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Enlèvement d'un quarien, épreuve de force entre pirates.  Lol10
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 Enlèvement d'un quarien, épreuve de force entre pirates.

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AuteurMessage
Seron Al'Rhoeg

Seron Al'Rhoeg


Messages : 27
Date d'inscription : 23/04/2012

Identité
Race: Humain
Planète natale: Systemes Terminus
Profession / rang : Pirate

Enlèvement d'un quarien, épreuve de force entre pirates.  Empty
MessageSujet: Enlèvement d'un quarien, épreuve de force entre pirates.    Enlèvement d'un quarien, épreuve de force entre pirates.  I_icon_minitimeMer 25 Avr - 23:48

Il pleuvait à torrent accompagné d'un vent glacial ravageur, des éclairs zébrant le ciel d'une planète macabre somme toute presque inhabitée. Une vingtaine d'hommes en armures, armes lourdes en mains, se tenait au dehors, victimes des chutes d'eau qui se déversaient sur eux, inébranlables en plein milieu d'un campement. A leur pieds, une multitude d'épaves éparpillées de drones fracassés, de corps noircis ou criblés de balles à tel point qu'ils en avaient été défigurés et rendus méconnaissables. Tout était dévasté, certains bâtiments fumants gardaient encore la trace toute récente de tirs reçues, et des grenades incendiaires qui avaient déchaînées les feux entre leur murs. Ici et là, on respirait la mort et la chair brûlée, des odeurs délectables dans la victoire facile et jouissive. Après les premiers cris sauvages mêlés aux autres effrayés, il ne restait plus dans la misère obtenue que les rires goguenards, et les pleurs.

Les pirates, armés de leur fusils d'assauts, soutenus par les canons de leur blindés, à coups de grenades incendiaires balancées sans vergogne avaient fait un carnage dans ce campement d'allure modeste. Cet ensemble ordonné aux allures de petite colonie édifiée à peine protégée et qui abritait en son sein une communauté de colons et d'explorateurs, et d'un ou deux ingénieurs, scientifiques ou géologues.

Il y avait eu quelques mercenaires et quelques makos pour leur barrer la route mais ils avaient été vite balayés, pris par surprise, et désorientés par l'initiative sauvage de l'ennemi. Parmi les morts on découvrait de nombreux Volus et Galariens. Considérant le nombre de corps sans vie, une soixantaine de gens avait habité temporairement les lieux, aussi naïfs que tous les amoureux de l'exploration avant eux qui avaient déjà payé cher leur inconscience en partant seuls, incapable de s'imaginer à quel point l'espace était dangereux. Ceux qui étaient à l'origine de ce forfait implacable avaient scrupuleusement rassemblés les survivants, non sans brutalité pimenté de rage bestiale. On les rassemblait et les attachait, ce qui ne leur avait pris guère de temps, car dans le soin des pirates à tout ravager, il n'y avait guère à décompter qu'une vingtaine de survivants tout au plus.

Tout ça pour quoi ? Pour un ingénieur quarien découvert par une de leur source, adopté apparemment dans cette petite colonie, et probablement en pélerinage. Celui-ci était en ce moment même entrain de subir des mauvais traitements. On frappait sur le pauvre diable qui émettait des plaintes poignantes avec les crosses de fusils, encore et encore, là où aurait dû paraître sa figure, sur son masque qui commençait à montrer des signes de fissures. On l'envoyait bouler sur le parterre mouillé, lui jetait des coups de pieds, le trainait au sol, lui tordait le bras et lui écrasait les doigts. Apparemment, bon nombre des pirates présents dans cette mission, Turiens et Butariens n'aimaient pas vraiment les Quariens et ils le faisaient savoir à l'infortuné. Et cela gênait terriblement Seron, qui venait d'achever l'inspection des lieux et s'assurer qu'il n'y avait plus de danger. Oui, terriblement ennuyé par cette idiotie.

