[validé]Fergus Victawrian

« Identité & informations de base. »

Nom complet : Fergus Victawrian
Sexe : Masculin
Race : Turien
Âge : 35 ans
Profession : Pirate
Vaisseau : Aucun en particulier, Fergus est un parasite ; il s'incruste à bord des vaisseaux et part sans laisser de mot sous son oreiller.
Grade, rang : Passeur
Groupe : Êtres hostiles

« Description plus étoffée. »

Caractère :

D'aucuns qualifieraient Fergus de monstre sans cœur… bien qu'ils puisent leur inspiration dans un ramassis de conneries racistes, leur jugement n'est pas vide de sens. D'autres souligneront sa nature professionnelle. Ceux-là sont des hypocrites. Pro, hein ? Fergus n'aime pas ce terme. Il sous-entend que rien n'est plus important à ses yeux que le travail bien fait. Quand vous chantez ça à un client, je suis un professionnel, il s'imagine des trucs improbables. Genre, que vous aimez votre boulot au point d'en crever, et que vous le ferez pour une paie de misère. N'importe quoi ! Bon, c'est peut-être vrai pour la majorité des turiens qui sont dotés d'un sens de l'honneur illogique et inébranlable mais pas pour lui. En devenant pirate, Fergus a piétiné sa dignité. Il a craché sur ses vieux principes et tourné le dos au passé. Je ne dis pas que son humanité est partie aux ordures… de temps à autres, il est capable de compassion. Les horreurs qu'il a commises le lancinent comme une épine dans le dos. Mais cette foutue épine imaginaire, il aura beau contorsionner ses bras dans tous les sens, jamais il ne réussira à l'arracher.

Fergus l'a appris en assouvissant sa vengeance : qu'importe vos actes futurs, ils ne changeront rien à ceux que vous avez déjà accomplis. Hin hin… à quoi bon se tourmenter si le passé reste immuable ? Voilà sa nouvelle maxime. Voilà pourquoi il agit de manière impitoyable. Le turien l'enseigne au reste de l'univers, d'une façon très personnelle. Il s'applique à ce que chacun connaisse la merde dans laquelle il s'enfonce. Les dégâts collatéraux, il s'en fout, et il méprise les êtres trop faibles pour s'y soustraire : qu'ils meurent décemment, ce sera un début (ou une fin en l'occurrence). Je ne crois pas qu'un motif tortueux puisse justifier la mécanique de Fergus. Il n'y a pas de plan à long terme. Il n'y a pas de sombre dessein. Il y a juste un demain, et pour que ce demain soit meilleur qu'aujourd'hui, il se simplifie la vie. Tuer un homme est mille fois plus accommodant que le corrompre. On fait plus facilement confiance à un cadavre qu'à un prétendu allié.

Physique :

Fergus est beau, pour un turien. Il attire, comme les pôles nord et sud d’un aimant, comme une ampoule attire son contingent de moustiques. Remplacez les insectes par une horde de turiennes en chaleur maintenant… vous saisissez l’image ? Mais ça, c’est le point d’vue turien. C'est-à-dire que pour toute autre espèce intergalactique Fergus est et restera affreux. Avec leur peau graveleuse, nippée de crevasses et d’excroissances, les turiens ne figurent pas dans le top 3 des aliens les plus sexys d’la galaxie. Il est difficile pour eux de se mesurer à l’idéal asari ou humain. Ah, même les hommes poissons voient leur côte en hausse ces derniers temps ! Fergus peut comprendre l’intérêt porté aux deux premiers, mais pour les drells c’est une autre histoire. La vue de leurs yeux globuleux et de leurs écailles visqueuses suscite en lui un profond dégoût. Leur dramatisation quasi génétique, une envie de génocide chaque fois qu’un spécimen drell écarte les lèvres de plus de deux centimètres. Fergus se fiche pas mal que la moitié de l’univers le prenne pour un laideron, mais passer derrière la poiscaille lui est insupportable.

Fergus ne commettra pas l’injure de comparer leurs deux espèces mais, pour la forme, il le fera quand même. Il est plus grand. Plus fin. Sa silhouette filiforme renforce sa taille de géant, c’est un trait commun à tous ses frères turiens. Les turiens sont plus maigres qu’un humain famélique étiré comme un vieux chewing-gum, la texture caoutchouteuse en moins. Leur peau ressemble à des bouts d’écorces emboîtés. Comme un puzzle. Bah, il ne faut pas trop compter sur sa protection : la corne fait un bon bouclier anti radiations mais contre les balles, ils ne sont pas mieux lotis que les humains. Fergus a déjà vu des turiens épluchés comme des oranges dans les salles de tortures kroganes. C’était moche.
Le visage de Fergus est recouvert d’excroissances qui s’allongent au fil des ans et atteignent aujourd’hui une bonne trentaine de centimètres. Son profil, taillé au burin, compte quelques cicatrices bien dégueulasses. Il a le teint gris, argenté par endroits mais dénué des classiques tatouages turiens. Fergus ne revendique pas ses origines. A la place des peintures coloniales, des pièces de métal sont clouées sur son corps. Elles proviennent toutes d’armures et de vaisseaux ennemis. Fergus porte au nez la seule exception à cette pseudo règle : un anneau en or. On murmure que le débris vient de son vaisseau familial, mais ce ne sont que des rumeurs.

