Mass Effect RPG
Status : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?] Lol10
Mass Effect RPG
Status : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?] Lol10
Mass Effect RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Mass Effect RPG


 
AccueilRechercherDernières imagesStatus : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?] Parten10Bioware-RPGS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal
anipassion.com

 

 Status : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?]

Aller en bas 
AuteurMessage
Hadès J. D'Anceny

Hadès J. D'Anceny


Messages : 91
Date d'inscription : 16/01/2011
Age : 31
Localisation : SSV Austerlitz
Exprimez-vous! : The Austerlitz Bitchy Band's gonna kick your ass !

Identité
Race: Humaine
Planète natale: Terre
Profession / rang : N5 en cours de réhabilitation / Co-commandant du SSV Austerlitz

Status : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?] Empty
MessageSujet: Status : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?]   Status : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?] I_icon_minitimeMar 24 Avr - 16:02

SSV Austerlitz, 31 mars 2186.

Après avoir reçu ce message de la part de son vieil ami Fitzwilliam Herbert, Hadès avait parcouru l'Austerlitz en long en large et en travers, ses bottes résonnant sur le sol métallique de son navire. L'équipage connaissait cet état de nervosité de la part de leur commandant. Aussi se contentèrent-ils de ne pas lever le nez et de vaquer à leurs occupations, vaguement inquiets sans pour autant être dans la capacité d'exprimer le fond de leur pensée. Hadès marchait vite, évitant aux derniers moments ses hommes, les poings liés dans son dos, les épaules inclinées, comme un krogan en charge. Elle finit par débouler dans la cabine de pilotage, où Jeff lisait un roman de Claude Simon, malheureux terrien en manque de culture.

- Jean-François, salle de sport, vite.

Le pilote retira ses lunettes et passa sa main dans ses cheveux impeccablement décoiffés, comme tout métrosexuel qui se respectait.

- Tout de suite, commandant.

Il jeta son livre dans un coin de sa cabine et sauta par-dessus son siège. Hadès était déjà partie de son pas vif dans les soutes du navire. Elle retira le haut de son uniforme et le posa en tas sur le sol grillagé, révélant un simple débardeur blanc. Sur ses épaules, à peine visible, la queue du dragon tatoué dans toute la souffrance du monde s'agitait. Jean-François avait fait de même, et passait sur ses mains des bandes de tissu blanches, soigneusement, pour protéger ses articulations. Tandis qu'elle se préparait, tournant le dos à son pilote, il fit quelques mouvement dans le vent en esquissant un sourire.

- Je t'écoute, J.
- Ils veulent nous réintégrer.
- L'Alliance?
- Non, le Pape.
- J'aurais presque préféré que ce soit lui. Mais ça devait arriver, pas vrai?
- Hélas.

Elle se plaça devant lui, repliant légèrement ses poings contre sa poitrine, en position de garde, et attendit que son pilote en fasse de même.

- Ca remonte à combien de temps, la dernière fois qu'on s'est pris sur la tronche sans que l'équipage soit là?
- Un bon moment. Depuis la disparition d'Héméra, je crois.
- C'est vrai.
- Et je te préviens, j'ai beaucoup à évacuer.

Elle attaqua vivement. Nullement surprise, la masse impressionnante de Jean-François feinta sans aucune difficulté, à la fois souple et nerveux. Il riposta de deux coups qu'elle évita également, jouant sur ses appuis et rentrant un peu la tête dans ses épaules.

- Et ça va, t'as pas trop de mal avec ta dernière sortie à la Citadelle? Tu commences à accuser ton âge, ma vieille.
- Arrête, deux jours dans une cuve de médi-gel, j'ai cru que c'est ça qui allait me tuer.

Ils dansaient tous les deux, avec forces grognements et une respiration lourde.

- J'imagine qu'ils t'ont fait une offre alléchante. Tu sais que chacun d'entre nous vous suivront, toi et Héméra. Jusqu'aux enfers s'il le faut.
- Alors ça tombe plutôt bien non?

Un léger voile de sueur commençait à perler sur son front, tandis qu'elle encaissait les coups et les distribuait rapidement.

- Pourquoi es-tu si énervée? Tu t'attendais à ce retour, tu t'y attendais à partir du moment où tu as posé ta démission.
- Parce que...

Elle colla un coup monumental dans les côtes de Jean-François qui ne put totalement l'éviter malgré sa feinte. Il étouffa un grondement sourd.

- ... Quelque chose ne va pas, mais pas du tout.
- Kanel'Ra?
- Ouais.
- Tu as des nouvelles?
- Pas vraiment.

