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 Dans les méandres d'un souvenir

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Kadararan




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MessageSujet: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeDim 6 Juin - 19:07

RP PRECEDENT ICI


Nom du RP : Dans les méandres d'un souvenir.
Statut : Fermé.
En attente de : Samus Elhe'Haria

Flashback
------------------------------------------------------------
Spoiler:
------------------------------------------------------------

Au plus profond de l’espace concilien, dans la nébuleuse d’Amstrong, une station dérivait à priori paisiblement. Sa coque déchiquetée et criblée de balle n’augurait rien de bon. Une grosse partie du bâtiment s’était déchiré dans une explosion et une partie de l’intérieur était visible de l’espace. De nombreuses sections paraissaient dépressurisées, mais il y avait bon espoir de trouver des zones protégées par les systèmes de secours.
Aucune lumières n’éclairait la station, pourtant il y avait bien du mouvement. Un croiseur Geth se déplaçait lentement en cercle. Des soldats Geth, l’arme à la main, arpentaient la station vide.
Des corps congelés d’Asari flottaient aux alentours. La plupart avaient été happés par l’espace lors de la déchirure causée par l’explosion ; elles ne portaient par conséquent aucun matériel respiratoire. Chacune portaient la combinaison marquée du sigle de la station.


Dernière édition par Kadararan S'tassri le Ven 18 Juin - 19:05, édité 2 fois
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Samus Elhe'haria

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MessageSujet: Re: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeMer 16 Juin - 1:14

"Lâche ça!" hurla la quarienne en repoussant l'Asari avec son bras, celle si tenta de la mordre en réponse. Poutchy quant à lui prenait des clichés du combat entre les deux femmes.

L'Adam Malkovich sillonait l'espace du système Hong à force de loopings et autres embardées. Ces figures d'une complexité remarquable auraient laissé bouche bée d'admiration le plus grand des pilotes de la galaxie. Cependant, rien ne justifiait un tel meeting spatial. Poutchy concentra sa puissance sur son générateur de gravité pour éviter de se cogner dans tous les coins. Finalement Samus délogea Kadararan du poste de pilotage d'un magnifique coup de pied.


"Non mais ça ne va pas dans ton p'tit crâne bleu?"

"Bin quoi! Tu m'as dit que tu m'apprenais à piloter!"

"Apprendre c'est écouter les instructions de son professeur!"

Kadararan se renfrogna en marmonant quelque chose d'incompréhensible. Le vaisseau, après sa sortie chaotique de vol supraluminique, se stabilisa et resta en vol stationnaire. La quarienne jugea la carcasse de la station spatiale devant eux.

"Nous sommes arrivés..." Elle s'assombrit en remarquant un vaisseau geth amarré sur l'un des flancs.
"Espérons que tes âneries ne les ont pas avertis de notre arrivée."

"Ca fera un peu d'action! Je commençais à m'encrouter là dedans. Après tu m'apprendras vraiment à piloter?"

La quarienne leva les yeux au ciel. Derrière ses aspects de guerrière farouche se cachait tout au mieux une adolescente naive et plutôt extravertie. Elle n'avait pas cessé de poser des questions à la chasseuse de prime tout au long du voyage et semblait ne pas comprendre la non-subtilité des sous-entendus salaces de Poutchy.

"De toutes manières on a pas trop le choix si on veut entrer là dedans. Ce chasseur n'a aucun système furtif. Ceci dit avec un peu de chance ils ne scaneront pas lors de notre arrivée."

L'intercepteur modifié s'approcha rapidement de la station, passant devant les lettres immenses sur sa surface créant le nom ATOMS. La quarienne sentit sa compagne d'aventure se raidir et devenir quelque peu anxieuse. Elle posa sa main sur celle de l'asari, non pas pour la rassurer, mais pour la retirer du siège évitant ainsi que ses griffes ne l'esquintent d'avantage qu'il ne l'était déjà. La quarienne engagea un scan de la station.

"Je ne détecte apparemment aucun signe de vie. Impossible de savoir le nombre de synthétiques présents. L'activité est minime. Les systèmes vitaux de la station sont tous inactifs. Seule la pesanteur est encore établie dans certaines zones. Je ne détecte aucune atmosphère viable à l'intérieur. Les dégâts structurels sembles importants et les brèches sont nombreuses. La structure n'est néanmoins pas compromise."

Le drône se tourna vers Kadararan.

"Il va falloir cacher votre joli minoi sous cette affreuse combinaison. Surtout soyez prudentes et revenez vite. Ma carte mère serait brisée s'il vous arrivait quelque chose. Et surtout, ne faites pas confiance à Samus, la dernière fois qu'elle a visité une épave spatiale c'était pour ainsi dire, une catastrophe. Ramenez la vivante si possible."

La quarienne poussa gentillement Poutchy vers l'arrière. Kadararan enfila sa combinaison et vérifia que tout était pressurisé comme il fallait. L'Adam Malkovich était posé sur une petite plateforme normalement destinée au chargement des ressources de la station. Les deux femmes sortirent par le SAS ascensionnel. Du toit de son vaisseau, la quarienne regarda le vide spatial autour d'elle.

De nombreux débris de la stations flottaient en orbite. La lumière du soleil jaune se refléta sur sa visière. Un frisson lui parcouru le dos lorsqu'elle regarda la porte menant à l'intérieur. Le même sentiment qu'elle avait ressentit en entrant dans le cadavre du MSV Kelton, ces lieux amplis de morts, ces tombeaux de l'espace. Après un soupir de résignation, elle sauta vers la plateforme, descendant lentement, soumise au vide spatial. Les deux guerrières avancèrent sur la passerelle pour atteindre la porte au desus de laquelle était inscrit en lettres rouges "Gate 061-B"

L'asari s'approcha de l'entrée et tapa sur le panneau de commande. Le système de vérouillage était activé et la console hors tention.


"Evidemment, c'est fermé! Ça commence bien!"

Sans un mot la quarienne balança une grenade adhèsive sur la protection en métal de la porte et activa son détonateur . La sécurité vola en éclat et la porte s'ouvrit.

"Ouai, c'est une manière de voir les choses. Tu n'as pas peur d'alerter tous les geths avec tes méthodes?"

"Sans air le son ne se propage pas, il y a peu de chance qu'ils nous détectent, surtout s'ils sont en veille. Il faut juste éviter de leur taper sur l'épaule quand on en verra ou de marcher n'importe où."

"Et les décapiter on peut?"

"Seulement en cas de nécessité." répondit calmement Samus sans se démonter.

Encore une fois Kadararan se mit à marmonner ce qui fit sourire la quarienne. Rictus qui s'effaça bien rapidement en constatant le spectacle qui s'offrait désormais à leurs yeux. De nombreux cadavres d'asaris flottaient , leurs organes internes ayant explosé lors des brusques dépressurisations. Leurs yeux exorbités semblaient fixer les deux arrivantes.

Samus, bien que perturbée, ne le montra pas et avança de plusieurs pas dans le corridor, s'approchant du panneau de la porte suivante pour l'ouvrir.
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Kadararan




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MessageSujet: Re: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeMer 16 Juin - 2:42

C’était comme dans un cauchemar. Kadararan en avait vu des morts, mais jamais avec une telle expression. Même si elle s’en doutait, la demoiselle avait vraiment redouté ce moment, celui où elle se tiendrait de nouveau dans cette station, devant le cadavre de celles qu’elle avait toujours considérées comme ses sœurs.
" "
Elle resta à sa place en regardant dans le vide, contrairement à Samus qui partait devant.
" Je ne les connaissaient pas toutes. Mais ce ne sont pas des visages étrangers. Je… J’ai presque vécu une centaine d’année avec elles. C’était pour moi comme… une famille. "
Elle était à deux doigt de pleurer mais elle s’en retenait bien. Elle ressentait tellement de choses, des choses qu’elle n’arrivait pas entièrement à contrôler. Elle le voulait mais sa volonté semblait avoir la consistance d’une passoire tandis que ses sentiments passaient au travers comme des flots indomptables. Kada ressentait de la tristesse pour ces Asaris et surtout de l’abattement.
" …Bon sang ! J’espère que ce n’est pas à cause de moi. Si… "
" Arrête de te lamenter ! ", interrompit Samus.
Alors que la demoiselle regardait la Quarienne avec des gros yeux, cette dernière détourna la tête. Elle comprenait ce que Kada ressentait à cet instant. Elle aussi avait vu les cadavres de sa propre famille. Cependant, elles ne pouvaient rien y changer. Ce qui appartenait au passé le restait. Elle se félicitait de porter un casque qui cachait son expression. L’impassibilité était ce qu’il lui semblait de mieux en cet instant, et c’est ce qui marchait le mieux pour calmer Kadararan. Montrer un visage aussi déconfit que le sien pouvait au pire provoquer une crise d’hystérie.
" Nous devons continuer. "
" Hum. Oui. "
Kadararan était dépitée.
Elles traversèrent le corridor et entrèrent dans une grande pièce. Des modules de secours HS et pour la plupart complètement défoncés traînaient dans leur coin.
" C’est ici que j’ai pris la capsule de secours. Kaniya… Je me demande encore comment elle s’y ai pris pour partir d’ici. "
En disant cela, la chasseresse remarqua un détail, et non des moindres. Elle avait instinctivement déplacé son regard vers l’endroit où elle avait aperçue sa mère pour la dernière fois. À ce même emplacement flottait un corps d’Asari méconnaissable tant il était brulé. Intriguée, la demoiselle s’y approcha et la fouilla sommairement. Elle décrocha une petite plaquette qui était resté accroché aux reste des vêtements de l’Asari et l’essuya.
La lire n’arrangeait rien à son malaise.
Samus s’approcha tout en se questionnant sur la cause du soudain arrêt de sa compagne d’aventure. Cette dernière lui tendit la plaque. Elle ne semblait pas se sentir bien.
Sur la-dite plaque, la chasseuse de prime pouvait y lire : "Docteur S’tassri. Kaniya". Si un autre fait inquiétant encore pire aurait pu arriver, c’était bien celui-là. "Bingo" aurait voulu dire la Quarienne.
" Je deviens dingue ! ", déclara Kada avec un sourire dingue aux lèvres. Ses yeux étaient exorbités. " Je.. Elle est morte. Ici. Et pourtant, elle était là-bas. Héhé… "
La demoiselle respirait vite. Trop vite au goût de la Quarienne. Kadararan allait d’un instant à l’autre perdre tout contrôle d’elle-même.
C’en était beaucoup trop pour la jeune Asari. La chasseuse de prime réagit sans attendre avant que cela n’empire et que la demoiselle n’avertisse les Geth en veille. Elle se plaça devant Kadararan et lui tint les épaules.
" Ce n’est pas le moment de flancher ! "
Samus disait cela, mais cet étrange fait la mettait elle aussi mal à l’aise. La chasseuse de prime voyait le visage de la chasseresse derrière la visière de son casque. Cette dernière était prête à sombrer dans la folie.
" Ah ! Elle est belle, la guerrière parfaite ! ", dit-elle en secouant Kada, même si elle aussi était blanche malgré elle. "Il faut se ressaisir ! Pense à ton objectif ! Ne reste pas planté là à ne rien faire ! Tu ne serais pas si faible, tout de même !? "
Faible. Ce simple mot ramena Kadararan à la raison. Elle, faible ? Pour qui se prenait cette Quarienne abrutie ! Faible !
" Faible ???!!! ", s’enquit-elle. " Faible ! Tu.. Je… Tu veux te battre ??? "
La chasseuse de prime sourit. Enfin revenue à la raison.
" Plus tard peut-être. ", dit-elle en lâchant Kada. " Ce n’est ni l’endroit, ni le moment. "

