{Validé} Kali'Zeedra.

La curiosité est un vilain défaut. Ou du moins, c’est ce que veut le proverbe. Mais c’est ce trait de caractère qui permet les avancées technologiques. Enfin, ce trait de caractère ou la découverte de ruines prothéenes. Quoi qu’il en soit, ce trait désigne plutôt bien Kali. Là où beaucoup voient en leur pèlerinage une épreuve, un moment difficile à surmonter, Kali voit cela comme une chance, une opportunité. Une occasion de quitter la flotte pour découvrir la galaxie, de rencontrer d’autres races, le tout pour recueillir de nouvelles connaissances, augmenter son savoir. Si cela peut aussi profiter à son peuple, ce n’en est que mieux, mais ce n’est pas vraiment son objectif principal. Là où le pèlerinage est censé être une entreprise altruiste, pour l’intérêt commun des Quariens, elle y cherche aussi quelque chose de plus personnel. Une occasion de voir l’univers à travers d’autres yeux. De ne plus se limiter à ce qu’on lui à enseigner à bord de son vaisseau natal. Une vie qui comporte un autre sujet que la survie, le rationnement ou les Geths.

Kali est assez naïve et optimiste, mais elle n’est pas stupide pour autant. Elle sait que la galaxie regorge de dangers, tout Quarien qui part en pèlerinage sait que l’entreprise est très risquée. Chacun sait qu’il est probable qu’il ne survive pas à ce rite de passage, au combien important. La règle d’or est de se rendre utile. Tout est limité, alors il faut prouver que ce que l’on consomme n’est pas perdu. C’est le but du pèlerinage, toute une symbolique visant à prouver son utilité, mais surtout sa dévotion en vers son équipage, son capitaine, son peuple. Mais Kali n’est pas pressée de rejoindre son futur vaisseau. Bercée par de nombreuses histoire sur la galaxie, d’aventures et autres, l'idée de rester cloîtrée dans un même vaisseau de la flotte pour toujours ne l'excite pas vraiment. C’est donc avec de l’espoir mais aussi de l’excitation qu’elle espère vivre peut-être, de semblables péripéties. Mais dans une certaine limite seulement, cas elle n’apprécie pas tellement la violence.

Kali n’a pas de réel talent martial. Elle a apprit à magner une arme, mais n’a jamais réellement excellé dans la chose. Davantage intéressée par la mécanique, mais aussi la science et tout ce qui concerne la haute technologie, elle fut dé lors destinée à la mécanique et la recherche. Montrant des capacités rares dans ce domaine, elle est considérée comme un grand espoir par la flotte nomade. Mais il y a de nombreux jeunes talentueux, et les traditions sont ce qu’elles sont. Le pèlerinage est obligatoire pour tous, même les enfants d'Amiraux.

Elle n’est pas non plus très intéressée par la politique. Peut lui importe que celle-ci concerne la flotte ou l’espace concilien lui même. Du moment que les décisions ne l’affectent pas directement, elle n’est pas intéressée par la chose. Elle préfère se concentrer sur sa quête. Celle-ci possède un objectif bien vague. Elle est en effet animée d’une soif de connaissance. Une galaxie entière s’ouvrant à elle, les limites sont très difficiles à percevoir. Mais reste à voir si cette passion n’est pas un danger pour elle.

Le physique des Quarriens est emplit de mystères. Que se cache-t-il donc sous cette armure ? Dans cette combinaison ? De quelle vue nous prive leur système immunitaire défaillant ? Les Quariens n’enlèvent que très rarement leur combinaison, et pour cause, cette opération est dangereuse. Ces combinaisons existent pour une raison précise. Les Quariens possèdent un effet un système immunitaire peu développé, en cause, leur planète d’origine aujourd’hui occupée par les geths, était en effet elle même pauvre en bactéries et autres agents pathogènes. Après des siècles d'exil, de confinement dans des vaisseaux et combinaisons aseptisés, la situation n’a fait qu’empirer. Ce qui rend même un retour à une vie normale hypothétique sur leur planète natale, compliqué.

En ce qui concerne les combinaisons elles-mêmes, elles sont morphologiquement très semblables entre les individus du même sexe. Bien entendu, ces même individus ont des tailles et morphologies quelque peu variables, mais il est globalement difficile pour un individu d’une autre race de réellement les différencier, sauf si signes distincitfs. Les combinaisons n’ont pas vraiment pour but d’être esthétiquement appréciables, mais visent avant tout le confort et surtout l’efficacité, la sécurité. Sa combinaison est sans doute le bien le plus précieux d’un Quarien, car elle est l’instrument même de sa survie.