En général, quand elle envoyait de l'argent destiné à l'éducation de sa fille et à la subvention des besoins de son ancienne compagne, elle recevait un mot poli qui s'enquérait de son état de santé, de sa forme, de son moral, et de son affectation. Mais il y avait toujours cette distance à des centaines d'années lumières, à la fois physique et métaphysique. Mais ces derniers temps, elle n'avait rien reçu. Elle supposait que les messages se perdaient dans les méandres de l'extranet. La mâchoire du commandant effleura le poing fermé de son pilote et elle réagit au dernier instant.

- Ca va bien se passer. T'iras sur cette foutue colonie asari voir ce qui s'y passe. L'idée de nous revoir dans la livrée de l'Alliance me fait bien plaisir, en fait.

Elle se recula.

- Pourquoi, le Conseil ne te plaisait pas?
- Tu sais bien que toi et moi, et tous ceux qui sont sur ce fichu raffiot ne bandent que quand il y a de l'action, et de la vraie. Rappelle-moi la dernière fois qu'on est vraiment rentré dans le lard de quelqu'un, et qu'on a sorti la grosse artillerie? A chaque fois, tu t'amuses toute seule avec Héméra, ou Helena, et nous on est là à vous ramasser à la petite cuillère. Je veux ressentir cette foutue adrénaline quand on a débarqué à travers le relais de la Citadelle avec tous les gars de l'Alliance.

Le SSV Austerlitz, tout branlant qu'il apparaissait, avait effectivement participé à l'assaut ultime contre Sovereign, participation spontanée à un danger immédiat selon la volonté des deux commandants, seule exception militaire notable dans leur carrière de démissionnaires. Hadès hocha la tête, enfonçant à peine son poing dans les côtes de son pilote. Elle avait repris sa place d'artilleur à ce moment. Elle avait bombardé le vaisseau géant avec la Flotte. Elle avait senti toute leur puissance, toute leur détermination, et ressenti au plus profond d'elle chaque mort, chaque sacrifice. Quand elle était plus jeune, elle avait trouvé un terme pour désigner ce phénomène d'empathie. La fraternité du champ de bataille. Cette sensation de partager non seulement les mêmes valeurs, mais aussi le même destin tragique. Et si un survivait, c'était pour tous ceux qui étaient tombés au combat. Le regard vairon d'Hadès se planta dans les yeux bruns de son pilote.

- Accepte cette proposition. Et tape-moi dedans nom de Dieu, j'suis pas ta mère !

Hadès rit, rassemblant ses poings, et se jeta sur son pilote.

Vancouver, le jour présent.

La navette officielle s'était arrimée au SSV Austerlitz. Hadès avait endossé son uniforme officiel. Son équipage attendait, à côté de leur poste, au garde à vous, tandis que les officiels arrivaient, et saluaient cérémonieusement. L'amiral Fitzwilliam Herbert menait le petit comité.

- Prête, D'Anceny?

Hadès hocha la tête, brièvement. Héméra aurait droit elle aussi à son propre entretien avec les pontes de l'Alliance. Elle se sentait étrangement nerveuse, elle qui avait toujours été un soldat impeccable pendant les cérémonies. Elle n'avait jamais été en rébellion contre l'autorité et avait toujours été à l'aise avec les supérieurs. Mais à cet instant précis, elle se sentait comme une gamine à la veille de sa remise de diplôme. Elle suivit donc l'amiral.

La commission disciplinaire s'était réunie au QG de l'Alliance. Composée de deux généraux et d'un amiral, elle rendait des comptes à la direction des ressources humaines de la marine, que ce soit pour l'aspect punitif, préventif ou pour les réinsertions. Hadès ne s'était jamais frottée à ce type de commission. On les disait impitoyables, toujours est-il que la jeune femme n'avait a priori pas se faire de soucis.