Kadararan essayait de se remettre de ses émotions. Elle essayait d’oublier ce qu’elle venait de voir, mais c’était impossible. Samus marchait devant alors que ç’aurait dû être l’Asari qui aurait du montrer la voie. La chasseuse de prime regardait Kada par-dessus son épaule à intervalle régulier pour la remettre sur pied si jamais elle déraillait de nouveau.
Les deux femmes arrivèrent dans une salle qui ressemblait à un hangar. Tout les vaisseaux étaient complètement détruits, hors d’usage. Mais ce n’était pas le plus important.
Une multitude de soldat Geth étaient en veille, attendant le moment propice pour on ne savait quoi. Samus avança avec prudence. Ce qui n’était pas le cas de Kadararan.
La chasseresse regarda un des soldats Geth de plus près. Elle semblait émerveillée. En même temps, c’était la première fois qu’elle voyait un mecha aussi perfectionné.
Sous l’action d’on ne sait quelle force, le Geth bougea de quelques millièmes de millimètre. Enfin, c’est ce que Kada dira par la suite. Quoi qu’il en soit, la jeune Asari prit alors subitement peur et ses réflexes de guerrière revinrent immédiatement ; elle s’arma de son couteau et l’enfonça dans la mémoire interne du mecha qui s’électrocuta. Cela fut suffisant pour le mettre hors-service.
Un autre Geth leva sa tête avec le bruit caractéristique d’un ordinateur qui s’allume et regarda autour de lui. Samus lança un regard sombre à Kadararan.
" Hé ! Me regarde pas comme ça. Je croyais qu’il avait bougé ! "
La totalité des Geth présent dans la salle commencèrent à se réveiller et, sous l’impulsion du premier Geth remis en service, désigna les deux femmes comme cible.
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Samus Elhe'haria

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MessageSujet: Re: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeJeu 17 Juin - 0:29

La tête d'un synthétique explosa sous le tir précis de Kadararan. Toujours plus de geths arrivaient par les entrées. Samus pianotait de manière frénétique sur son omnitech, perturbant les systèmes de visée et piratant temporairement les intelligences artificielles.

"...Faudra que t'apprenne à pas mettre tes mains partout!" fit la quarienne entre deux assauts. Plaquées contre les rebords d'un escalier métallique, les deux guerrières tentaient tant bien que mal de retenir les assaillants à renforts d'explosifs et de tirs concentrés. Les cadavres de geths s'accumulaient dans le passage, formant une sorte de barricade et ralentissant les nouveaux arrivants. Deux autres robots s'écroulèrent simultanément avant que Kadaran ne tente de se justifier.

"...Il avait bougé..." Fit elle en alignant un nouvel ennemi. Samus allait lui répondre un "et mon cul c'est du poulet?" lorsque l'Asari jura, son arme surchauffant.

"Bordel! Bon bin quand il faut..." Kadararan empoigna sa dague militaire, prête à en découdre au corps à corps. La quarienne balança une grenade cryogénique qui immobilisa un bon nombre d'attaquants. L'asari se propulsa en avant en hurlant. Son souffle fut coupé lorsqu'une forte poigne attrapa l'encolure dorsale de sa combinaison pour la retenir. Prise par son élan, ses jambes partirent en avant et elle manqua de se ramasser sur son postérieur.

"Eh! mais!" protesta-t'elle.

"Tu te feras tuée un autre jour, pour le moment j'ai encore besoin de toi!" trancha avec vigueur la quarienne, continuant de trainer Kadararan en tirant sur les geths avec sa main libre.

"Lache moi! Je refuse de fuir lâchement! je veux me battre" La quarienne la tira brusquement, la déstabilisant un peu plus et l'envoyant vers la porte de sortie par laquelle elles étaient arrivées.

"Tu en auras sûrement encore beaucoup des occasions de te battre! Ne t'inquiète pas pour ça! Ce n'est pas une fuite mais un replis stratégique."

Voyant que l'asari la regardait et allait tenter une autre protestation.

"Pour pouvoir se battre il faut vivre alors avance."

Un tir de roquette explosa sur une colonne en métal juste dans le dos de la quarienne. Le souffle la propulsa en avant. Son bouclier encaissa les dégâts mais elle se trouvait tout de même sonnée. La salle était maintenant emplie de geths et plusieurs snipers et juggernaut étaient placés sur un balcon a un niveau supérieur.

"Et merde..." siffla l'asari entre ses dents avant d'aider Samus à se relever et l'épauler pour sortir sous le feu nourri des ennemis, augmentant pour le coup la force de sa barrière biotique pour l'étendre à la quarienne. Samus se tappa le crane pour se remettre les idées en place, puis elle secoua la tête, reprenant ses esprits. S'emparant de son pistolet, elle detruit la console de commande de la porte. Bien que hors-tension, chaque porte était munie d'un système de sécurité auto-alimenté permettant les fermetures d'urgence. Les battants s'entrechoquèrent avec une vitesse qui aurait tranché sec n'importe quoi.

La quarienne fit signe à Kadararan qu'elle pouvait marcher seule, la remerciant de l'avoir aidé à sortir. Leur pause fut de très courte durée, la porte n'étant pas blindée, elle vola rapidement en éclat, dévoilant la slhouette massive d'un geth prime. Les deux guerrière eurent à peine le temps de réagir que déjà il couraient vers elle, en mitraillant sans réserve ses cibles. L'Asari attrapa Samus par le poignet, l'entrainant dans le couloir.

"Le laboratoire ! Il faut rejoindre le laboratoire ! Il est blindé, et j’en sais quelque chose. On y sera à l’abris le temps de chercher ce pour quoi on est venu ici. "

Reprenant son gun, l'asari ouvrit la course. Toute la station devait être maintenant en alerte. Des geths stalkers apparaissaient tels des fantômes, bondissant des trappes de ventilations au plafond et au sol. Mais cela ne ralentissait pas les deux femmes qui, de par leurs exceptionnels reflexes, arrivaient à tuer les créatures synthétiques à peine furent elle apparues.

Les deux compagnes d'aventures déboulèrent dans les dortoirs, prises au piège car sans autre porte d'issue.


"Ah bin bravo! On devrait te faire confiance plus souvent!" Grogna la quarienne excédée.

"C'était pas prévu..."

"Tu nous a amené ici sans rien prév..."

"Non c'était pas prévu au départ que l'on passe par là" Elle poussa un casier, dévoilant une plaque de ventilation assez large.

"C'est le seul autre accès au laboratoire vu que le reste de la station grouille de geths, je sais ce que je fais" rajouta t'elle d'un air hautin. La quarienne se détourna de Kadararan et se mit à couvert derrière l'encadrement de la porte, tenant à distance les poursuivants. Elle programma une surcharge des systèmes du geth Prime. Celui-ci fut pris de spasmes incontrolables et détruisit plusieurs de ses congénères dans sa folie.

Kadararan aracha la plaque de ses mains nues, sans même défaire les boulons de maintien. La quarienne fut quelque peu étonnée de la puissance musculaire de l'asari puis, tout en continuant de tirerelle entra dans le conduit à la suite de sa compagne. Comme à son habitude, elle posa une charge explosive à l'entrée. Celle-ci ne trada pas à se déclencher, condamnant le passage.

Le tunel était étroit, Samus activa sa vision nocture, ayant un gros plan sur le postérieur de Kadararan. Celle-ci, ayant un équipement moins encombrant, se faufilait sans effort. Après des minutes qui parrurent des heures, l'Asari s'arrêta en désactivant sa torche frontale. La quarienne lui entra dedan n'ayant pas prévu cette pause brutale. N'ayant pas l'habitude de se faire toucher le fessier, même par la visière d'un casque quarien, l'asari ne pu retenir un "éh" levant sa tête par reflexe et se cognant sur le plafond.


"Désolée. Pourquoi on s'arrête?"

"Bin on est arrivé"

L'asari se décala pour que Samus puisse voir la grille devant elle.

"On est juste en face de l'entrée du labo. Le soucis c'est que je vois pas mal de gardes, une bonne dizaine."

"Bon et bien on s'en débarrasse et on entre, où est le souci?"

"Et bien la porte a un systéme de sécurité assez poussé, va falloir pirater tout ça."

La quarienne souffla.

"Pourquoi c'est jamais simple? On entre, on trouve ce qu'on cherche, on sort. Non, faut toujours qu'il y aie des méchants, des pièges et des systèmes de sécurité."

Elle arma son fusil d'assaut.

"Bon et bien tu voulais ne pas fuir, on en aura pas l'occasion, tu vas pouvoir te défouler."

L'asari se mit un sourire, les yeux pétillants, puis sans ménagement elle éjecta la grille avec une projection biotique violente. Les Geths Hunter se tournèrent comme un seul homme vers le conduit. Une autre projection vint en écraser uncontre la porte. Kadararan, utilisant sa biotique, bondit en rugissant vers les synthétiques avec une rage indescriptible. La quarienne eut à peine le temps d'en détruire deux que tous les autres flottaient dans le vide, bien souvent en plusieurs morceaux.

Sans perdre de temps, Samus s'attela au système de sécurité, elle brancha son omnitech, commençant a décrypter les codes tout en cherchant des contournements.

"Grouille toi, on va avoir de la compagnie rapidement."

"Je fais ce que je peux et tu ne vas pas te plaindre qu'on aie des ennemis à abattre."

L'Asari eu l'air satisfaite de la réponse de Samus et ses iris se rétractèrent quand elle aperçu un mouvement furtif dans la pénombre. Plusieurs synthétiques arrivaient au coin du couloir. Leur tâte lumineuse dévoilant leurs positions. L'asari s'élança, arme au poing. La quarienne désactiva ses canaux auditif pour ne pas être dérangée par les cris incessants de sa compagne et pour pouvoir ainsi mieux se concentrer. Et des cris, Kadararan en poussait, riant de manière démentielle. Elle se déplaçait avec une rapidité déconcertante, les systèmes de visée des geths ne pouvant la suivre efficacement. De sa lame, elle trancha plusieurs têtes et cordons d'alimentation.

L'asari fut néanmoins surprise par l'arrivée rapide d'un autre geth Prime. Bondissant telle une féline, elle prit appui sur un mur pour rebondir. Le Geth, plus par chance qu'anticipation, réussis à lui porter un coup en plein vol. L'asari se réceptionna. Aussitôt, les tirs convergèrent vers elle mais déjà elle se trouvait ailleurs.

Plusieurs geths s'interessèrent à la quarienne. Son bouclier encaissa plusieurs tirs.


"Bon dieu Kada! Tu dois les retenir."

"Moi aussi j'fais..." elle arracha à main nue les cables sous la tête d'un synthétique "...c'que j'peux" fit elle en plein effort. La quarienne n'entendit pas la réponse. L'asari balaya les trois geths qui tiraient sur Samus d'un majestueux coup de pied, reconcentrant ainsi l'attention sur elle.

Le geth Prime commençait sérieusement à la fatiguer, aussi estima t'elle qu'il était la menace la plus directe. Bondissant comme précédemment sur un mur, elle atterit sur les épaules du colosse. Celui-ci balaya furieusement l'air pour se débarasser de la guerrière. Cependant, s'est articulations n'étaient pas prévues pour acceder à l'arrière du crane. Plutot que de le désactivé, l'asari joua sur son poids pour le déséquilibrer. Le geth prime ecrasa plusieurs de ses congénère. Ceux ci tirèrent, essayant de toucher Kadararan mais le bouclier du Geth prime la protégeait. Quand celui-ci céda, la guerrière enfonça l'avant du crane de son adversaire, provoquant un court circuit ce qui entraina une surcharge. Elle évacua sa monture prestement et se mit à courir sous les tirs des ennemis. Une formidable déflagration s'en suivit, détruisant la totalité de l'avant garde.