Ne l'abîmez pas, les quariens sont fragiles.
Un des pirates, un Krogan, le seul de tous, lui jeta un regard mauvais.

- Ta gueule, humain, reste à ta place. C'est pas toi le chef.
On te connait pas. Seron, savait depuis le début que cela ne serait pas facile de se faire obéir avec eux, surtout avec cette montagne qui n'avait cessé de lorgner dans sa direction et grogner derrière lui. Apparemment, à ses yeux, c'était lui le vrai chef de la bande sur le terrain, à tout égard le plus digne d'en incarner le principe. Maintenant que le combat n'était plus au centre de leur attention, que l'adrénaline ne les tenait plus occupés, brutaux, et assoiffés de toute chose, ils avaient tout lieu de rechigner à servir en effet une petite pointure comme lui apparue de nulle part qui ne valait pas mieux qu'eux, en bas de l'échelle. Un humain qu'ils n'avaient jamais vu et seul comme un gland, sans compagnons. Seron, devant le cercle de pirates qui se formait lentement autour de lui et du Krogan provocateur et le défiant ouvertement, répondit calmement.

- L'important, c'est que ton chef me connait et il m'a demandé de commander cette mission.


- Tu fais pas partie de notre équipe.
cracha à nouveau le Krogan, avant de jeter un coups d' oeil à ses potes. Le ton de menace qui vibrait dans l'air était évident. Ecrases toi petit, fermes là, c'est un conseil si tu ne veux pas te retrouver sur le sol baignant dans ton sang et le corps criblé de balles. Il y avait de l'argent en jeu, Seron ne souhaitait pas voir ses efforts nullement récompensés. Toutefois, il ne risquerait pas sa peau, même pour de l'argent. Al'Rhoeg se soumettrait, courberait l'échine en la fermant comme exigé, s'il n'y avait d'autres issues. Il jaugea cependant du regard à son tour son entourage, les compagnons du Krogan, mais il n'aperçut aucun signe incisif de soutien ou de solidarité rebelle. Les Turiens, les Butariens et l' Asari semblaient sur l'expectative, attentifs à ce qui déroulait sans se prononcer. Nul ne se crispait sur son arme, faisait un pas agressif vers lui ou hochait la tête en approbation au Krogan tout en s'imposant derrière son ombre massive. Une bonne nouvelle à priori, Seron pouvait encore faire pencher la balance de son côté, faire raisonner un peu de bon sens dans ces têtes creuses.

- Ca, j'en ai conscience. Et pourtant j'ai moi aussi mis du coeur à l'ouvrage, je me suis tenu à vos côtés à tirer sur les mêmes cibles, et j'ai même sauvé les fesses de cette Asari derrière toi face à une tourelle automatisée.
La pirate lui jeta un regard brûlant, mais ne nia pas les faits, silencieuse. Seron avait pour seul but de lui rappeler indirectement ceci que de s'en faire une alliée dans cette épreuve de force. Il avait conscience que ce facteur chez une pirate était pathétique mais il n'était qu'un élément d'une stratégie.

Ca s'y apparente, Non ? J'ai le même désir brûlant que vous tous ici de récupérer mon argent à la fin de cette mission, et cela exige que l'ingénieur soit rendu en mains propres en bon état. Ne brisez pas son masque, c'est vital. Puis tant qu'à faire laissez lui l'usage de ses doigts et de ses bras... Il pourrait en avoir besoin pour le travail spécifique qui sera requis de lui... Des quariens seuls et sans défenses en dehors de la Flotte Nomade, ça court pas les rues, ça nous compliquerait la tâche si nous gâchions cette marchandise.

