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MessageSujet: Lieux particuliers   Lieux particuliers I_icon_minitimeMar 9 Aoû - 20:56

LIEUX PARTICULIERS


  • Sommaire :

    Rakhana
    Tuchanka
    Le voile de Persée
    Aéïa
    Haestrom
    Horizon
    Illium
    Korlus
    Freedom's Progress
    Pragia
    Oméga
    Purgatory
    Ilos
    Virmire
    Mnémosyne
    Aïté
    Zorya
    Bekenstein
    Arathot


RAKHANA

Il fut un temps où les plaines arides de Rakhana, planète d'origine des Drells, regorgeaient de sauriens et d'insectes spectaculaires. Mais les Drells découvrirent l'industrialisation très tôt, sans s'apercevoir des dégâts qu'ils infligeaient à leur environnement avant qu'il ne soit trop tard. La couche arable rendue stérile, les océans trop acides pour y maintenir la vie, les Drells durent faire face en 2025 à un effondrement démographique sans précédent.

C'est alors qu'intervinrent les Hanari, qui organisèrent une opération de sauvetage à grande échelle pour convoyer les Drells sur Kahjé, leur planète d'origine. Tandis que les rares ressources de Rakhana provoquaient des guerres et des milliards de morts, environ 375 000 Drells s'échappèrent durant l'exode. Pour s'acquitter de leur dette, ils conclurent un accord avec les Hanari : nommé Synacte, il engage les Drells à effectuer pour les Hanari les tâches que ces derniers ne peuvent pas entreprendre physiquement. Aujourd'hui, les Hanari de haut rang sont souvent inséparables de leurs assistants drells.

TUCHANKA

La planète d'origine des Krogans affiche des températures extrêmes, des virus mortels et une faune de prédateurs brutaux. Aux alentours de 1900 av. J.-C., les Krogans découvrirent l'énergie atomique et entreprirent de se livrer guerre intraplanétaire sur guerre intraplanétaire, si bien que Tuchanka fût prise dans un hiver nucléaire. Privés de quasiment toutes leurs infrastructures, les Krogans entrèrent dans une nouvelle ère sombre dominée par des groupes tribaux antagonistes. Pendant deux mille ans, la démographie stagna.
Le premier contact avec les Galariens donna un nouvel essor aux Krogans qui, après s'être acclimatés à des planètes moins hostiles, se reproduisirent de manière exponentielle et revinrent conquérir leur foyer. Ils aménagèrent de vastes abris souterrains pour se protéger des radiations de la surface ; abris mis à contribution durant la Rébellion krogane, chacun voulant éviter d'être contaminé par le génophage. Persuadés qu'ils pouvaient vaincre le génophage de par leur vitesse de reproduction, ils transmirent en fait le virus à plus de 90 % des bunkers. Aujourd'hui, la population de Tuchanka est sévèrement restreinte ; si les Krogans ont une espérance de vie élevée, le génophage veille à ce que la démographie reste basse.

LE VOILE DE PERSEE

D'une beauté naturelle qui n'a d'égale que sa dangerosité, la nébuleuse aux reflets violets et dorés appelée voile de Persée forme la frontière naturelle entre l'espace geth et les systèmes Terminus.

L'opacité totale du voile empêche les services de renseignement conciliens de surveiller les activités geth. En théorie, ceux-ci pourraient s'apprêter à lancer une attaque dévastatrice face à laquelle le Conseil serait impuissant ; en théorie toujours, ils pourraient s'être éteints, ce qui ferait du budget de défense à leur encontre un gouffre économique inutile.

Malgré la proximité des Geth, il arrive que des prospecteurs organisent des expéditions de récupération dans le Voile. L'une d'elles s'est d'ailleurs soldée par une tragédie : les Geth ont attiré l'équipe dans le Voile par domination technomentale pour les transformer en zombis et les renvoyer dans la société organique qui les avait produits.