Elle pénétra dans le grand bâtiment de Vancouver. Des installations sublimes, éclatantes de modernité. Elle avait adopté un pas rapide, contrastant avec les régiments de jeunes en formation en ordre serré qui avançaient plus lentement. Les galons métalliques pesaient lourd sur sa poitrine et attiraient le regard des recrues, qui saluaient d'un geste sec le commandant, geste auquel elle répondait brièvement, ayant perdu l'habitude. L'espace d'une seconde, elle esquissa un sourire, repensant à ses jeunes années, juste après son engagement, quand elle s'empressait de saluer les supérieurs selon la coutume, avec tout l'enthousiasme de la jeunesse. Cela lui semblait être à des milliers d'années lumières. L'amiral Herbert l'escorta jusqu'à une salle de réunion qui avait plus de l'amphithéâtre que de la salle intimiste que l'on attend. Crée en arc de cercle, elle était équipée d'un holoprojecteur fixé au plafond, d'une multitude de tables et de bancs, ainsi que d'un tableau immaculé relié à la table tactique dressée sur une estrade. Des drapeaux de l'Alliance complétaient le tout, au fond de la salle. Les trois représentants de la haute autorité étaient déjà là, les deux vice-amiraux entourant l'amiral. Elle reconnut la vice-amiral Lucya Boxleiter, une afro-américaine au visage dur, les lunettes sur son visage sec, un regard d'aigle fixant la silhouette raidie d'Hadès. Elle ne connaissait pas les deux autres supérieurs, peut-être de nom. Un caucasien aux cheveux ras, des rides au coin des yeux trahissant son âge avancé, le coin de sa bouche retombant légèrement en une expression de dépit. L'amiral, sans doute. Et le dernier vice-amiral était visiblement un soudanais au port impérial, au regard sérieux et à la moue fière, enveloppé dans un uniforme blanc, le visage entouré d'une barbe savamment entretenue. Ils étaient silencieux, et n'échangeaient pas une seule parole. Devant eux, sur la table, une carafe d'eau, des verres, et des datapads.

- Commandant D'Anceny.

La délégation d'escorte s'arrêta devant ce tribunal improvisé et salua brièvement. Ils firent demi-tour et repartirent. Hadès capta le regard calme et encourageant d'Herbert. Elle lui adressa un bref inclination du visage et le laissa partir. Elle se campa bien sur ses pieds, les poings dans son dos, en attitude de repos. Une caméra vidéo rétropropulsée tournait autour du comité, et l'objectif bleu clignotait, signifiant l'enregistrement de la séance. Lucya Boxleiter s'éclaircit la gorge.

- Dossier du matricule 48A704 - VW - 2207.

Elle croisa les mains au-dessus de la table, et commença à faire l'historique des faits du commandant. Hadès regardait face à elle, inexpressive, se laissant porter par ces mots qui composaient une musique à la fois familière et douloureuse. Son engagement, en 2168, le premier voyage vers Londres. La première session d'entraînement. Son paquetage. Tout lui revenait. Des noms passaient, ses premiers coéquipiers. Des noms de morts. Sa première mission, son affectation sur ce bâtiment de guerre qui lui semblait si grand à l'époque. Son premier saut supraluminique. La protection du complexe de Sidon, sur la bordure skyllienne, contre des brigands et des mercenaires, intéressés par le matériel de pointe qui avait été envoyé là-bas. Ses défaites, la perte de son escadron entier dans une attaque butarienne des secteurs inconnus. Ses premiers morts. Ses distinctions. Le sauvetage d'une compagnie de scientifiques de la République Asari. Kanel'Ra. Tout ce qui avait fait sa carrière. Tout ceci était débité sur un ton monocorde.

- Vous quittez l'Alliance en 2180, après l'affaire de Sinbio. Pourtant, la plupart des gens continuent de vous appeler par votre grade. Par facilité, je présume.
- C'est exact, vice-amiral.
- Avec Héméra Ackryod, ancien commandant, vous intégrez le programme de coopération inter-espèce du Conseil, à bord du SSV Austerlitz. D'après vos évaluations, votre travail est tout à fait satisfaisant. Vous vous plaisez à effectuer cette tâche?
- Oui, vice-amiral. C'est simplement moins musclé que ce que je suis habituée de faire...
- Qu'est-ce qui vous ferait changer d'avis?

Hadès marqua une pause. C'était étrange, comme si les rôles étaient inversés. C'était une situation incongrue, mais aussi précieuse. Elle ne devait pas en abuser.

- Le commandant Ackryod a été enlevée pendant un an. Nous l'avons retrouvée il y a peu, prisonnière d'un complexe scientifique ultra secret de Cerberus. Je ne sais pas ce qu'elle y a subi, et sa mémoire lui fait défaut. Je voudrais savoir ce qui lui est arrivé, et je voudrais avoir la possibilité de l'aider. L'Alliance ou la République Asari pourraient m'éclairer, mais je suppose que l'Alliance dispose de précisément ce dont j’ai besoin. Et j’ai aussi besoin d’autres petites choses que j’expliquerais en temps voulu. Ces petites choses me poussent à affirmer aujourd’hui qu’il est temps de mettre de côté les anciens griefs, l’heure est à la préoccupation.

Hadès restait immobile, son visage impassible, les mâchoires légèrement serrées, tâchant de ne rien laisser paraître de la tempête de sentiments qui bouleversait son cœur. Elle parlait évidemment de Kanel’Ra. Elle devrait se rendre à un moment ou un autre sur cette colonie asari bourrée de technologies, Hyetiana. Ce dont elle voulait parler, c’était une autorité réelle, la reconnaissance d’une hiérarchie, qui était parfois indispensable pour officier comme elle l’entendait. Elle aurait peut-être aussi besoin de soutien, logistique ou personnel. Les gradés se consultèrent du regard et échangèrent un moment, hors micro, tandis qu’Hadès ne bougeait pas, écoutant son cœur battre, comme lors de sa première audition face à des supérieurs, il y avait de cela des années. Finalement, Lucya Boxleiter reprit la parole.