De nouveaux aux cotés de Samus, elle s'empara du fusil d'assaut de la quarienne, particulièrement lourd car modifié par ses soins.
Samus vit Kadararan gesticuler. Elle réactiva la reception de son communicateur.


"...RDE! CA COMMENCE A DEVENIR CRITIQUE!"

Inlassablement; les ennemis arrivaient.

"Du calme la "guerrière parfaite", j'y suis presque, encore quelques secondes..." fit la quarienne très concentrée et calme.

L'asari tira une salve de trois balle, detruisant trois geths. Le recul de l'arme la surpris et elle fit un pas en arrière pour se stabiliser.


"Woah! Je veux le même!"

Retrouvant un regain d'energie avec son nouveau jouet, elle s'en donna à coeur joie, explosant les assaillants tout en se protégeant avec une barrière biotique impénétrable, couvrant également la chasseuse de prime.

Deux autres geths prime firent leur apparition, bousculant leurs congénéres pour viser les deux femmes. Leurs sulfateuses surpuissantes mirent à rude épreuve la protection qui finalement céda rapidement. Kadararan se prit une balle dans la cuisse tandis que l'armure dorsale de la quarienne devia le tir.


"ENF...!" hurla l'asari, tirant de plus belle.

La porte s'ouvrit derrière elle.


"Vite!" ordonna Samus qui bondit à l'intérieur. Kadararan recula lentement en arrosant les adversaire d'un feu nourri. La porte se referma brusquement devant elle. Les deux guerrière se retrouvaient maintenant dans la pénombre la plus complète. Samus réactiva sa vision nocturne.
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Kadararan




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MessageSujet: Re: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeJeu 17 Juin - 2:51

Il faisait sombre. Kadararan activa la lampe torche d’un de ses pistolet et balaya la pièce avec le rayon lumineux. La demoiselle discernait sommairement des cuves et des consoles d’ordinateurs. Samus, d’abord surprise, se ressaisit et se déplaça vers un terminal. Elle pirata les sécurités et parvint à allumer le complexe en même temps qu’elle renforçait le système de fermeture de la porte principale.
Les lampes mettaient du temps à se mettre en route. Au fur et à mesure qu’elles s’allumaient, chacune révélaient une infime partie de ce gigantesque complexe. Le paysage se composait principalement de cuves remplies de créatures étranges en même temps qu’effrayantes. Certaines ressemblaient à de vrais monstres. D’autres n’étaient que des Asaris mais avaient quelque chose de différent, quelque chose semblable à ce que quelqu’un d’empathique pouvait ressentir chez Kadararan. Il n’y avait aucun mouvements, ce qui signifiait que toutes ces choses devaient être mortes. La coupure de courant avait dans le même temps éteint le matériel qui les maintenaient en vie, et Kaniya semblait ne pas avoir prévu de systèmes de secours.
De nombreux réservoirs d’Ezo étaient placés de ci de là et certains étaient percés. L’élément zéro se répandait doucement dans certains coins de la pièce.
Kadararan s’était douté d'une telle activité mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être perturbée. Il y avait des choses vraiment monstrueuses. Elle resta silencieuse tout en parcourant son regard sur les nombreuses cuves. Elle s’arrêta subitement en apercevant quelque chose de familier.
" Non… Bon sang ! Ce n’est pas possible ! ", se surprit-elle à dire. La demoiselle s’avança vers une série de prototype et resta bouche bée. Elle s’arrêta devant une Asari. Cette dernière flottait dans un liquide verdâtre, les yeux clôt. Son corps était affreusement déformé. Elle avait des bras trop long et des griffes difformes. Ses jambes avaient pris le même angles que les pattes d’un Vorcha.
" Choya.. Choya ! Et les autres… Zafya ! Tatuya ! ", s’écria Kadararan. Elle commença à frapper contre la vitre qui retenait son amie.
" Choya ! Bon sang, Choya, bouge ! Réagit ! "
La chasseresse redoubla ses efforts. La vitre se fissura et de minuscules jets d’eau s’y échappaient. Dans un dernier coup de poing désespéré, le reste de la cuve se couvrit de fissure. Kada fit un pas de côté avant que la totalité de l’eau présente dans la cuve ne détruise la vitre et se rue vers l’extérieur. Le corps de Choya fut emporté en même temps que le flot d’eau. Elle gisait dans une mare verte.
Kadararan s’approcha d’elle et s’agenouilla pour lui soulever la tête et la placer au creux de son coude.
" Choya ! Choya ! Répond ! "
Elle savait bien au fond d’elle que c’était vain, que plus jamais elle ne sourira. Plus jamais Kada n’entendra ses encouragements.
Soudain, Choya ouvrit les yeux. Elle regardait Kadararan, aussi stupéfaite que cette dernière. Extrêmement faible, elle ne pouvait faire aucun mouvements.
" Ka.. Kada. C’est vraiment toi ? ", dit-elle dans un souffle. " Va.. va-t-en. Il y a… Quelque chose, ce n’est pas… sûr. "
Ce dernier effort épuisa totalement les dernières forces qui lui restaient. Son pouls ralentit et, les yeux toujours ouvert, Choya mourut dans un dernier souffle. Le mince espoir qui avait ravivé la demoiselle s’éclipsa aussitôt. Que Choya se réveille juste avant de mourir, c’était un coup du sort que Kadararan n’était pas prête à accepter. Il aurait même mieux fallu qu’elle décède, comme les autres, alors qu’elle était encore dans la cuve. Maintenant, la chasseresse se pensait responsable.
Elle rejeta sa tête en arrière et rugit de désespoir. C’était un long cri d’animal blessé.

" Tout cet étalage de sentiments perturbe la tranquillité de ce lieu. "
Une voix synthétique leur parvint. Ce n’était pas une voix de droïde. Elle parvenait d’un être vivant qui portait un casque de façon intentionnelle puisqu’il y avait de l’oxygène dans cette partie de la station. Kadararan arrêta net sa complainte et tourna lentement la tête vers l’origine du bruit.
C’était une Asari en armure. Elle portait une combinaison noire anthracite, la même qu’avait Kadararan avant de la troquer contre autre chose. Son casque empêchait de voir son visage. Un détail retint l’attention de la chasseresse : l’abdomen de l’inconnue. Il avait été perforé, comme si une lame l’avait embrochée.
La jeune Asari sentit un flot d’émotion prendre son contrôle. C’était majoritairement une haine sauvage.
" Je suis jalouse de toi. ", susurra de nouveau l’inconnue.
Cette fois-ci, plus de doute. Un feulement de panthère s’échappa de la gorge de Kadararan. Elle se releva lentement, dévisageant l’inconnue en armure de son regard flamboyant. Son iris gagna du terrain sur le blanc de son œil. Il le recouvrait presque entièrement. En cet instant, l’Asari semblait moins gamine. Tout ce qu’elle avait d’humanité avait été rongé par une colère animale.
Elle se jeta subitement contre l’inconnue, le couteau levé tout en grognant et en montrant ses crocs. Cette dernière para avec une lame courte qu’elle dégaina rapidement. De nouveau, les deux guerrières se toisèrent pendant que leurs lames crissaient.
" Surprise… ? "
" Qui. Est. Tu ? ", dit Kadararan en insistant sur chacun des mots.
L’inconnue arrivait à tenir tête à la chasseresse malgré la force que déployait cette dernière.
" Je suis différente. Différente de toi. Je ne ressens rien, tout cela à cause d’un inhibiteur d’émotions. "
" TON IMPLANT EST DÉFECTUEUX SI TU ME JALOUSE AUTANT ! ", rugit Kada en repoussant sauvagement l’inconnue.
Cette dernière se fit projeter de quelques décimètres vers l’arrière sous la puissance du coup.
" Peuh. Tu comprendras en me voyant. "
Elle agrippa son casque des ses deux mains pendant que la chasseresse était prête à riposter. Cependant, sous la curiosité, elle n’en fit rien. L’inconnue souleva ce qui cachait son visage et révéla…
*
* *
*
Kadararan n’en croyait pas ses yeux. Encore une fois, quelque chose de complètement étrange se produisait. Elle était en plein cauchemar, impossible autrement ! L’Asari qu’elle avait en face, c’était… elle-même. Son double n’avait pas de proéminences crâniennes exagérées, elle ressemblait à une Asari normale avec le visage de Kada et les iris de ses yeux étaient jaune.
Samus était perplexe. Elle leva son arme et visa celle qui, bien que ressemblant à sa campagne d’aventure, était décidément bien différente sous plusieurs aspects.
La vraie Kadararan se retourna et toisa la Quarienne. La chasseuse de prime ressentait tellement de haine provenant de l’Asari qu’elle devint confuse concernant la vraie. Ce n’était pas la jeune adolescente effarouchée qu’elle regardait, c’était un animal.
" C’EST… MON… COMBAT ! ", grogna la chasseresse. " Il faut… récupérer les données ! "
Elle avait du mal à articuler les mots. La Quarienne resta toutefois plantée là, son arme à la main, abasourdie par les évènements. Cependant, Kadararan n’avait pas tort, les Geth pouvaient entrer d’un moment à l’autre et les données devaient être diaboliquement cryptées. Pendant que la chasseresse retenait le nouvel ennemi, Samus prendrait ce temps pour récupérer les informations qu’elles désiraient. Elle se retourna et commença son travail.