Un rapport classifié indique que le cuirassé Sovereign, commandé par l'ex-Spectre Saren Arterius et doté d'un équipage geth, se dissimulait près du Voile avant de lancer l'attaque sur la Citadelle en 2183.

AEIA

Détectée par télémétrie en 2165, Aéïa est une planète semblable à la Terre. Après avoir capté des signes de vie (une végétation luxuriante, quantité d'eau fraîche et une atmosphère respirable), l'Alliance l'a classée monde-éden et a décrété sa colonisation prioritaire. Commandé par le capitaine Ronald Taylor, l'équipage du vaisseau scientifique Hugo Gernsback s'est posé sur la planète en 2173. Peu après, les transmissions étaient brusquement coupées. Si le sort des officiers et hommes de rang du Hugo Gernsback reste inconnu, ils sont présumés morts en service.

HAESTROM

Avant la révolte geth il y a trois siècles, les Quariens avaient colonisé Haestrom pour y étudier la mystérieuse instabilité de son soleil, qui menaçait de se transformer prématurément en géante rouge.

Avant-poste scientifique sans grand intérêt militaire, Haestrom était mal équipée pour repousser les forces geth durant l'insurrection et tomba vite sous leur contrôle.

Les données d'analyse planétaire récupérées des Geth indiquent que malgré les dégâts subis durant la guerre, l'architecture d'Haestrom reste telle qu'elle était avant la guerre, dernier témoin d'un style quarien balayé de la galaxie.

Dans la mesure où le soleil d'Haestrom a anéanti sa magnétosphère protectrice, les Humains assez téméraires pour se rendre sur cette planète contrôlée par les Geth doivent faire preuve d'une prudence extrême : quelques minutes d'exposition aux radiations suffisent pour détruire les boucliers, quelques heures pour tuer. En outre, les émissions solaires rendent toute transmission surface-orbite quasiment impossible.

HORIZON

Colonie typique des systèmes Terminus, sans grande valeur touristique, Horizon est en revanche très prometteuse sur le plan économique, avec de nouveaux produits à destination des Humains et de la Hiérarchie turienne. Cartographiée il y a 18 ans, Horizon a accueilli les premières infrastructures de peuplement quatre ans plus tard ; la colonie à proprement parler a aujourd'hui huit ans.

Dotée de forêts verdoyantes et d'eau fraîche en abondance, Horizon entretient une culture coloniale qui prend le contre-pied des restrictions de la société concilienne. Horizon a attiré de nombreux dissidents, marginaux et contestataires venus de tout l'espace contrôlé par l'Alliance.

ILLIUM

Haut lieu du commerce asari d'une prospérité insolente, Illium est célèbre pour ses conditions de travail abusives et sa législation qui cautionne quasiment tout sauf le meurtre. Par conséquent, Illium abrite la production d'armes et de produits pharmaceutiques qui seraient hors-la-loi partout ailleurs, industrie d'autant plus lucrative que le servage y est monnaie courante. Parmi les fabricants de produits orientés vers la biotique, on citera Dantius Corporation, étoile montante du commerce.

Malgré les dangers de ses produits, Illium est réputée pour son glamour, son luxe et sa sécurité assurée par une surveillance de tous les instants, ce qui en fait une destination touristique prisée. D'innombrables célébrités ont un pied-à-terre sur Illium, en particulier dans sa capitale Nos Astra. La seule entrave au commerce réside dans ses lourdeurs administratives, tolérées car facteur de sécurité.

Considérations économiques mises à part, les médias locaux exaltent très démagogiquement la fibre « nouveaux riches » des habitants à grand renfort de listes des « PDG les plus sexy » et autres « dix plus grosses fortunes ».

KORLUS

Korlus, le « cimetière stellaire », sert depuis des siècles de dépotoir à la région. Les vaisseaux qui atteignaient l'âge de la mise à la casse dans les zones cosmodésiquement voisines étaient amenés à Korlus, vidés de tous leurs équipements utilisables et envoyés s'écraser à la surface pour faire de la place chez les armateurs.