- Commandant D’Anceny, nous écoutons attentivement vos réclamations, soyez-en assurée. En ces temps troublés, nous avons besoin autant de nouvelles recrues que ceux qui se sont un jour éloignés pour un différend, mais dont la qualité est indéniable. Nous serions très heureux de vous souhaiter une bonne réintégration parmi nous.
- Je vous remercie, vice-amiral. Ce serait un honneur d’être acceptée de nouveau dans vos rangs.
- Votre réhabilitation sera effective sous les deux prochains jours. Cependant, un dernier détail doit être traité aujourd’hui. Vous aviez le grade N5 lorsque vous avez démissionné. Vos états de faits, suivis par l’Alliance, témoignent d’une grande efficacité et d’une… Relativement bonne soumission à vos ordres.
- Nous faisions de notre mieux, vice-amiral.
- J’entends bien. Je suppose que vous avez déjà mis le pied à notre base de Rio.
- Affirmatif.
- Nous souhaiterions que vous participiez à une… « remise à niveau » de trois semaines, avec le commandant Ackryod, dans l’éventualité qu’elle accepte notre proposition.
- Sauf votre respect, vice-amiral, qu’entendez-vous par là ?
- Nous verrons cela à l’issue de vos évaluations. Il est à noter que vous pouvez commencer dès maintenant votre campagne de recrutement.
- Je… Très bien.
- Avez-vous d’autres questions ?
- Négatif.

L’Amiral hocha la tête et pianota sur son omnitech. Hadès baissa les yeux et consulta son propre terminal. Une page s’était ouverte, une page qu’elle n’avait pas contemplé depuis un moment, proposant son holo-photographie à 18 ans, son nom, ses membres d’équipages, et quelques dates qui serrèrent le cœur de la jeune femme. Sous la photographie clignotait une mention « resigned », sur un fond rouge désagréable. Le fond se teinta de vert. « On duty ». Elle esquissa un sourire qui creusa une légère fossette dans sa joue et hocha la tête.

- Bienvenue à bord, commandant D’Anceny.
- Merci, amiral.

Elle se mit au garde-à-vous, salua, puis sortit de la salle. Elle eut juste le temps d’entendre le numéro de dossier d’Héméra. Elle se rendit dehors, leva les yeux. Le soleil… Cela faisait combien de temps qu’elle ne l’avait pas vu ? Des années. Peut-être même une décennie. Et cette gravité, à la fois familière et distante. Il faisait chaud, à Vancouver. Elle respira profondément, s’appuya contre un des murs du quartier général de l’Alliance. Elle tira de sa poche un paquet de cigarettes mou, tapa dans le fond pour récupérer une cigarette, et la glissa entre ses lèvres, les yeux fermés. Revenir sur Terre… Elle n’y avait jamais pensé. A quoi ressemblait Paris ? Et le parvis de la Défense ? Elle se souvenait encore de la dernière vision qu’elle avait eu de la capitale française, de cette émeute à laquelle elle avait participé, la prise de la Défense, les carcasses des voitures qui brûlaient, et les laissés pour compte, mécontents, qui avaient enfin trouvé la force d’affronter les forces de police. « Souviens-toi, Jaina, nous, on revient de l’Enfer. » Bet we do, Karen. Elle avait à peine 18 ans, pas un papier en poche, juste assez pour se payer un voyage jusqu’à la base de la marine de l’Alliance. Un aller simple. Et 18 ans, presque jour pour jour, elle était à Vancouver, ses galons proprement alignés sur sa poitrine, et des gens la saluant avec respect. Elle secoua la tête. Il lui faudrait trouver des volontaires. En attendant le retour d’Héméra, la jeune femme se rendit dans les Archives, et consulta les derniers dossiers reçus. Elle commença à prendre des notes, pensive.
Revenir en haut Aller en bas
 
Status : Reinstated [Feat : Héméra Ackryod / Helena Jordun?]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Héméra Ackryod
» Fichier d'identification : Héméra Ackryod
» Datapad - Helena Jordun
» Helena Jordun [Fini]
» Jordun.Helena@Extranet.net

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mass Effect RPG :: « La Grande Voie Lactée. » :: ◄ Espace Concilien :: ◄ Bulle Locale (TERRE). :: ◄ Hélios.-
Sauter vers: