupérer et la ramener? Et bien non, Samus aura probablement en tête de terminer une mission sur une planète inconnue répondant au doux nom de SR388. Samus devait pourchasser une créature et elle y découvrit des ruines datant d'avant les Prothéens. Une personne "normale" aurait été plus ou moins secouée par cette annonce, mais pas Layla qui était déjà au courant de ce genre de révélation, ayant elle aussi trouvée de nombreuses ruines "pré-Prothéenne". Chellick devait être au courant, c'est surement pour ça qu'il avait fait appel à Layla... ou alors parce que c'était la seule "citoyenne d'honneur" non-Quarienne de la Flotte Nomade et que cela serait un plus car elle était sans doute la seule personne à bien connaître les Quariens comme le prouve sa tenue. Mais dans les quelques informations sur Samus qu'elle avait lue, elle ne semble pas être en bon terme avec la Flotte Nomade et encore plus avec les Galariens.

Bref Chellick poursuivit disant que Samus avait trouvée de "l'ézo-X", une variante de l'ézo standard avec des propriétés extraordinaires d'après le Turien... qui rajouta que si ça ne tenait qu'à lui, il aurait tout détruit. Mais le Conseil veut un échantillon pour ne pas que d'autres le trouve et exploite sa puissance contre le Conseil.

Après que Chellick dit qu'il fournira tout le matériel nécessaire que l'Humaine demandera, transféra les dossiers sur la planète et souhaitait bonne chance la commandante humaine parla à son tour :


"Matériels radioactifs, créatures dangereuses, Quarienne instable dans les bras... Vous ne m'envoyer que dans des endroits sympa Chellick! J'espère que cette Samus en vaut le coup."

Après avoir saluée l'Exécuteur, Layla sortit du bureau et fut interpeller par une Asari qui disait que Layla connaissait Samus. Layla fut surprise et elle ne peut même pas en placer une tant l'Asari bombardait l'Humaine de question sur la mystérieuse Quarienne. Mais dans ce torrent de paroles, Layla retint plusieurs choses. D'abord, cette Asari connaissait Samus, plutôt bien même puisqu'elle avait vécu avec elle. Une ex-petite amie peut être. En tous cas elle voulait venir. Dans un certain sens, elle pourrait être utile à Layla afin que cette dernière puisse mieux cerner la Quarienne.

L'humaine fit quelques pas en arrière pour revenir dans le bureau de Chellick et lui parla :


"Un conseil personnel : Revoyez la sécurité ici, les portes sont trop fines !"

Dit-elle en tirant doucement l'Asari vers elle pour la montrer au Turien qui manifestement la connaissait.


Dernière édition par Layla Archer le Lun 11 Juin - 19:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Convocation Urgente   Convocation Urgente I_icon_minitimeMer 15 Fév - 20:08

Alors qu'il était posé sur son siège l'air pensif, le regard du turien fut attiré par le terminal affichant l'holocamera de sécurité donnant sur l'entrée de son bureau. Constatant le grabuge, il soupira et se leva pour sortir. Peu de temps après, la porte se rouvrit derrière Layla, dévoilant Azurya en train de se débattre avec deux gardes. Après quelques secondes silencieuses de flottement qui parurent une éternité, la capitaine s'approcha de Chellick.


"Un conseil personnel : Revoyez la sécurité ici, les portes sont trop fines !"

Chellick regarda son interlocutrice puis Azurya pour terminer sur les gardes qui semblaient tout trois tétanisés et figés dans leur position, tels des garnements pris sur le fait. L'executeur croisa les bras en se raclant la gorge. Les deux gardes se mirent maladroitement au garde à vous.

"Je m'en occupe messieurs, pour le moment disposez, on reparlera de ça plus tard."

"Bien monsieur!" répondirent-il en concert avant de disparaitre rapidement sous le regard blasé du chef du SSC.

"Bien, je ne pensais pas vous revoir un jour Azurya Fo'Elis. Ce n'est pas très avisé de votre part de nous rendre une visite sur la citadelle."

Voyant que l'Asari se renfrognait, peut être étonnée par le fait que Chellick se souvenait de son nom, il souria et la présenta de la main.

"Capitaine, je vous présente Azurya Fo'Elis... Une amie de Samus. Une de ses "mauvaises" fréquentation.". Il avait bien insisté sur le mot "mauvaise" pour bien éxagérer le trait. Bien que l'Asari avait un casier judiciaire plutôt bien rempli, elle n'était qu'une petite joueuse de bac à sable comparé aux grands pontes et ordures auxquels Chellick avait l'habitude de se confronter.

Alors qu'il allait faire signe a d'autres gardes de l'embarquer et de la mettre en cellule, il regarda avec insistance l'asari et prit un air conspirateur.


"... je me demande si c'est une bonne idée mais..."

Il se tourna vers Layla.

"Excusez moi capitaine, mais vous avez une place supplémentaire au sein de votre vaisseau? Cette Asari ici présente pourrait vous être utile avec Samus."

Puis il plomba Azurya d'un regard lourd.

"A moins que notre amie préfère le confort d'une bonne cellule, d'un procès et surement d'un séjour offert dans un complexe pénitencier Turien?"

La jeune Asari fit un signe de tête négatif et regarda inquiète l'humaine.

"Je m'en doutais, vous m'épargnez de la paperasse. Dépéchez-vous de faire votre choix capitaine avant que je ne change d'avis."

Chellick connaissait la relation qui s'était instaurée entre Samus et Azurya, mais le fait qu'elle accompagne Layla était un véritable coup de poker qui, il l'espérait, aurait un impact positif sur la quarienne. La capitaine saurait-elle gérer ses atouts?


[Suite du RP dans la nébuleuse du Sablier.]
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