Aujourd'hui, Korlus est peuplée de nombreuses factions mercenaires, notamment les Soleils bleus qui, dit-on, se servent des fossiles de vaisseaux abandonnés pour tester des munitions expérimentales. De lourds canons antiaériens dissuadent toute tentative d'atterrissage, les défenses contre une attaque au sol étant, elles, minimes.

En raison de son effet de serre volcanique, Korlus était trop chaude et trop riche en CO2 pour développer une biosphère, et ce malgré les nombreux lacs qui auraient pu donner naissance à la vie.

Désormais assez rafraîchie pour y résider dans des infrastructures protégées, mais toujours trop brûlante pour plaire à quiconque hormis les masochistes et les mercenaires cherchant l'isolement, Korlus accueille de nombreux avant-postes krogans qui ont, comme à leur habitude, amené leurs molosses de guerre, les varrens. Ces

FREEDOM'S PROGRESS

La colonie de Freedom's Progress était jadis une communauté typique de l'Alliance ; mais suite à un black-out total des transmissions et sa destruction apparente, elle est devenue le catalyseur de toute l'anxiété et la crainte de la communauté galactique humaine.

Le black-out a eu lieu après l'adjonction au petit contingent militaire en faction dans la colonie (pourvu de mécas et drones de sécurité) de lasers GARDIA à haute puissance montés sur tourelles. Le projet a été mal accueilli par les colons qui se sont plaints du dépassement de budget, des retards, du bruit et des dégâts infligés à l'environnement local. Ils ont également souligné que cette ligne de défense risquait d'être perçue comme une provocation par leurs voisins. Ces craintes n'étaient peut-être pas infondées ; les autorités n'ont à ce jour fourni aucune explication quant au black-out des transmissions, d'où des théories de virus, de désastre naturel ou de suicide rituel collectif.

Située dans une zone sans importance stratégique, la colonie de Freedom's Progress proposait autrefois des arcs-en-ciel spectaculaires, des marécages luxuriants et des chaînes de montagnes à couper le souffle. C'était une communauté au potentiel agricole et touristique flagrant.

PRAGIA

Étranglée par l'hypercroissance d'espèces végétales étrangères, Pragia sert à nous rappeler qu'il est impératif de respecter un planning de colonisation mesuré et progressif.

Il y a deux siècles, l'industrie agroalimentaire butarienne a fait de Pragia, alors inhabitée, son grenier. Les autorités coloniales y ont implanté des plantes étrangères, génétiquement modifiées, qui ont prospéré dans ce sol volcanique fertile... au point d'entrer en synergie avec les conditions géothermiques naturelles et microbes chimiotrophes de la planète. Le cauchemar venait de commencer : des souches mutantes de plantes toxiques et même carnivores se sont développées jusqu'à recouvrir les colonies en l'espace de quelques jours, provoquant un exode massif de Butariens et de lourdes pertes financières. La faune de la planète étant trop peu développée pour contrebalancer l'évolution de la flore, les écologistes de l'Alliance prévoient l'épuisement du sol d'ici 400 ans.

Du fait de son relatif isolement et son absence de population, Pragia est devenue le repaire régional des pirates, mercenaires, terroristes, espions et autres trafiquants en quête de discrétion.

OMEGA

Oméga était à l'origine un astéroïde riche en élément zéro dont la croûte impénétrable rendait toute exploitation minière impraticable, même pour les Prothéens. Quelques millénaires plus tard, la nature résolut le problème : brisé en deux lors d'une collision avec un autre astéroïde, Oméga constitue aujourd'hui une formidable source d'élément zéro.

La ruée qui fit suite à la collision vit s'affronter corporations et individus assoiffés de richesse, bientôt rejoints par des criminels et des voleurs en tout genre. Pour pallier au manque d'espace, les constructions se sont élevées verticalement, donnant ainsi à Oméga sa silhouette caractéristique de méduse. Pour éviter toute collision future, la station est entourée de gigantesques générateurs de champ gravitationnel qui la protègent des débris spatiaux.