Biographie :

Comme beaucoup de turiens, son existence se résume à un bref cursus militaire. Il n’y a pas grand-chose à greenire sur l’enfance de Fergus. Des détails, rien qui ne mérite sa place dans cette biographie… allons donc à l’essentiel : il est né à bord d’un vaisseau de guerre turien qui l’a vu grandir. Son nom ? Le Ballista. Fergus a visité deux, trois colonies sans jamais se sentir à l’aise sur la terre ferme. Le Ballista lui tenait lieu de foyer, de terre d’asile et d’académie. C’était un mastodonte volant – et imposant, ça, il l’était ! Pas discret pour un clou. L’envoyer en reconnaissance, c’était comme prendre un porte-voix pour gueuler à tous les pirates du système qu’on venait leur botter l’cul. Peu d’entre eux croisaient sa route. Moins encore en réchappaient. Sa puissance de feu était encore plus légendaire que sa lenteur : il ne ratait jamais sa cible. Un capitaine assez stupide pour l’affronter n’avait pas la moindre chance, même contre un coucou de l’alliance. Fallait pas titiller les mandibules de papy turien et espérer s’en sortir indemne !

La discipline régnait à bord du Ballista. Se soustraire aux ordres était impossible, sinon impensable. La subordination : c’était elle, la dame et la maitresse de l’équipage. Elle vous faisait des coups d’pute, vous boudait, vous étrillait jusqu’à l’épuisement mais vous tiriez toujours une grande satisfaction de ce dur labeur. Fergus n’échappa pas à la règle. Il garde de très bons souvenirs de ses quinze premières années. Son plus grand regret fut de quitter le vaisseau pour faire ses classes : il n’a jamais remis les pieds à bord. Le Ballista fut détruit sept ans plus tard alors qu’il suivait sa formation militaire.
Fergus se surpassa. Un bon soldat était capable d’assimiler rapidement les bases mais un officier, lui, savait courber et faire courber l’échine. C’était cette qualité que chérissaient les grandes pontes turiennes et c’est cette qualité qui propulsa Fergus vers les meilleurs grades. Il devint un officier compétent, avec bon entraînement derrière lui. Ce n’était pas le gratin du dauphinois martial mais il en imposait. Bien qu’incapable de tirer sur une tête d’épingle depuis la base opposée, il savait exactement quel homme assigner à la tâche.

Dix-sept années de service, c’est tout ce qu’il offrit à l’armée turienne. Puis il déserta. Nulle ne s’y attendait. Les rares fois où Fergus s’était projeté dans l’avenir, il se voyait à la tête d’un commando, libérant des planètes assujetties par l’ennemi ou pourchassant des pirates jusque dans les systèmes inconnus. Il fallait renoncer à ces espérances d’ado pré-pubère et se lancer dans la dure réalité : l’avenir ne se jouait pas au quasar.
Il y avait une explication à sa désertion. Alors que Fergus menait à bien une opération de routine, des données le concernant personnellement passèrent entre ses mains.
Il avait découvert les responsables du crash du Ballista. Des noms. Des lieux. Des listes de produits illégaux. Autant d’informations qui l’entraînèrent au cœur du marché noir et de la piraterie… Fergus abandonna tout. Il mit lui-même la main à la pâte, et tout ça rien que pour assouvir sa vengeance, s’il vous plaît. Lorsqu’on voit un nom connu tout tourne vite à l’obsessionnel. Le turien contribua aux pires intrigues bannies par le conseil pour remonter le filon. Plus il approchait de ses Némésis, plus les remords s’estompaient.

Quand Fergus écrasa ENFIN les caïds du peloton pirate, il était devenu pire qu’eux, c'est-à-dire meilleur pirate qu’ils ne l’auraient jamais été. La rage accumulée pendant ces trois années de recherches incessantes ne désenflait pas. Le Ballista était vengé, certes, mais notre officier corrompu n’aurait pas l’occasion de s’en vanter. Il avait rejoint le fleuron du crime. Tout ce qu’il haïssait autrefois lui tendait chaleureusement les bras, et il plongeait dans cette crasse comme dans du vin. Aujourd’hui Fergus touche à toutes les couches du cloaque crapuleux. Il fait passer des marchandises de contrebande, des armes et même des colons, d’où son surnom de « passeur ». Le turien donne et reçoit des dizaines de contrats par semaine, qui vont du chaperonnage d’opérations au massacre de colonies. Il rassemble depuis peu des aliens de tout poil pour former l’embryon d’une flotte pirate. Alors, qu’attendez-vous ? Rejoignez les bancs de la piraterie : une paie honorable, des perspectives de carrière enrichissantes, une reconversion professionnelle à votre portée !

Traits distinctifs : Aucun, si ce n'est l'absence de tatouage et les pièces de métal clouées sur son visage.

« Équipements & combat. »

Armes	Fabriquant
Fusil d’assaut	Haliat Armory
Pistolet silencieux	Haliat Armory
Couteau de combat	TurB[r]o Industries
Grenades	Fabrication artisanale

Equipement	Fabriquant
Armure silverback	Hahne-Kedar
Casque amovible	Hahne-Kedar
Omnitool	-

Spécialité : Soldat.