" Que se passe-t-il ? ", aboya Kadararan en se jetant de nouveau sur la guerrière. " QUE SE PASSE-T-IL ? "
Son double se défendait comme il le pouvait. Sous la colère, la force de la "véritable" chasseresse était multipliée, atout que ne possédait pas l’inconnue. Elle était en train de ployer devant la formidable puissance déployée par Kadararan.
" Voilà pourquoi tu me dépassera toujours. Mais je ne suis pas la pire. Tu ploieras devant la puissance de ton véritable ennemi… "
Dans un rugissement bestial, la jeune Asari se jeta contre le clone imperturbable. Elle s’empara d’une des lames longues de son adversaire, ce que fit pareillement cette dernière. Ainsi équipées avec les mêmes armes, les deux guerrières se battaient avec agilité, multipliant les coups, les feintes et les acrobaties.
" Tu t’es améliorée durant ces quelques semaines. Je ne fais plus le poids. "
Comme si ses paroles avaient un effet sur le destin du combat, Kadararan exécuta un mouvement vers le haut avec sa lame et trancha le torse de son double dans la longueur. Cette dernière recula en titubant tout en essayant de réguler le flux du sang qui s’échappait de sa blessure.
" Urk.. "
La chasseresse s’avança lentement, l’arme levée. Elle était prête à tuer celle qui avait usurpée son identité, son intégrité. Savoir qu’il y avait plusieurs copies d’elle-même la répugnait profondément. Son double reculait de plus en plus. Elle s’approcha d’un réservoir d’Ezo.
" Ce n’est pas terminé. ", dit-elle dans un souffle. Et elle plongea sa main dans l’élément Zero.
Quelque chose d’indescriptible se produisit. On aurait dit qu’elle absorbait l’Ezo. En voyant cela, Samus s’en étonna et se rappela l’épisode du MSV Kelton et de l’inconnue qu’elle avait rencontré là-bas.
Le clone maugréait et rugissait. Elle semblait souffrir. Son corps se déforma, se gonfla, déchirant sa combinaison. Elle était en train de muter de façon résolument affreuse. Sa masse corporelle augmenta rapidement et elle gagnait mètres sur mètres.
Elle ne ressemblait plus à rien. Ce n’était plus qu’un monstre aux veines saillantes, aux poings difformes et gigantesques. Une bête qui faisait cinq fois la taille de Kadararan et qui possédait dix fois plus de muscles. Il n’y avait plus aucune ressemblance avec l’être qu’elle était avant. L’inconnue sembla d’ailleurs avoir perdu toute raison et toute intelligence. Cette dernière rugit, c’était un cri puissant qui vrillait les tympans et glaçait le sang.
La chasseuse de prime n’avait pas finis de décrypter les données. Elle continuait son travail en faisant confiance à Kadararan pour la suite.
La chasseresse répondit au rugissement du monstre et se lança à l’attaque. Elle bondit pour donner un coup mais son adversaire répliqua en faisant balayer un de ses énormes poings. Kada y planta profondément son épée et s’y accrocha pendant que la main gigantesque faisait des moulinets. La chasseresse tint bon malgré qu’elle soit agitée dans tout les sens. Lorsque ce tour de manège fut à peu près finis, la demoiselle lâcha prise et dégaina un de ses pistolets. Elle tira un grappin qui entoura la tête du monstre et elle grimpa dessus. Arrivée en haut, elle reprit son couteau en main et le planta successivement dans la chaire de son adversaire. Il semblait souffrir mais cela ne l’atteignait pas autant qu'espéré. D’un mouvement ample avec son poing, le monstre l’abattit à l’endroit ou se trouvait Kadararan. Malheureusement pour lui, elle avait vu le coup venir et avait sauté en bas avant qu’il ne l’atteigne. Son adversaire se prit son propre coup de poing sur le crâne.
Il rugit une nouvelle fois, mais cette fois-ci de douleur. Son attention redoublée, il tourna son regard vers Kadararan qui prenait une pose de combat, couteau en main. Elle se propulsa près du monstre pour le lacérer mais ce dernier balaya une nouvelle fois l’espace de son poing et cette fois, toucha la chasseresse.
Elle fut projetée avec une force inimaginable vers un mur du complexe. Lorsqu’elle se réceptionna violemment, elle sentit son corps s’enfoncer de quelques centimètres dans l’acier et quelque chose craquer en elle. Ce n’était pourtant pas le moment d’être mis hors service. Kadararan se releva en titubant mais fut happée par anciennement son clone qui la souleva avec une facilité déconcertante. La chasseresse se défendit comme elle le pouvait, lacérant l’immense poing de son adversaire et le mordant à maintes reprises. C’était pourtant loin d’être suffisant pour lui faire face. Ce dernier serra son deuxième poing et l’envoya puissamment contre la figure de Kadararan.
Crac
Quelque chose se brisa. C’était peut-être son nez. Le monstre ne s’arrêta pas là et envoya successivement d’autres coup de poings. Le visage de la chasseresse ruisselait de sang et ses yeux carmins étaient révulsés. Elle avait la bouche mi-ouverte et ne bougeait que très sommairement. Considérant qu’il l’avait assez amochée, le monstre rejeta Kadararan avec, une fois encore, une puissance démesurée. Elle se fit violemment éjecter contre un mur. Lorsqu’elle sentit le contact du métal avec sa chaire, autre chose se brisa en elle.
Kada retomba sur le sol, le dos adossé à la paroi métallique. Elle ne bougeait plus. Plus du tout. Une flaque de sang se dessina au sol et grandissait à vue d’œil. Son pouls était de plus en plus faible.

Samus venait juste de finir de récupérer les données tant convoitées. La perversité de Kaniya était sans limite, à l’image de cette saloperie de protection qu’elle avait placée pour protéger ses recherches. Elle activa l’autodestruction de la station.
Lorsqu’elle tourna son regard vers la scène du combat, elle découvrit une Kadararan se vidant de son sang et un énorme monstre qui se dirigeait vers elle. C’était loin d’être une scène agréable.

La chasseresse reprit vaguement connaissance. Elle se souvenait de la douleur lorsqu’elle avait été projetée contre le mur. Maintenant, elle n’en ressentait plus aucune. Selon ses entraîneur, c’était le pire qui puisse lui arriver. Un état devenait vraiment critique lorsqu’il nous semblait que, même sévèrement amoché, tout allait pour le meilleur des mondes. Kadararan ria du mieux qu’elle pu malgré sa mâchoire fracturée. Elle trouvait la situation marrante.
Ce n’est pas le moment de rire !
Son esprit se ressaisit aussitôt. Elle prit petit à petit conscience de la situation. Une voix métallique annonçait l’autodestruction dans moins de cinq minutes. Elle voulait se relever mais ses jambes ne lui répondaient plus. Un de ses bras faisait un angle étrange. Sa vision était floue mais elle remarquait que le monstre s’était désintéressé d’elle pour rejoindre la chasseuse de prime. Il n’en était pas question !
Kadararan s’empara de son pistolet et pointa comme elle le pouvait une des jambes de son adversaire. Sa main tremblait. Un grappin sortit du canon de son fusil, se déplia et fit le tour de la jambe du monstre avant de se coincer dans le fil. La demoiselle prit son courage à deux mains et bougea son bras sévèrement amoché pour le caler entre le mur et une barre de fer. Elle tint ainsi la position.
Le choc fut rude mais Kadararan tint bon. Le monstre, arrêté par le grappin de la chasseresse, tenta de forcer pour se libérer. La pression était énorme, pourtant, Kada se jura de ne lâcher prise sous aucun prétextes. Elle souffrait mais ne le montrait pas le moins du monde. Les muscles de ses bras saillaient sous l’effort et elle déployait toute l’énergie qui lui restait pour retenir le monstre. Pour ne pas qu’il atteigne Samus.
" Sam.. Sammy ! Va-t’en… Je le retiens ici. C’est… trop fort pour toi. ", s’écria-t-elle. Sa voix était croassante. " Pars… Peut-être que les recherches de Kaniya ... te serviront. "
Le monstre, étonné d’une telle résistance, rebroussa chemin et avait la ferme intention de réduire à néant ce qui l’empêchait de dépasser une certaine limite.
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Samus Elhe'haria

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MessageSujet: Re: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeSam 19 Juin - 18:11

Les données défilaient à une vitesse folle sur les holo, se reflétant dans la visière de la quarienne. Le chargement prenais plus de temps que prévu au vu de la quantité faramineuse d'informations. Samus n'avait pas le temps d'effectuer un tri. Les geths, derrière la porte s'attelaient sûrement à la dévérouiller, ce n'étais qu'une question de minute avant qu'ils ne penetrent dans le labo.

Kadararan vola à travers la piéce. Le combat semblait tourner à l'avantage de la créature.


"Merde..." se contenta de dire la quarienne réfléchissant à toute vitesse. Chaque dossier et sous dossier avait une protection propre et différente. Jamais elle n'aurait le temps de tout déchiffrer.

"Fait chier!" Elle frappa du poing sur la console. Puis, sans la moindre délicatesse, explosa la coque de la machine. Elle détecta rapidement les noyaux mémoriels quel déconnecta sans prendre de précaution. Elle aurait tout le temps de décrypter tout ça une fois une fois hors de danger. Sans perdre la moindre seconde, elle se précipita vers un deuxième terminal pour vérifier qu'elle n'oubliait aucune donnée.

La chasseresse retraversa en hurlant la pièce, s'écrasant lourdement contre une parroi.

Serrant les dents, Samus activa son communicateur.


"Poutchy, on a de très gros problèmes. Je t'envoie le plan holographique détaillé de la station, nous sommes dans le labo central, trouve nous un chemin d'extraction rapide. Les couloirs principaux sont amplis de geths, Kada est mal en point, on a une charmante bestiole qui nous occupe et j'active l'autodestruction"

"Quoi? Mais t'es toujours obligée de faire tout sauter?"

La quarienne regarda répugnée les tubes dans lesquels reposaient des cadavres d'asari difformes.

"C'est nécessaire et les geths vont débouler d'un instant à l'autre, pas question de leur laisser le temps de désactiver la destruction de la station. Tu as cinq minutes pour nous sortir de là! Grouille toi!"

La chasseuse de prime pianota sur le clavier, contournant la sécurité pour activer l'autodestruction. A ce moment là un poing massif frappa le sol a quelques mètres derrière elle. Elle fit volte face, voyant le corps brisé de son amie retenir tant bien que mal la créature.

"Sam.. Sammy ! Va-t’en… Je le retiens ici. C’est… trop fort pour toi. ", s'écria Kadararan. Sa voix était croassante. " Pars… Peut-être que les recherches de Kaniya ... te serviront. "

Le sang de la quarienne ne fit qu'un tour. Les images du comandant Adam Malkovich se sacrifiant pour lui permettre de fuir défilèrent dans son esprit. Sa gorge se serra sous l'émotion. Puis la rage s'empara d'elle.

"Imbécile!" hurla t'elle la voix empreinte d'émotions. Elle se jeta sur la créature, lui décochant un coup de poing qui aurait fracassé la machoire d'un Krogan. L'asari modifiée, toujours entravée, fouetta l'air de ses bras musclés sans parvenir à toucher Samus. Puis, elle attrapa le câble qui la retenait et tira un coup sec dessus. Kadararan lâcha un cri de douleur, ses deux épaules se déboitant sous le coup. Perdant connaissance pour de bon, la chasseresse libéra complètement le monstre.

Samus pris une profonde inspiration, faisant face à l'aberration. Celle-ci se propulsa à une vitesse incroyable vers la chasseuse de prime qui n'eut pas des reflexes assez vifs pour éviter la charge. Elle fut emportée avec son adversaire qui s'écrasa contre une paroi, pliant le métal du mur. La quarienne eut le souffle coupé et le contenu de son estomac menaça de remonter dans l'œsophage. Cependant, la quarienne ne subit aucun dégat. Encore une fois, elle se félicita d'avoir trouvé cette armure et remercia son ossature renforcée.
Se reprenant rapidement, elle activa sa lame de coude et trancha dans le vif de haut en bas, créant une affreuse ballafre sur le visage du monstre. Celui ci poussa un cri lugubre, reculant de quelques pas et portant ses mains au visage.


Il s'essuya le sang qui coulait dans ses yeux. Ne laissant aucun répis et libre de toute action, la quarienne bondit de nouveau sur son adversaire. Celui ci eut juste le temps de se protéger avec son bras avant que la lame crantée de l'avant-bras de la chasseuse de prime ne se plante dedans. Profitant de cette occasion, Samus escalada le monstre bondissant sur son crane.

La créature fit un écart sur le coté, destabilisant la quarienne qui tenta de se rattraper en plantant ses lames dans la peau dorsale de l'asari modifiée. Cependant cla fraina à peine sa chute. Les armes laissèrent deux trainées sanguinolentes le long de la colonne vertébrale.

Faisant fi de la douleur, la créature fit volte-face avec rapidité, portant un coup monstrueux à la quarienne qui fit un vol plané, atterissant avec une délicatesse inexistante dans terminaux de l'autre coté du labo. Le mastodonte chargea de nouveau, détruisant dans sa course plusieurs tubes contenant divers corps. Le liquide se répendit au sol dans les éclats de verre. La quarienne tenta de se relever, quelque peu sonnée. Elle n'eut pas le temps d'éviter l'attaque. Le monstre l'attrapa par le cou, la plaquant contre le mur. Puis il commença à la rouer de coup au visage.

A force de frapper, la visière du casque de Samus vola en éclat. La quarienne voyait sa vision s'assombrir et ses forces l'abandonner elle tentait en vain d'écarter les doigts qui la serraient. Ses yeux se posèrent sur le corps inerte de sa compagne.


"Je... je suis désolée..." finit elle par souffler.

Un nouveau coup de poing, cette fois ci dans l'abdomen, lui fit cracher du sang mêlé de bile.

"Samus? Samus! Ecoute moi bon sang Samus? Répond!"

Résonna la voix synthétique du drone dans le communicateur. Encore une fois des images d'Adam Malkovich affluèrent dans l'esprit de la quarienne, penché sur elle, blessée sur un champs de bataille et tenant les même paroles que Poutchy.

"Samus! Eh! P'tite dame!"

La chasseuse de prime reprit ses esprits. Le comandant humain avais pris l'habitude de l'appeler comme ça . Elle ne pouvait dire si c'était bien Poutchy ou son esprit divaguant qui avait prononcé ces paroles.

"Je... suis là..." articula t'elle en se concentrant au maximum pour supporter les coups.

"Ah! Un moment j'ai bien cru que... Bon j'ai un passage pour te sortir de là mais ça ne va pas te plaire. Il y a une légére faiblesse dans le sol de ce labos, une plaque près des éviers pour l'évacuation de l'eau. Si tu suis ce conduit de maintenance tu atteindra l'évacuation des déchets , il te suffira de suivre le conduit et d'activé l'ouverture du SAS d'éjection des déchets dans l'espace, je vous récupère à la sortie."

Les paroles du drône redonnère de l'espoir à la guerrière. Le drone avait dit "vous" et comptais bien que les deux femmes reviennent vivantes.

"Autodestruction dans deux minutes et trente secondes." alerta la voix robotique de la station.

Un nouveau coup fut portée au visage désormais scarifié de la quarienne. Celle-ci toussa légérement de l'hemoglobine et activa ses doses de stimulants de combat. Aussitôt, elle retrouva de la vigueur dans ses membres. De sa main libre, elle activa son avant dernière granade et la lança sur le ventre de la créature. Celle-ci regarda l'objet avec interrogation. S'en suivit une formidable déflagration qui mit à rude épreuve le bouclier de la quarienne.

De nouveau libre, la chasseuse de prime se réceptionna au sol et se mit à courir vers Kadararan pour érifier qu'elle était toujours en vie. Elle n'eut pas le temps de se pencher que déjà la créature avait repris ses esprit, l'abdomen sérieusement amoché duquel s'échappait quelques viscères. La quarienne eut un haut le coeur mais fut surtout étonnée que la créature soit encore en état de combattre. Elle regarda horrifiée l'épiderme se recomposer à vue d'oeil.


"Bordel de merde tu vas nous laisser tranquille oui?" s'égosilla Samus. Puis elle se releva, s'élançant vers une lampe à bras dirigée vers une table d'opération. Lorsque le monstre la chargea de nouveau, elle braqua la lumière sur son visage. La créature, éblouie et ayant des yeux particulièrement sensible, poussa un cri de douleur et fut aveuglée. Elle s'essuya les yeux pour tenter de retrouver la vue. Profitant de ce moment de faiblesse, La quarienne bondit sur le dos et, avec tout son poids, coinça le cou de la monstruosité avec son bras, l'emportant dans sa chute.

Destabilisée, l'aberration tomba la tête la première. Samus usait de toutes sa puissance pour la maintenir au sol tout d'abord pour tenter de l'étrangler. Mais prenant conscience que cela serait difficile, elle activa une deuxième grenade qu'elle fourra dans la bouche de l'asari modifiée. La détonation fut étouffée par le crane qui, d'une extrême robustesse, résista à l'explosion. On ne put en dire autant de son système nerveux. Pourtant, malgré la destruction d'une partie du cerveau, la créature se releva.

"Mais..." fit Samus abasourdie. Puis voyant que la créature commençait à fouetter l'air à l'aveuglette, elle se rendit compte qu'elle l'avait privée de tous ses sens et sensations. Il était théoriquement impossible qu'elle puisse encore bouger mais Samus ne pouvait pas se permettre de reflechir à ça maintenant. La voix synthétique indiquait l'autodestruction dans la minute qui suivait.

La quarienne s'élança vers Kadararan et la hissa sur ses épaules. Elle fut surprise de voir la chasseresse serrer son étreinte pour ne pas tomber. Non seulement elle était encore en vie mais également consciente. La porte du laboratoire s'ouvrit, dévoilant une armée de geths qui se mirent à canarder directement les deux femmes.


"Putain, jamais tranquille!" jura la chasseuse de prime en s'élançant vers la fameuse trappe scellée.

La créature quant à elle renversa plusieurs gehts, les détruisant à grand coup de griffes. Les synthétiques, estimant que la menace réélle était le monstre, se concentrèrent sur lui. Samus Déposa kadararan et, avec une force inouie, arracha la plaque de ses propres mains.


"Excuse moi pour mon manque de finesse."

Et sans rien ajouter elle poussa l'asari dans le trou, sautant à sa suite. Elle glissèrent le long du conduit pour atterir dans un passage plus large, emplie d'eaux boueuse. L'odeur, n'étant plus filtré par le casque de la quarienne, agressa ses narines et elle eut du mal à se retenir de dégobiller. Elle ramassa Kadararan qui avait de nouveau perdu connaissance.

"Autodestruction dans 30 secondes"

"Ah putain on est vraiment dans la merde!"

La quarienne, avec la rage du desespoir se mit à courir dans les ordures, progressant vers le SAS d'extraction.
N'ayant plus du tout le temps de faire dans la finesse, elle localisa son bouclier sur la breche de son casque et enclencha manuellement l'ouverture du SAS en abaissant la manette d'urgence.

Devant elle, le vide spatial se dévoila petit à petit, aspirant l'air présent dans le conduit. La chassseuse de prime attrapa Kadararan par le bras et se laissa happé dans l'espace.

L'adam Malkovich se trouvait là comme prévu, mais il restait moins de dix seconde avant l'explosion. La quarienne activa son grapin qui se ficha sur la carlingue du chasseur. Puis elle activa le rembobinage rapide, atteignant le vaisseau en moins d'une seconde.


"Poutchy! Tire toi d'ici!" ordonna la quarienne dans le communicateur. "Pas le temps de..."

L'explosion rpit des proportions phénoménales. Silencieusement, dans l'espace, la station ATOMS se disloqua en une myriade de lambeaux métalliques incandescent. L'explosion silencieuse réduisit toute vie, organique et synthétique au néant. Personne n'entendrai jamais plus parler de ce lieu emplis d'horreurs et d'abomination.

Samus soupira de satisfaction en voyant la déflagration. A un millier de kilomètre de là, L"adam malkovich venait de se stabiliser après un saut SLM de moins d'un dizième de seconde. La quarienne coinçait l'asari sous son corps et avait eu le reflexe d'activer ses semelles magnétiques ainsi que de planter profondément ses deux lames de coude. Le tout conjugué au grapin toujours attaché, les deux femmes n'avaient pas été projetées dans l'espace. La quarienne se glissa lentement vers le SAS situé sur le toit, tenant la chasseresse par l'encolure de sa combinaison.


"Dit... C'est une habitude de revenir avec une Asari en morceau! A croire que tu fais exprès de me laisser dans le vaisseau pour pouvoir les maltraiter."

La quarienne souffla, assise à coté de Kadararan toujours évanouie. Elle l'allongea correctement sur le sol.

"Si j'avais de l'odorat, je dirai que ça chlingue!"

"Ce n'est pas le moment de rire!" cracha Samus prenant à peine conscience de tout ce qui venait de se dérouler.

Elle regarda la chasseresse respirant avec difficulté. La quarienne retira son propre casque avant de retirer la combinaison de l'asari. Saisissant ses bras, elle tira d'un coup sec, remettant ses épaules en place dans un craquement sinistre. La douleur réveilla Kadararan qui ouvrit brusquement les yeux en hurlant. dans un reflexe, elle attrapa paniquée le cou de Samus et serra. La quarienne fronça les sourcil tandit que sa compagne la regardais d'un air éberlué. Puis ses yeux s'adoucirent et elle lâcha prise.

"Merci de m'avoir sortit de là" dit elle en se laissant retomber. Elle se pris une majestueuse mandale dans la figure.

"Imbécile!" cria t'elle plus soulagée qu'en colère. Elle se releva et tourna le dos à la chasseresse. "Si je t'ai sauvé, ce n'est pas pour toi. J'aurai eu mauvaise conscience c'est tout et j'ai pas envie que tu me pourrisses le reste de mon existence. J'ai déjà bien trop de regrets."

Poutchy qui flottait à coté de Kadararan regarda sa créatrice puis l'Asari.

"Il faut la pardonner. Elle n'a jamais sût exprimer ses sentiments."

La quarienne déposa les noyaux mémorielles sur son tableau de bord et regarda l'espace par le cockpit tout en essuyant les larmes sur ses joues.
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Kadararan




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MessageSujet: Re: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeDim 20 Juin - 0:14

C’était la première fois qu’elle voyait un visage de Quarien. Ce visage-là était à la fois inconnu et familier. Ignorant que c’était sa compagne d’aventure et perdant légèrement la raison à cause de la douleur, la chasseresse se défendit comme elle le pouvait en agrippant le cou de cette dernière malgré ses bras douloureux.
Toutefois, il y avait quelques détails troublant qui permettait de deviner l’identité de cette Quarienne. Premièrement, Samus en était une, et à part Lamen, la demoiselle n’en avait jamais rencontré d’autre. Elle supposait qu’ils étaient donc rares. Deuxièmement… Celle-la portait la même armure que la chasseuse de prime. Loupé.
Prenant conscience que la personne qu’elle était en train d’attaquer n’était autre que Samus, Kadararan papillota des yeux avant de relâcher sa poigne.
Elle resta silencieuse, bouche bée, profitant de cet instant de calme après autant d’événement survoltés.
" Merci de m’avoir sortit de là. ", finit-elle par dire.
Elle se laissa retomber sur le sol en essayant de ne pas trop se faire mal. Raté. Elle se prit une majestueuse mandale dans la figure de la part de la chasseuse de prime.
" Haaargh ! ", hurla Kadararan en se redressant subitement. " Je suis déjà assez amochée comme ça, pas besoin d’en rajouter !! "
Ses yeux s’agrandirent et un rictus de douleur se forma sur sa bouche. Le temps que l’information parvienne à son cerveau, Kada se rallongea au sol en grognant de douleur.
" Les derniers évènements sont flous. Je me suis faite piétiner par une tribu entière de Krogan, non ? "
Elle ferma ses yeux. Tout tournait autour d’elle et cela lui donnait la nausée. Elle avait perdu beaucoup de sang et c’était certainement ce qui provoquait son malaise. Du moins, c’était ce qu’elle voulait croire.
" C’est un peu comme si la totalité de mes dagues de jets avaient transpercés mon crâne. ", maugréa Kadararan.
Poutchy enclencha ses scanners corporels et analysa le corps de l’Asari.
" Du côté du crâne, nous avons une mâchoire fissurée et un nez cassé. L’angle que forme le bras gauche est dû au radius, qui est brisé. D’ailleurs, on le voit qui dépasse. Une fracture ouverte, ce n’est jamais très beau à voir. Il vaudrait mieux panser cette blessure avant que cette jolie créature ne se vide entièrement de son sang.
Une chute où un choc violent a endommagé le coccyx et les deux jambes sont cassées. Plusieures côtes sont fracturées et l’une d’entre-elle à perforé le poumon droit. Ah, j’oubliais ; certains organes ont pris chers, comme la rate, le foie et l’estomac. Après, il y a aussi présence de profondes lésions cutanées. Si je ne décelais pas ces étranges grappes de cellules non différenciées qui s’occupent déjà de la guérison des membres blessés, j’aurais dit qu’elle n’avait aucune chances de s’en sortir.
"
" C’est censé me rassurer !!? ", s’énerva Kadararan qui, prit d’un haut-le-corps, détourna la tête et vomit du sang.