Aujourd'hui, Oméga est devenu la plaque tournante des trafics de drogue, d'armes et d'ézo. En l'absence d'un gouvernement civil ou militaire, les groupes mercenaires sont le seul et unique facteur d'ordre sur la station. Le plus puissant d'entre eux est dirigé d'une main de fer par la tristement célèbre Aria T'Loak.

PURGATORY

Vaisseau-arche conçu pour transporter des animaux agricoles, le Purgatory fut arraisonné par la société mercenaire des Soleils bleus lors d'un combat à grande échelle dans la Bordure skyllienne. Des années durant, ils entreprirent d'en reconstruire l'intérieur pour garder en captivité des espèces douées de conscience, sous prétexte qu'ils faisaient beaucoup de prisonniers durant les conflits auxquels ils participaient. Quand les agences d'informations ouvrirent une enquête suite à des rumeurs de pratiques esclavagistes, les Soleils bleus firent de ce cauchemar médiatique une source de revenus.

Sous couvert du strict respect de la loi concilienne, l'équipage du Purgatory se pose régulièrement sur les planètes et stations spatiales en prétendant ne plus être en mesure financièrement d'héberger leurs prisonniers. Pour éviter de garder des prisonniers dans des conditions inhumaines, ils seraient donc forcés de les libérer au spatioport le plus proche, en d'autres termes de décharger la lie de la galaxie parmi la population locale. Face à un tel scénario, le gouvernement accorde généralement à l'équipage du Purgatory de nettes réductions sur le carburant, la nourriture et les réparations, pourvu qu'ils repartent. Certains confient même leurs prisonniers au Purgatory, moyennant finances, ravis de pouvoir se dessaisir d'un problème. Lesdits infortunés sont menés au plus profond du vaisseau pour ne plus jamais donner signe de vie.

Le Purgatory est équipé d'un arsenal réduit et de défenses GARDIA. Bien que son tonnage en fasse un croiseur, il s'appuie surtout sur les chasseurs des Soleils bleus pour dissuader toute velléité d'évasion ou autre.

ILOS



À l'instar de l'antique cité de Troie, Ilos reste nimbée de mystère. Il en est fait mention dans d'autres ruines prothéennes, mais une étude in situ de ce monde semble peu probable.

Ilos se trouve dans une région déserte des systèmes Terminus et n'est accessible qu'au moyen du légendaire relais Mu. Il y a 4 000 ans, le relais Mu fut éjecté de sa position par une supernova et on en perdit la trace. Depuis lors, Ilos et son secteur sont inaccessibles.

Il arrive parfois qu'une université organise une expédition pour tracer un itinéraire SLM vers Ilos ; mais ces expéditions ne dépassent jamais l'état de projet, à cause des dangers inhérents à un tel voyage et de la grande distance à parcourir : le trajet pourrait prendre des années, voire des décennies, et traverserait les systèmes Terminus ainsi que plusieurs dizaines de systèmes inconnus.

VIRMIRE



Virmire est un monde luxuriant situé sur la bordure de la Travée de l'Attique. Ses vastes océans et la position de son orbite, sur la frange intérieure du système, ont donné naissance à une large bande tropicale sur son équateur. Seule l'instabilité politique de la région a freiné les efforts de colonisation.

À plusieurs reprises, la Citadelle a ouvert des négociations avec diverses factions criminelles et petites dictatures des systèmes Terminus pour régler le cas de Virmire. Toutes ont échoué à cause des luttes de pouvoir intestines du camp opposé. Le Conseil a donc déclaré la colonisation de Virmire impossible sans une certaine stabilité politique dans la région.

Il semble également improbable que les diverses factions des systèmes Terminus colonisent un jour Virmire : la plupart n'ont pas les ressources nécessaires pour soutenir la création d'une colonie sur un monde vierge et préfèrent consacrer leurs efforts à voler leurs voisins, plutôt que d'investir pour se développer.

