Dans un coin bruyant de l’After life, lors d’une soirée comme les autres sur Oméga.
Un butarien était accoudé au bar, le bougre était resté immobile
pendant un bout de temps, le dos tourné à la salle et le regard perdu
au fond d'un verre vide.
Un Vorcha se dirigea vers lui, ils
échangèrent quelques phrases couvertes par la musique de l'After life
puis le Butarien lui remis un genre de boîte métallique de faibles
dimensions, le Vorcha eu un sourire satisfait et quitta l'endroit
rapidement.
Kwabar soupira, encore une petite affaire
rondement menée, depuis quelques temps déjà la demande en stabilisateurs
de visée et modules de rechambrages ne cessait de croître, de quoi lui
assurer un petit revenu, rien de mirobolant mais quand même.
Le Butarien poussa un grognement en remplissant une nouvelle fois son verre, quel gâchis tout de même, ses stocks pleins à craquer de matériel « raffiné » , « délicat »… de vraies « œuvres d’arts » en somme, mais non les seuls clients qui daignaient faire affaire avec lui ne voulait s’offrir que de vulgaires pièces que n’importe quel ferrailleur aurait pu leurs fournir.
Il se retourna pour embrasser la salle du regard et aperçu quelques tables ou
une poignée de mercenaires&chasseurs de primes& pirates et tout le reste semblaient converser, il grogna en se rendant compte qu’un certain nombre d’entre eux étaient des humains...
Les affaires avec
les humains c'est jamais simple, à tout moment ils peuvent décider de ne
pas / plus payer, d'inviter des amis dans un lieu de transaction ou de
changer les règles à leurs guises.
Mais bon, les temps et les finances étant ce qu'elles sont, on ne crache pas sur des clients potentiels.
Le
butarien attrapa l'avant bras d'une serveuse Asari qui passait par là
et lui demanda de lui apporter un autre verre d'un truc pas trop cher pour patienter, en espérant que le bouche à oreille fonctionnait toujours aussi bien dans le coin et que certains artistes en mal d’instruments de qualités pour accomplir leurs chefs d’œuvres de mort et de destruction viendrait faire affaire avec lui, le vendeur d’arme du marché noir.