La récréation était finie. D’un coup, tout semblait redevenir sombre pour Kada. Elle prit subitement conscience de la réalité comme après s’être pris une gifle en pleine gueule. Elle avait emmené Samus dans cette station sans se douter du danger réel. Et pourtant, elle le supposait depuis le début. Mais elle ne voulait pas regarder les choses en face.
C’était de sa faute si elle avait pris cher, si Samus avait pris cher. Elles auraient pu facilement y rester. Seulement, les deux femmes avaient eu beaucoup de chances. Pourquoi toujours de la chance ? Pourquoi n’avait-elle pas pu se mesurer à cette abomination ! Pourquoi a-t-il fallu qu’elle se fasse secourir par Samus, une fois encore ? Pourquoi le destin contrait toutes ses tentatives à vouloir accomplir quelque chose ? C’était Samus, Samus ! Encore Samus, toujours Samus ! Bien que Kadararan était reconnaissante envers celle-ci de lui donner une chance de vivre, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir de la rancœur à son égard. Par ce qu’elle s’était montré plus forte qu’elle.
Faible. Tu es faible., susurra une voix au fond d’elle-même.
Kadararan serra les dents.
" Non… Non. La ferme. Je ne suis pas faible. ", murmura cette dernière.
" Vous dites ? ", questionna le drone.
La chasseresse détourna le regard. Elle s’arma de courage et appuya sur ses mains pour se relever, malgré la douleur lancinante qui la tiraillait de partout.
" Ce n’est pas très bon pour vous de bouger. Il vaudrait mieux que vous restiez allongée. Vous pourriez risquer de vous faire mal autre part, et ce serait dommage d’amocher plus encore votre si jolis corps. "
Kadararan n’en avait cure. Sans un mot, elle se redressa et tint bon sur ses deux jambes. Elle souffrait atrocement mais, mis à part un rictus de douleur, rien ne le supposait. La jeune Asari marcha en titubant pour rejoindre la chasseuse de prime.
" Ahhh. ", soupira Poutchy. " Pourquoi ai-je l’impression qu’on ne m’écoute jamais ? Je leur avais déjà demandé de revenir indemne, et voilà dans quel état je les retrouve ! La prochaine fois, je leur dirais de prendre un max pour qu’elles me reviennent en bonne santé. "
Elle posa une main ensanglantée sur l’épaule de Samus puis la retira pour se retenir à la paroi du vaisseau. La trace pourpre de la paume de sa main était visible sur l’épaulière de la Quarienne. Kadararan respirait avec difficulté et cette simple marche l’avait épuisé physiquement. L’Asari tenait à peine sur ses jambes.
Elle tourna sa tête vers la chasseuse de prime et les yeux légèrement rougis de celle-ci décontenancèrent la chasseresse. Kadararan en oublia toute sa rancœur envers elle-même et envers Samus. Cela n’avait pas été très mature de sa part.
" Tss. C’est ça. Je t’ai donné une chance de t’enfuir sans trop de casse et madame pense à sa conscience. "
L’Asari poussa un soupir d’exaspération.
" Franchement, je n’arrive pas à te cerner. ", elle prit une pause pour changer sa position et s’adosser contre le mur, son bras fracturé la faisant trop souffrir. " Enfin, au moins, j’essaye. Personnellement, je ne voulais pas voir la réalité en face. Maintenant qu’elle s’est jetée devant moi limite en exécutant le french cancan, j’ai reçu une claque dont je me souviendrais plus longtemps que ta mandale. "
La chasseuse de prime voulu prendre la parole mais Kadararan l’arrêta d’un geste.
" Échangeons les rôles. Laisse-moi au moins une fois te gueuler dessus, d’accord ?! "
Elle fut coupée dans son monologue par une quinte de toux. Ce qu’elle crachait était du sang.
" Tu ne veux pas essayer de sortir de ta bulle un moment ?! ", fit-elle en essuyant sa bouche d’où sortait un fil carmin. " Tu n’es pas obligée de tout prendre sur toi. J’ai l’impression que tu pense que personne ne pourrait te comprendre. Je sais bien qu’on ne se connaît pas depuis longtemps, mais, bordel… Ce qu’on a traversé ensemble, je ne sais pas si tu l’aurais traversé avec une autre de tes connaissances. "
Ces paroles-là avaient été énoncées par une autre Kadararan. On aurait dit que sa confrontation avec son double l’avait légèrement changée.
" C’est ce que j’avais voulu. Tu ne peux pas t’opposer à de pareilles décisions lorsqu’il n’y a plus vraiment d’issue. Je ne sais pas quel est ton regret mais je pense qu’il faudrait que tu l’accepte. Maintenant, c’est moi qui en ai. Par ce que tu as du souffrir pour me tirer de là. "
Elle baissa la tête, le regard sombre.
" Enfin, tel que je te connais, même si c’est si peu… Je sais bien que tu ne diras rien. Sache seulement que tu n’auras plus… de regrets. ", dit-elle avec une détermination renouvelée. " Du moins, avec moi. Si on fait encore équipe dans le futur. "
Samus fixa intensément Kadararan. Puis, elle baissa la tête en se prenant le visage de sa main gauche.
" Crois-moi, j’aurais plus souffert si je t’avais abandonnée. La souffrance physique est surmontable, les démons intérieurs sont déjà plus difficiles à combattre. "
Elle se redressa, regardant de nouveau Kadararan de ses yeux rougis.
" Je ne veux plus que quiconque se sacrifie pour moi ou se mette en danger pour sauver ma vie. Jamais. "
Elle ferma les yeux et respira profondément.
" De toute manières, nous sommes en vie et nous avons du pain sur la planche, ça ne sert à rien de se prendre le bec plus longtemps. Nous devons te soigner et tu dois te reposer, quant à moi, j’ai encore toutes ces données à décrypter… Et un brin de ménage à faire ici, l’odeur est insupportable. "
Kadararan essayait tant bien que mal de tenir debout. De son côté, elle regardait la chasseuse de prime avec un sourire en coin. Samus n’en dira pas plus, pourtant, Kada en avait déjà appris énormément. Cette chasseuse de prime n’était pas aussi insensible qu’elle voulait le faire croire.
" Ah bon ? On a pourtant toutes les deux le nez explosé. Je me souviens vaguement que tu m’as poussé dans un conduit remplis de déjections. Pourtant, je ne sens rien du tout ! "
Toute pression relâchée, elle commença à rire. C’était un rire cristallin, sans soucis apparents qui résonna dans l’Adam Malkovich.
" Je ne comprend pas pourquoi tu t’esquinte à garder ce casque, Sammy. Quand tu le porte j’ai l’impression de parler à un mur. T’es vachement mieux sans et on peut enfin se rendre compte que tu n’es pas qu’une Quarienne acariâtre sans sentiments. "
La "Quarienne acariâtre sans sentiments" donna une deuxième mandale à Kadararan qui, déséquilibrée, tomba par-terre.
" Oh… Je crois que mes jambes sont définitivement HS, héhé. ", dit-elle avec un grand sourire.

La Quarienne s’était occupée de porter Kadararan jusqu’à l’unique couchette du vaisseau et de l’y déposer. Elle avait nettoyé les blessures avant de s’en occuper. La chasseresse avait un peu maugréé lorsque Samus avait passé l’éponge mouillée sur son visage pour retirer le sang qui commençait à sécher en arrêtant pas de se plaindre qu’elle faisait pire que mieux. Le sang qui avait arrêté de couler de son nez recommença de plus belle, ce fut donc la première chose que la Quarienne tenta de remettre en ordre. Elle s’occupa ensuite de la fracture ouverte, remettant les os tant bien que mal sous les hurlements de la chasseresse et plaçant une attelle, de la même manière qu’elle le fit pour ses jambes. Elle appliqua une couche de medigel sur le tout. Samus n’étant pas médecin, elle confiait la guérison des autres lésions aux capacités de régénérations exceptionnelles de Kadararan. La chasseuse de prime s’occupa ensuite d’elle-même.
" Il vaudrait mieux que tu te repose. Comme tu n’as pas l’air de vouloir fermer l’œil, je t’ai injecté un calmant. "
En vérité, c’était surtout pour que Kadararan lui fiche la paix pendant qu’elle décryptait les données. Cela lui donnait mal à la tête d’avance, alors si elle devait en plus se coltiner les questions de la demoiselle à tout bout de champ, c’était couru d’avance qu’elle risquait de s’énerver et d’endommager les précieux noyaux mémoriels. La jeune Asari récupérait très vite, au grand dam de Samus qui ne désirait qu’un peu de répit. La chasseuse de prime avait d’ailleurs du dépasser la limite conseillée car Kada résistait un peu trop bien au sédatif.
" Hé… Quoi que tu en dise, j’ai une dette envers toi, Sammy. Tu devras me supporter jusqu’à ce que je l’accomplisse. "
" Je me retrouve avec une Asari sur les bras qui ne sait pas tenir en place et qui pourtant le devrait. Comment pourrais-je supporter ça ? "
" Prend sur toi ! ", répliqua Kadararan avant de sombrer dans l’inconscience.
*
* *
*
Samus avait mis un bon bout de temps, mais, aidée par Poutchy, elle avait enfin pu extraire toutes les données recueillies sur la station. Cela lui avait pris quelques heures et un coup d’œil vers la couchette lui informa que Kadararan dormait encore.
Mû par la curiosité, elle décida d’y jeter un œil et de trier ce qu’il y avait d’intéressant à montrer à l’Asari. Elle savait bien que cette dernière n’avait pas vraiment de propensions à la lecture et préférait se défouler plutôt que de fouiner dans les bibliothèques.
D’abord, la chasseuse de prime découvrit des choses plus générales. Kaniya n’était que la co-propriétaire de la station et l’avait rachetée lorsque celle-ci avait été dans une mauvaise passe. Elle n’avait donc aucun liens avec le conseil, n’ayant fait que sauter sur l’occasion pour se construire un laboratoire et profiter de l’enseignements de guerrières Asari.
Kaniya faisait partie d’un groupe plus conséquent, en partie composé de scientifiques Asaris et Galariens. Ceux-là travaillaient ensemble sur le même projet du « guerrier parfait » mais formaient des groupuscules un peu partout dans la galaxie. Kaniya misait sur les pouvoirs biotiques, l’agilité, la régénération rapide et l’adaptation. Un autre groupuscule, Galarien cette fois-ci, avaient des idées en combinant capacités Rachnis et Krogannes. La Quarienne se souvenait de douloureux moments.
Kaniya recevait les informations quotidiennement et envoyait ce qu’elle trouvait de son côté. La plus grande partie de ce que Samus avait décrypté contenait ce genre d’infos scientifiques.
Elle découvrit que ce groupe existait depuis longtemps, plus de trois-cent ans. Trois-cent ans d’expérimentations sur moults Quariens, Asari, Krogan, Rachni et plus encore. Les résultats les plus probants étaient Samus, les trois prototypes de guerrières Asari et une autre créature. Mais il manquait certaines données.