LE MNÉMOSYNE

Le Mnémosyne est un vaisseau en dérive orbitale de deux kilomètres de long dont la conception est caractéristique d'un Moissonneur. Celui-ci émet des signatures énergétiques à des endroits très localisés, qui restent toutefois très faibles pour un vaisseau de cette taille. Ce Moissonneur semble maintenir un champ gravitationnel qui lui permet de rester à bonne distance de l'étoile avortée. Cela n'a néanmoins pas empêché l'apparition sur sa coque d'importantes traces d'impacts et d'échaudures qui n'ont jamais été réparées. La seule conclusion logique serait que ce Moissonneur est désormais hors service ou a au moins été réduit à un état de fonctionnement minimal il y a de cela très longtemps.

AITE

« Deux magnifiques lunes, un anneau spectaculaire, aucun voisin ». C’est ainsi que se présente cette planète des systèmes Terminus. Réputée pour sa très faible densité, Aïte est une planète-éden habitée depuis près d'un siècle. Bénéficiant d’un climat tempéré, d’une faune aussi inoffensive que sur Terre, d’un sol et de bactéries sensibles aux plantes importées, Aïte a tout l'air d'un petit bout de paradis inexploité.

Pourtant, elle est impopulaire. La première et principale raison est que sa lune Litae se situe sur une orbite instable. Cela conduira donc inévitablement à un impact planétaire et à une extinction de toute vie au cours des deux prochains siècles. Par conséquent, tout investissement sur cette planète se fait à court terme et le plus important investisseur cherche à vendre le biotope local au plus offrant.

La seconde raison est la violence qui y règne. Comme l'ensemble du secteur de l'Amas du Phénix, Aïte a fait partie de l'espace concilien durant la première vague de colonisation. Cependant, en 2133, lorsque la colonie s’est déclarée indépendante, le Conseil a remis en question la situation de la planète maudite. Depuis, n'étant sous l'autorité d'aucun véritable gouvernement, l'histoire d'Aïte se résume à des guerres entre les villes-frontières et les cités-États, qui se disputent ses ressources. Cette planète est ainsi devenue un endroit dangereux où le citoyen moyen doit se battre seul face aux corporations dangereuses, aux milices et même aux incursions geth. Aïte est tellement marquée par la guerre que son nom a changé plus de onze fois. Mais, preuve de l'indifférence totale à son égard, les cartes galactiques standard de la Citadelle donnent à cette planète le nom que lui ont donné les colons humains pendant la seconde moitié du siècle.

ZORYA

« Armez-vous jusqu'aux dents et préparez les antihistaminiques ». Voilà comment les guides de voyage introduisent Zorya. Colonisée pour la première fois en 2160, cette planète luxuriante, qui combine zones de climat tempéré et tropical, est recouverte de plantes et de champignons en tous genres. Par conséquent, l'air des régions habitables est saturé de pollens et de spores, bénignes ou mortelles. Avant de pouvoir s'installer sur cette planète, les colons ont d'abord dû raser et brûler de nombreuses zones pour les rendre habitables. Les régions plus reculées, où les spores sont les plus épaisses, sont occupées exclusivement par les Vortchas. En raison de lois peu regardantes sur le respect de la nature, mines et usines fleurissent sur Zorya, polluant ainsi l'environnement au détriment de sa capacité porteuse, qui dépasse largement la taille actuelle de ses colonies.

Zorya est également le <I>royaume</I> des Soleils bleus, qui contrôlent les forces de l'ordre des colonies et jouissent d'une grande influence auprès des juges et des hommes politiques locaux. Ils s'assurent ainsi qu'aucune autre organisation militaire privée ne les surpassera économiquement. Presque toutes les colonies ont un centre d'enrôlement, voire un camp d'entraînement Soleil bleu. Cependant, cela n'a jamais assuré une quelconque sécurité sur Zorya où la piraterie, le trafic de drogue, la prostitution et les violences politiques sont monnaie courante.