- Des quariens, y en a plein sur Omega. Suffit de savoir où chercher.
répliqua vivement le Krogan méprisant, comme s'il cherchait à faire éclater la présomption de l'humain, le tourner en dérision, faire voler en éclat ses tours de magie quant à une prétendue connaissance sur le sujet. Le Krogan non dénué d'intelligence avait aussi conscience que sa stature imposante et sa force physique ne pourraient pas seule impressionner ses pairs. Après tout, ils avaient tous des flingues comme lui, gros comme ses bras, et c'est pourquoi d'ailleurs, l'humain qui pouvait se gargariser d'un peu de bon sens, osait encore lui résister, face à face. Sans ça, il n'aurait fait qu'une bouchée de lui. Celui-ci d'ailleurs continuait à déblatérer ses bêtises.

- Et ceux là sont aussi les plus prudents, les plus méfiants et les moins accessibles. S'ils sont toujours vivants sur Omega, c'est qu'ils savent comment survivre, échapper aux gros prédateurs. Ca pourrait nous coûter des hommes et du temps. Or le temps on en a pas, ça été explicitement exigé. Quelques jours tout au plus, il en est déjà passer deux. Nous ne sommes pas spécialisés dans ce genre de traque.

Nous attaquons et nous emparons des choses quand elles sont disponibles et généreusement offertes, pas dissimulés à la limite de l'insaisissable. Puis pourquoi gâcher inutilement des vies quand il y a des victimes beaucoup plus alléchantes et moins alertes ailleurs ?


Le Krogan, éclata d'un rire gutturale qu'on aurait dit à même de faire s'effondrer des montagnes, aussi rauque que profond. Il tenait cet imbécile.

- Pfff. Tous des voleurs, et des bons à riens. Regardez le comme il fait sur lui, cette mauviette. J'ai honte. Depuis quand les pirates frémissent devant ces caricatures synthétiques presque aussi frêles que ces mous de galariens ? Est-ce là l'image que nous voulons projeter ? Je tue et je pille. C'est à ça que je sers.


- Si tu ne servais qu'à ça, tu n'aurais pas accepté la mission.
répliqua calmement Seron. Il se détourna vers les autres pirates, qui se balançaient encore sur le choix à faire. Le fait qu'ils n'aient pas déjà sortis leurs armes, ou soutenus le puissant Krogan qui faisait pourtant partie de leur compagnons depuis toujours alors qu'il n'était qu'un inconnu, prouvait à l'humain qu'ils n'étaient pas des simplets entêtés. Leur silence était au contraire révélateur qu'il se trouvait être le plus convainquant pour le moment. La rebellion du Krogan n'avait pas de sens.
Un vrai pirate saisit toutes les occasions qui sont dans ses moyens, - les plus méprisables diraient ceux qui nous voient comme des déchets -, pour s'enrichir. La mission est terminée, déguerpissons. Le Krogan semblait de plus en plus agité, peut être commençait-il à percevoir la lenteur de ses amis, de ses camarades, de sa propre famille qui l'avaient toujours suivi, à crier en sa faveur.

- Y a le temps, j' suis pas venu ici pour m'faire simplement quelques gugus et me tirer avec un foutu quarien. Y a du pognon en plus à se faire, en s'appropriant quelques hululuberlus et en les vendant sur le marché. C'est pas un petit comique comme toi qui va m'en empêcher moi et mes gars. La technique était simple, mais efficace. Démontrer que l'humain n'avait en vérité aucun pouvoir sur eux, sur lui et qu'en fin de compte il n'était qu'un étranger qui ne pouvait que plier. De ce constat, tout le monde en tirait une seule conclusion. C'était le Krogan, le vrai chef sur le terrain. Seron ne se laissa pas désarçonner.

- Dans ce cas, tu devrais penser à former ton propre équipage et diriger, si tu te sens assez fort pour ça. Mais pour le moment, je te conseillerais toi et tes gars de suivre les ordres, ceux du chef que nous servons actuellement, à la tête de toute une flotte. Libre à toi de désobéir, non pas à mes ordres mais aux siens. La mission était claire. Surgir, frapper, prendre le quarien et foutre le camps aussi vite que nous sommes apparus, sans laisser de traces. Nous avons déjà perdu du temps en palabres.