Les couleurs peuvent changer, quelques différentes modifications peuvent apparaître, mais globalement, la combinaison change rarement de son état initial car essayer de la modifier est risqué. La combinaison de Kali de déroge pas à la règle. Elle est parfaitement classique. C’est une combinaison moulante qui épouse parfaitement ses formes, plutôt avantageuses, de la Quarienne. Elle présente en effet un silhouette svelte mais tout de même dotée d'attributs jugés agréables à la vue. Kali est de taille moyenne, elle ne tranche pas là non plus avec l’habituel. Sa combinaison est dans des couleurs plutôt sombres, bien que ce soit là l’une des seules choses modifiables sans danger.

L’histoire de Kali n’a rien d’extraordinaire, car elle ne fait que commencer. La vie en bulle d’un enfant Quarien ne présente aucun réel intérêt, si ce n’est qu’elle prépare à une vie de confinement. Privés d’air libre de réelles senteurs, d’une partie même de ce qui fait l’essence de la vie, les Quariens ont la malédiction, tout comme les Volus, d’avoir un système immunitaire déplorable. De ce fait, et parce que la fabrication d’une combinaison est une entreprise coûteuse et difficile, les Quariens n’obtienne la leur qu’a la fin de leur croissance. Ainsi, il n’est pas réellement intéressant de développer la vie en stase, coincée dans une bulle aseptisée. Cette étape, aussi désagréable et frustrante que nécessaire, est le lot de tous les enfants Quariens depuis l’exile de leur patrie d’origine. Mais ils sont responsables de leur propre malheur, puisqu’ils ont crée les Geths. Ils sont même les premiers à avoir attaqué leurs anciens esclaves robotiques. Mais la guerre perdue, la flotte nomade ère depuis des siècles dans l’espace tout en espérant un jour retrouver la terre perdue.

Les débats politiques et stratégiques font vibrer les nombreux vaisseaux de la flotte. Certains estiment qu’une guerre ouverte contre les Geths est nécessaire. D’autres qu’il faut travailler à la colonisation d’une nouvelle planète. Les arguments fusent des deux côtés et les deux parties estiment avoir raison. Quoi qu’il en soit, cela n’intéressait pas vraiment Kali. Certes le futur de sa race lui importait. Mais les discussions interminables semblaient ne mener à rien. C’était trouver une solution concrète qui l’intéressait. Une innovation technologique pouvant servir d’arme contre les Geths. Bien que n’aimant pas la violence, elle était là davantage pour l’action. Il était vrai que plus les siècles passaient, plus les chances de retrouver leur monde d’origine étaient faibles. En effet, les lois de la flotte ne permettaient pas un renforcement des Quariens, alors que les Geths n’avaient eux aucune limite.

L’acquisition de sa combinaison fut une première révolution dans sa vie. La découverte de lieux inexplorés dans le vaisseau, son fonctionnement, la raison derrière se vrombissement perpétuel, celui des moteurs. Le fonctionnement derrière ce qui était son lieu natal. Sa planète à elle. Non pas un monde utopique perdu, mais sa réalité concrète. C’est ainsi qu’elle s’intéressa très vite à la mécanique. Mais surtout au développement technologique, la science derrière le fonctionnement plutôt que la maintenance de celui-ci, bien qu’elle en soit capable elle-même. Ses faibles capacités au combat confirmèrent cette voie vers la quelle elle semblait toute destinée. Ainsi elle étudia sérieusement, avec des maîtres efficaces. Les Quariens étaient un peuple très avancé. Avec de très maigres ressources, ils arrivaient pourtant à faire des miracles, des prouesses dont aucune autre race n’aurait été capable.

Forte de bons résultats, elle était considérée comme un élément prometteur, mais cela ne lui permit pas de déroger à la tradition. Celle de procéder au pèlerinage, rite Quarien en place depuis l’exile, voilà plusieurs siècles. Ainsi, motivée mais non sans appréhension, par cette perspective, celle de quitter ce vaisseau dans le quel elle avait passé toute sa vie, elle prit le chemin de la planète habitée la plus proche du lieu de passage de la flotte. Elle était libre d’aller où elle voulait. Elle devait seulement accomplir ce devoir, celui de partir un moment pour revenir adulte et contribuer à la flotte d’une manière ou d’une autre. Cette perspective, effrayante pour beaucoup, était excitante pour la jeune Quarienne. Restait à voir si la galaxie tiendrait toutes ses promesses.

Aucun en particulier, si ce n'est qu'elle est un peu trop curieuse ce qui est susceptible de lui attirer des ennuis.