BEKENSTEIN

« Plus étincelante qu'un diamant, plus chère que la chirurgie » : c'est ainsi que les agents de voyage décrivent cette planète en privé. Ayant obtenu la possibilité de coloniser des planètes après la guerre du Premier contact, l'Alliance interstellaire voulut faire de Bekenstein un véritable comptoir de commerce dont les produits seraient vendus sur la Citadelle toute proche. Cependant, se faire une place dans le vaste marché galactique s'avéra plus difficile que prévu : si les premiers articles humains se vendirent par simple attrait de la nouveauté, l'absence de demande qui suivit toucha durement l'économie de Bekenstein. Ce n'est qu'avec la seconde vague de colons que la planète trouva une niche économique viable dans le divertissement de haute qualité et les produits de luxe. Une fois sa réputation faite, les aliens commencèrent à atterrir en masse dans les nombreux spatioports de la planète. Aujourd'hui, Bekenstein est la colonie humaine qui abrite le plus haut taux de millionnaires et de milliardaires par habitant.

Bien que la criminalité n'y soit principalement que financière et non-violente, Bekenstein cultive une part d'ombre. Le taux de suicide et l'inflation y sont bien supérieurs à la moyenne. Le chômage est artificiellement bas, car peu de gens viennent s'installer sur la planète sans avoir déjà trouvé un emploi, alors que ceux qui le perdent quittent souvent la planète après quelques mois. En cause : un coût de la vie très élevé. Ceux qui parviennent à rester se considèrent plus capables, plus résistants et plus habiles que les autres, ainsi que plus à même d'obtenir respect et emploi sur toute autre planète de moindre importance. Comme le dit la chanson populaire, « Si tu y arrives sur Bek, tu ne seras jamais à sec ».

ARATHOT

« Rien n'est impossible », voilà ce qu'on peut lire sur l'affiche de propagande de l'Hégémonie qui représente un mineur butarien musclé, debout sous le ciel d'Aratoht, tenant son respirateur éloigné de son visage comme s'il venait juste de l'enlever. Cette image symbolise les millions d'heures de travail effectuées sur la planète butarienne et représente, de façon discutable, une grande partie de son histoire. Vingt ans auparavant, Aratoht, comme quelques autres planètes de la Bordure skyllienne, était revendiquée par les deux gouvernements humain et butarien. Mais l'Alliance, rebutée par une pression et des niveaux d'oxygène dangereusement bas, s'est alors retirée de la course. Elle a préféré concentrer son effort colonial sur des planètes pouvant abriter la vie humaine sans avoir recours aux dômes d'habitation et aux respirateurs. Les Humains ont vu cela comme une preuve de sagesse, les Butariens comme une preuve de lâcheté.

Les Butariens ont donc choisi de relever le défi de la colonisation de la planète et ont fait venir des ouvriers en masse, encaissant sans sourciller les coûts exorbitants et les pertes dues aux accidents et aux inévitables bourdes logistiques. La diffusion massive de cyanobactéries a élevé le niveau d'oxygène de l'atmosphère à un peu moins de un pour cent, une augmentation modeste qui n'a pas empêché l'Hégémonie d'y voir le signe de leur victoire finale. Les profits à court terme engendrés sur Aratoht sont issus principalement du secteur minier, sa croûte planétaire étant extrêmement riche en métaux. Naturellement, le revers de la médaille minière n'apparaît pas sur cette affiche de propagande : la majorité des ouvriers ont des contrats de servage ou sont tout simplement des esclaves.

Différentes sources prétendent qu'Aratoht abrite des bases militaires sur sa surface et en a implanté dans tout son système solaire, bien que ces renseignements soient soigneusement gardés secrets par le ministère du contrôle de l'information de l'Hégémonie. Les vaisseaux marchands humains ne viennent que très rarement sur la planète : ils ne peuvent concurrencer les entreprises locales, qui profitent d'un protectionnisme économique très important. Le citoyen lambda d'Aratoht ne voit jamais les Humains que dans les journaux, le plus souvent dans le cadre de procès et d'exécutions d'espions présumés.
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