Tu auras ton comptant d'esclaves dans d'autres missions, les opportunités ne manquent pas. Les blindés ne peuvent contenir que quelques places en plus, en nous comptant tous. Crois moi, j'ai de l'expérience en la matière, c'est pas avec des prises que je peux compter sur les doigts de la main que tu feras fortune.

Si vous vous partagez le butin entre vous tous bien sûr, comme prévu. Car pour toi seul, en effet ça pourrait rapporter gros...

Pardon.... Tu.... avais bien l'intention de partager avec tout tes gars... n'est-ce pas ?


A cet instant, Seron savait qu'il avait gagné. Les Turiens s'agitaient à présent, ils comprenaient eux aussi que les quelques survivants ne pourraient profiter qu'à un seul et quelques autres privilégiés, alors que leur groupe comptait une vingtaine de pirates. Pourquoi les esclaves et les revenus avec devraient profiter uniquement à un seul des leurs ? Ils connaissaient par ailleurs le Krogan et il ne faisait aucun doute que celui-ci en effet se serait réservé tous les captifs récupérés. Puis si peu de captifs à sauver de l'enfer ne semblait pas valoir le coups. L' Asari semblait penser de même, car elle avait prononcé quelques pas jusqu'à rejoindre le côté de Seron. Contrairement aux Turiens qui murmuraient seulement, sans bouger, elle avait choisi son camps. Les Butariens restaient indéchiffrables et silencieux. Le Krogan tourna la tête, de côté, sans que plus aucun mots ne sorte de sa bouche. Il semblait entrevoir lui-même la perte sensible de soutien d'une partie, même si l'autre restait encore neutre. Seron décida de l'achever.

La concurrence est rude, il faut un nombre minimum à deux chiffres et conséquent pour que ça rapporte vraiment quelque chose sur le marché. Puis quel fier équipage de pirates oserait se tourner en ridicule en prétendant offrir moins d'une dizaine de captifs ? Non, ça n'en vaut pas le coups. Le quarien était une cible spécifique, elle nous vaudra une belle somme pour nous tous, et en cela c'est déjà une bonne chose et c'est suffisant.
Sûr de son fait, Seron s'exprima désormais à l'adresse de tous les pirates avec autorité.

Tuez tous les survivants, ils ne servent à rien.
A vrai dire, Seron se moquait comme d'une guigne du sort des survivants, mais il s'agissait de mettre le Krogan en échec dans sa tentative.

- Il a raison, rien à foutre de ces gus. Tuons les tous.
soutint rageusement l'Asari, tout en crachant au sol non loin du Krogan, en signe de défi, les mains crispés sur son fusil d'assaut. Des turiens vinrent la rejoindre.

- Ouais, Shira a raison, tuons les tous et choppons juste le quarien comme prévu.
Les mêmes paroles, les mêmes acclamations à la cantonnade. Les butariens eux mêmes se rangèrent à cet avis. Le Krogan enragé mais vaincu, se contenta de pousser l'humain, celui-ci menaçant de s'affaler au sol, subissant l'impact de ses épaules massives de plein fouet.

- Grrr. Fais attention comment tu me parle, toi, la prochaine fois.
Seron, se contenta d'un rictus, ses yeux artificiels impavides. Le Krogran exprimait là simplement sa frustration, son dépit. C'était la seule fois que Seron travaillerait avec cette troupe dangereuse, indomptée. Il était inutile de créer des problèmes alors qu'il venait de l'éviter. La seule raison qui l'empêchait toutefois de tirer dans le dos du Krogan était qu'il n'avait pas acquis la loyauté de son entourage. C'était simplement le bon sens qui les avait saisi. Il ne se risquerait pas à les voir se retourner contre lui pour une simple broutille. Le quarien serait renvoyé en bon état, comme promis, il serait payé pour cette mission particulière. Au final tout n'avait pas été si mal malgré la dureté de la tâche.
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