Concernant Kadararan&cie, la Quarienne découvrit que la scientifique était à la base une matriarche mais s’était clonée trois fois. Elle était actuellement morte mais ses clones avaient à présent chacune trois-cent ans et des poussières. Il n’en restait donc plus qu’une.
Il existait aussi trois Kadararan. Il y avait un embryon originel et deux clones. Malheureusement pour Kadararan, elle était la cadette, donc le deuxième clone.
C’étaient des prototypes. Des tests pour savoir quelle combinaison donnait de meilleurs résultats.
La première à être citée était Poyala. L’omni-tech de Samus ne réussissait pas à déchiffrer ce mot, mais elle apprit que c’était de l’ancien Asari qui pouvait se traduire comme "la fatalité". Celle-là possédait un inhibiteur d’émotions et n’avait aucune prédisposition pour la biotique. C’était celle qui avait explosé en même temps que la station.
La deuxième était Kadararan, "le courage", comme elle l’avait dit elle-même. Aucun inhibiteur d’émotion, elle possédait par contre un implant qui restreignait sa maîtrise de la biotique !
La troisième était Tetsiren, "le pouvoir". C’était l’embryon originel et elle possédait un implant qui lui permettait d’absorber l’Ezo pour renforcer ses pouvoirs biotiques. Selon les fichiers, ses mutations étaient bien plus avancées que Kadararan, et serait retenue captive quelque part, l'endroit exacte n'étant pas mentionné.

Kaniya avait émis une hypothèse. Comme les nodules d’éléments zéro présent dans les cerveaux de ses prototypes réagissaient aux stimuli électrique de leur système nerveux, les émotions servaient à ouvrir des portes où s’engouffrait l’Ezo. En clair, quelle que soit l’émotion, plus elle était intense, plus l’élément zéro l’était aussi. Comme les nodules d’éléments zéro étaient présent exagérément dans chacun de ses prototypes, alliés à leurs gènes Vorchas, cela favorisait les mutations impromptues. Plus un prototype mutait, plus puissant il était, mais aussi plus incontrôlable. Le cas de Tetsiren, qui perdait complètement la raison une fois sur deux, était un bon exemple. Cela ne valait que pour les créatures génétiquement modifiés à cause de leur organisme plus instable. Trouver une parade pour stabiliser l’organisme, voilà le fin mot de la recherche concernant le "guerrier parfait".

Samus éteignit son omni-tech et s’éloigna des noyaux mémoriels en se tenant la tête. Kadararan se réveillait tout doucement. Le sédatif n’avait pas tenu très longtemps. Elle papillota des yeux pour accélérer son réveil.
" ...Tu m’apprends à piloter, maintenant ? ", maugréa-t-elle, encore un peu endormie. Kada n’arrêtait pas d’y penser malgré qu’elle soit théoriquement dans l’incapacité de faire quoi que ce soit à cause de ses attelles.
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Samus Elhe'haria

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MessageSujet: Re: Dans les méandres d'un souvenir   Dans les méandres d'un souvenir I_icon_minitimeVen 25 Juin - 18:28

« Où allons nous? » s'enquit Kadararan en voyant la Quarienne pianoter des coordonnées sur son tableau de bord. Samus enclencha les moteurs SLM, propulsant son chasseur dans les méandres de l'espace.

« Nous allons nous ravitailler. T'avoir à bord coûte cher en fournitures médicales, je n'ai presque plus de munitions et surtout, tu n'as rien avalé depuis des jours. »

En guise de réponse, l'estomac de Kadararan se mit à protester contre le manque de nourriture. L'asari eut un sourire gêné en se frottant l'arrière du crâne.
« Héhé, je peux me dépenser énormément sans avoir le besoin de manger, mais on dirait que j’ai dépassé ma limite. Ca veut dire qu’on va à la Citadelle ? » fit elle toute excitée.

« Non pas vraiment, j'ai une chose importante à faire. Nous ferons une escale à un port de contrebande »

« Encore ? J’me suis bien amusée la dernière fois. Mais ça fait un petit temps déjà que j’ai envie de visiter la Citadelle ! Je suis déjà passée par Oméga, c’est grand mais très surfait. »

Elle avait dit ça de la même manière qu'une enfant capricieuse ce qui fit sourire la chasseuse de prime.

« Promis je t'emmènerai à la Citadelle bientôt. De toutes manières pour le moment tu dois te reposer. »

Comme si elle n'avait pas entendu le conseil de Samus, Kadararan changea de sujet.

« Au fait, ces données ? » demanda-t-elle en pointant les noyaux mémoriels branchés au tableau de bord de l'Adam Malkovich. La mine de la Quarienne s'assombrit.

« J'ai décrypté la majorité des entrées oui. J'ai mis les plus intéressantes sur ce cache de donnée » elle prit la carte mémoire dans sa main. « Mais je ne sais pas si... »

L'Asari s'empara de l'objet. « Laisse-moi voir ça ! » Puis elle l'inséra dans un petit terminal à coté d'elle sans attendre. Le texte s'afficha devant ses yeux.

« Tssh, autant de textes ? Tu es sûre d’avoir tout trié ? » Souffla la chasseresse agacée par la longue suite de symboles. Kadararan n’aimait pas la lecture. Elle n’était pas plus idiote qu’une autre, c’est juste qu’elle n’aimait pas « rien foutre », à savoir lire dans ce cas-ci. Elle avait toujours un trop plein d’énergie qu’elle était obligée d’évacuer dans l’entraînement et surtout pas en restant assise.

« Oui... enfin... Tu devrais te reposer tu auras le temps de consulter tout ça plus tard. » A vrai dire, la Quarienne parlait dans le vide. Elle craignait la réaction de l'Asari qui, malgré ses 70 ans de plus qu'elle, restait une jeune fille encore naïve et finalement assez fragile psychologiquement. Kadararan s'était tu et lisait maintenant les lignes de textes, sourcils froncés.

L'expression agacée de la jeune guerrière se transforma peu à peu en un faciès horrifié. Elle se prit la tête par les tempes, bafouillant sous le coup des révélations.


« Un.. un clone. Je suis un clone. Un... un vulgaire clone... » fit elle, désemparée.

La quarienne se mordit la lèvre inférieure, elle ne savait comment réagir. Ne voulant pas laisser Kada sombrer sous le choc elle tenta de la rassurer. « Tu es Kadararan, c'est toi et bien toi, tu as ta propre conscience, ta propre personnalité. »

L'Asari ne semblait pas l'écouter mais elle eu l'air de se reprendre un peu, ses yeux continuant de décrypter chaque mot frénétiquement. Elle arriva aux rapports concernant sa créatrice.
 "Elle était carrément perverse, en fait" constata-t-elle avec un calme froid, témoignant d'un profond dégoût. "Donc ça voudrait dire qu'une dernière Kaniya erre dans la galaxie?" finit elle par demander plus à elle même qu'a la Quarienne. Cette dernière se contenta d'opiner du chef avec gravité.

Samus se trouvait simple spectatrice, laissant son amie prendre le coup et digérer. Mais elle était prête à la relever au cas où. Kadararan entra dans le dossier concernant ses « soeurs » et constata qu'il y avait un troisième individu.
Changeant d'humeur comme de chemise a cause de l'instabilité de ses sentiments, mêlant fureur, tristesse, incompréhension mais également joie de découvrir tous ces secrets, amortis sans doute par sa propension à la naïveté, elle frappa du poing sur le regard métallique.

"Rah, il en reste encore une! Je vais devoir partir en croisade, ou quoi?", plaisanta la demoiselle. La Quarienne cru déceler de l'amusement dans sa voix. Elle avait de plus en plus de mal à cerner l'état d'esprit de la chasseresse. Celle-ci se tourna vers la chasseuse de prime et braqua son regard déterminé dans le sien.

"Cette fois, je réussirais ! Et si elle est plus forte que ce truc qu'on a rencontré dans la station, c'est tout benef' ! Je vais leur prouver que je suis vraiment fortiche en baston."

Samus soupira à la fois exaspérée et soulagée. « Kada dans toute sa splendeur » pensa-t-elle. Sa crainte de voir l'Asari s'effondrer suite aux révélation se dissipa quelque peu mais elle ne baissa pas sa vigilance pour autant. Elle se leva et pris Kadararan par l'épaule. Celle-ci la regarda avec un air grave mais déterminé.

« Si tu veux lui mettre une raclée il faut que tu sois en pleine forme alors va donc te reposer, ce n'est pas en t'agitant de la sorte que tu vas aider tes blessures à se régénérer. »

« Je n’ai vraiment pas sommeil. » fit elle avant d'ajouter un « Oublie pas, maman ! », en ricanant. « Tu dois m’apprendre à piloter. Depuis le temps que j’attend ça. »

La faculté de Kada à passer d'un état d'esprit à l'autre désarçonna la chasseuse de prime qui n'eu pas le cœur à insister.

« Bon très bien, pour le moment observe moi et en silence. »

Kadararan plissa ses yeux et s'installa sur le siège de copilote tant bien que mal en montrant les crocs à chaque pointe de douleur.
L'Adam Malkovich filait à travers la galaxie en direction du système Fortuna.


*****


[Amaranthine, Fortuna, Nébuleuse de la Tête de Cheval. Quelques heures plus tard.]

« Et ce bouton là sert à…? »

« Pour la cinquième fois il s'agit de l'enclenchement des amortisseurs antigravité... »

« Boarf, je le savais. », déclara l’Asari. « Et celui-ci? » s'intéressa-t-elle en faisant mine d'appuyer dessus

« Eh! Ne touche pas ! C'est l'ouverture du SAS! » L'avertit la Quarienne en lui tapant sur les doigts, perdant patience.

« Ahh ce serait embêtant d’y toucher, en effet. », fit Kadararan en retirant prestement ses griffes. Elle n’avait pas envie de mourir bêtement à cause d’une dépressurisation violente.

« On arrive. » Indiqua la chasseuse de prime en pointant le petit point bleu de la planète Amaranthine à quelques centaines de milliers de kilomètre devant elles.

L'Adam Malkovich se posa avec délicatesse sur la plateforme.
A l'intérieur du vaisseau, Kadararan faisait mine de bouder, les bras croisé. Ils étaient arrivés à quais et Samus avait été on ne peut plus claire :
« Tu ne quitteras ce vaisseau sous aucun prétextes », malgré l’irrépressible envie de l’Asari de visiter ce port.

« Bon attend moi ici. Je ne serai pas longue. » L'Asari sembla oublier directement son « mécontentement » et se leva d'un bond qui manqua de rouvrir une de ses blessures.

« Hein !? Hé, tu ne parlais pas sérieusement, j’espère. Tu ne vas quand même pas me laisser moisir ici ? Je viens avec toi ! Imagine un peu, tu tombe sur un gros monstre dopé à l’Ezo… Il te faudra bien une Kada pour te sortir de là. », dit-elle avec un sourire sans équivoque.

La Quarienne planta un doigt dans les côtes de l'Asari, celle-ci eut un sursaut de douleur qui entraîna une douleur plus importante bloquant sa respiration.


« Tu vois ? Je t'ai à peine touché. »

« Franchement. », grogna Kadararan en se repliant sur elle-même, mécontente. « C'est pas du jeu. Tu connais mes points faibles. »

« Reste ici, je ne vois pas le problème. Tu tiendras compagnie à Poutchy, je suis sûr qu'il appréciera! »

« Je plussoie! » fit le drône d'un air guilleret. L'Asari lui lança un regard noir auquel le petit robot répondit par un sifflement.

La Quarienne se mit en place sur l'ascenseur. De son côté, Kadararan arma un de ses pistolet avec un harpon et le lança sur une caisse posée en hauteur. Elle tira un coup sec et la caisse tomba sur le sol dans un bruit de métal froissé.


« Oups. Le générateur de gravité pourrait bien avoir un problème durant ton absence… » lui lança la jeune Asari. Samus soupira de dépit.

« Bien, très bien, enfile ta combinaison mais pas le droit de te plaindre ni de me ralentir, blessée ou pas. »

L'Asari s'exécuta, heureuse de sortir de cet endroit confiné. Son enthousiasme s'effaça rapidement lorsqu'elle commença à s'habiller, serrant les dents pour étouffer les grognements de douleur.
La Quarienne fut étonnée de la voir se tenir sans problème sur ses jambes.


« Tes fractures sont déjà régénérées? »

« Pas encore tout à fait, mais ça ira. »

« J'espère qu'on aura pas à se battre ou à s'enfuir en courant... » marmonna la chasseuse de prime en faisant une moue dubitative. Kadararan était vraiment une sacré tête de mule.

« Tu connais ces gens, non ? Les bandits n’ont-ils pas de sens de l’honneur ? »

« Ça, c'est vite dit. On ne sait jamais comment ça peut tourner. Suffit que l'offre de prime sur ta tête soit arrivé ici pour que « l'honneur » ou la crainte disparaisse bien vite. Ne t'éloigne pas de moi, c’est un conseil. »

« Hey, je peux me débrouiller seule, tu sais. », fit l’Asari dans un haussement d’épaule.

Les deux femmes sortirent et descendirent dans le complexe souterrain. Bien que petit port indépendant, la base des contrebandiers s'étalait sur plusieurs centaines de mètre de long et comprenait plusieurs échoppes, un bar et même un hôtel et une clinique. Samus constata que l'Asari boitait et elle lui lança un regard réprobateur qui ne reçu qu'un sourire malicieux en réponse.

« J’ai peut-être encore mal, mais rester à ne rien faire, franchement ! C’est pas mon genre ».

Les deux guerrière progressèrent dans le couloir. La Quarienne se retourna au bout d'un moment, constatant que sa compagne avait disparu. Elle la localisa rapidement devant le comptoir de la cafétéria en train de s'agiter.

« Ce truc-là, rond et rose, qu’est-ce que c’est ? »

« Ca s'appelle un beignet, mademoiselle. »

« Ah. Okay. Ah bon, c'est ça?! » elle pointa les pâtisseries dans la vitrine. « Bon sang, j’avais un truc un peu pareil dans ma station, mais c’était deux fois plus gros. C’est tout petit ! Mettez moi la totalité de ce que vous avez. »

Kadararan commanda encore une bonne dizaine d'articles différents avant qu'elle ne soit interrompue par un doigt Quarien tapotant son épaule.

« Tu comptes payer comment? » Fit la quarienne en tapotant du pied.

« Ch'espérais que tu m'avances un peu d'argent. Je trouverais bien un peu de crédit pour te rembourser, un jour. » fit l'Asari en mordant dans un éclair à la vanille.

« Ça fera deux cent crédits, mademoiselle. » indiqua le Drell derrière la caisse. La Quarienne hallucina en voyant tous les paquets présents sur le comptoir. « J’ai un grand appétit. », se justifia seulement la demoiselle.

Kadararan haussa un sourcil en entendant le prix et déposa sa pâtisserie sur le comptoir. Elle empoigna le vendeur par son col de sa chemise et le souleva en montrant les crocs.

« Hahhh ?! Pour ces petits machins ? Tu ne voudrais pas faire une réduction pour ta grande amie ? »

Le Drell déglutit. Il décida finalement que tout ce que l’Asari emportait ne valait pas plus de cent crédits.

Samus soupira et activa son omnitech pour payer la somme.
« Tu te débrouilles pour tout porter, on va à la boutique au bout du passage là bas. »

« N’empèche », dit la demoiselle entre deux bouchées. « C’est cher pour tout ce qu’ils mangent. »

Sans attendre Kadararan, la Quarienne s'engagea, sous les regards torves des mercenaires et chasseurs de primes présents aux tables du bar. Elle les ignora comme à son habitude, préférant éviter les rixes inutiles.

« Tien c'est toujours un déplaisir de te voir » salua Shark, le Krogan tenancier de la boutique.

« J’ai tué des Krogans pour moins que ça. Ce gars a l’air si agréable. », intervint ironiquement Kadararan.

« Étant ta meilleure cliente, je me demande ce que tu dis aux autres quand ils arrivent. »

Le Krogan ne leva pas les yeux de son écran, jouant en ligne à des jeux d'argent.

« Argh! Encore perdu 5 crédits! Il est en train de me plumer ce con! » s'énerva-t-il.

La Quarienne approcha du comptoir en regardant les objets présents dans les rayonnages. Le marchand daigna s'intéresser à sa cliente.

« Qu'est ce que tu me veux encore? »

« Comme d'hab, je recharge tout le stock, munitions, vivres, matos... » lista Samus. Shark grogna et alla chercher un container avec tout l'équipement demandé. Le nom de la chasseuse de prime était inscrit dessus, preuve de l'habitude de passage de cette dernière.

« J'aimerai aussi voir ce que tu aurais pour fringuer une Asari. » La Quarienne indiqua Kadararan d'un signe de la tête. Cette dernière leva négligemment la main en guise de salut pendant qu’elle était en train d’engloutir une autre pâtisserie.

« A chaque fois que tu passes t'es avec une autre Asari. D'ailleurs je commence à me poser des questions sur tes penchants. »

Kadararan haussa un sourcil interrogateur.

« Serais-tu jaloux? » lança la chasseuse de prime comme pour défier le Krogan.

« Ah, bah les Quariennes c'est pas trop mon trip, c'est tout fragile. Mais toi t'es assez robuste pour que tu sois intéressante à culbuter. Si tu veux passer à l'arrière de la boutique. » Shark sourit de tous ses crocs, dévoilant une mâchoire digne d'un requin. La Quarienne ne s'offusqua pas des paroles crues du marchand, le connaissant depuis des années.

« Tu connais bien la physiologie Quarienne? Es tu sûr que j'ai de quoi me faire « culbuter » ? »
« Ah! Je ne suis pas biologiste mais t'as bien un orifice quelque part! Ça me suffit! » Son rire pervers raisonna dans la boutique et la Quarienne conclu par un soupir.

« Bon j'ai bien quelques petites tenues légères et affriolantes pour ton amie, ça devrait pimenter les choses. » reprit le Krogan en sortant une panoplie qui aurait fait rougir la moins chaste des danseuses.

« J'ai aussi des instruments si tu v... »

« Nan tu ne me suis pas, je veux des vêtements pour qu'elle passe inaperçue. Un truc passe partout qui lui cache la tête si possible. » rectifia la Quarienne

« Ah... » fit la marchand, déçu. « Bah j'ai bien quelques vêtements humains, ça devrait lui aller. Tient, cette veste a une capuche... »

« C'est parfait, je la prend. » Elle se tourna vers Kadararan qui essayait des lunettes de soleil posées sur un présentoir et qui cachaient ses yeux si inhabituels. Cette dernière lui sourit de tous ses crocs.

« Comment tu me trouves ? »

« Prend les! » ,dit la Quarienne, ordonnant plus que ne suggérant la chose.

« Je me disais bien. A part les Vorcha, je ne sais pas si les autres races seront très réceptifs à mes… disparités physiques. »

Samus ne répondit pas, se tournant de nouveau vers le marchand.

« Tien, toi qui a tout ce qui est introuvable, tu n'aurais pas des armes blanches typiques Asari? »

Le Krogan esquissa un sourire carnassier.

« C'est pas donné... J'ai justement cette vieille lame qu'on m'a ramené, elle appartenait à une protectrice je crois un truc du genre, une guerrière Asari, j'm'y connais pas trop. Elle a été tuée par un chasseur de prime et il m'a refourgué ça pour une bouchée de pain. Je l'ai faite examinée par un spécialiste et ça vaut un petit paquet de crédit. C'est pas de la camelote! »

Après avoir fouillé dans son bric à brac, il sortit une lame longue scintillante. Il retira prestement sa main, s'étant couper sur le fil.

« Tu vois, sans entretien depuis des lustres et toujours aussi tranchante. »

« C'est bon je te la prend. » Conclut la Quarienne, regardant Kadararan qui observait avec curiosité, les lunettes sur le nez et toujours en s 'empiffrant de sucreries une publicité ventant les mérites d'un magazine de charme Asari.

La chasseuse prime, solde de crédit amplement diminué, se dirigea vers la chasseress
e.

« J’ai la désagréable impression que ma race n’est pas jugée à sa juste valeur. », fit Kada en désignant la publicité. Elle fronça les sourcils et avança la tête pour mieux voir. « Qu’est-ce que c’est qu… »

« Tu demanderas à Poutchy, il t'expliquera bien mieux que moi. Tient, prend ça. », interrompit la chasseuse de prime en lui donnant la veste et le Katana. La demoiselle s’empara vivement de ces deux cadeaux pendant qu’elle finissait de déglutir son dernier muffin. Elle enfila la veste avant d’examiner la lame Asari.

Les yeux de Kadararan scintillaient. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus eu une lame d’une telle qualité en main. Cela lui rappelait bien des sensations.
Elle exécuta quelques mouvements vifs et calculés qui auraient pu trancher n’importe quoi, de l’acier trempé à la soie la plus fine. La chasseuse de prime pu découvrir une nouvelle facette de la chasseresse : sa maîtrise des katana. Elle se rendit compte qu’avec un tel instrument, Kadararan devenait une cible bien plus dangereuse qu’avec ce couteau de commando précédemment trouvé dans une station de contrebandiers.
Elle termina par quelques mouvements amples qui s’arrêtèrent juste devant le front de Shark.


« Tu vois, Krogan, avec une lame pareille, qu’importe l’épaisseur de ta carapace ; je pourrais te couper la tête comme un fil passe dans du beurre. »
Kadararan avait un sourire carnassier. La simple pensée de tuer aussi facilement lui procurait tellement de joie. S’en était effrayant. Samus frémit malgré elle.
« Hum. Il vaudrait mieux que tu tiennes ton chien en laisse, Quarienne. Il fait trop de grabuge. »
Malgré son avertissement, Shark ne paraissait pas très rassuré et recula de plusieurs pas, histoire « d’éviter les risques ».
La demoiselle attacha consciencieusement la lame à une ceinture prévue à cet effet et se tourna vers Samus.

« C’est vraiment sympa de ta part. Hé… Je ne sais pas quoi te dire. »
Elle semblait gênée de montrer tant de gratitude.
« On m’a toujours dit qu’un simple « merci » faisait l’affaire. Alors… merci. »
« Ne te fais pas d’illusion. Il va falloir que tu me rembourses. »
« Gneuuh, ça par contre, c’est pas gentil. », dit-elle, accablée, comme si elle s’était pris une enclume sur la tête. La chasseuse de prime réprima un sourire.

« C'est en partie de ma faute si tu as perdu ton équipement. Pis tu seras toujours plus utile avec ça qu'avec ton canif. Bon on y va. »

La Quarienne se détourna de Kadararan qui admirait encore l'arme. Elles sortirent toutes les deux du complexe et s'installèrent dans l'Adam Malkovich. Samus demanda à l'Asari de ranger les achats dans les compartiments pendant qu'elle faisait décoller le vaisseau. L'Asari sortit un objet d'un casier.

« Tient donc. Ce serait pas le même truc qui était sur la pub ? »

« Eh range ça! » S'étrangla Samus en ouvrant grand les yeux. Poutchy se mit à rire. Kadararan esquissa un sourire et après avoir « rangé » tout le bric à brac, s'allongea sur la couchette.

« Et maintenant, on va où? »

« Direction Hawking ETA . J'ai des choses à tirer au clair... »

Le chasseur disparu dans la vaste étendue du cosmos.


HRP: SUITE DU RP: HAWKING ETA> SYSTEME SCHWARSCHILD > ETAMIS
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