Fiche d'identité
« Identité & informations de base. »
Nom complet : Hadès Joyce Sélène D'Anceny
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Âge : 34 ans
Profession : Pilote indépendante, sans être à proprement parler un mercenaire sans foi ni loi.
Vaisseau : La frégate moyenne "Austerlitz"
Grade, rang : Ancienne N5, mais toujours considérée comme telle
Groupe : Âme neutre
« Description plus étoffée. »
Caractère : Hadès est quelqu'un de fidèle, que ce soit à ses supérieurs ou à ses idéaux. Elle n'est pas pour autant quelqu'un d'obséquieux et n'hésite pas à apposer son veto quand une situation ne lui plaît guère. Bien qu'ayant sombré dans la petite délinquance dans sa jeunesse, elle est quelqu'un qui possède tout un tas de valeurs : la justice, la liberté, la fraternité entre toutes les races. Il s'agit en réalité de quelqu'un de conciliant, parfois dure dans ses actes, mais toujours prête à prêter main forte, à qui que ce soit, tant que l'ennemi est le sien. Profondément altruiste, elle a l'injustice en horreur. C'est pourquoi elle sillonne la galaxie avec Héméra, avec qui elle a pas mal baroudé, en apportant leur contribution aux colonies, que ce soit un appui militaire ou faire une liaison entre la Citadelle et les colonies. Hadès est loin d'être stupide, même si son éducation s'est faite sur le tas. Elle est de bonne amitié, quand elle n'est pas en service, et assez bonne conseillère. Son caractère toujours un peu joueur, malgré son âge, peut paraître entreprenant, surtout lorsqu'il s'agit d'asari...
Physique : Un bien fier physique que le sien. Elle est plutôt d'une taille moyenne, taillée pour la bataille, musculeuse sans pour autant faire de l'ombre aux culturistes des holo sport terriens. Son corps conserve des séquelles de ses anciennes batailles, que le médi gel n'est pas parvenu à effacer, aussi surprenant que cela paraisse. Des cicatrices qui labourent son dos, mais qui sont comme une marque de fierté pour elle, comme le tatouage qu'elle s'est fait faire à Tuchanka, sur son dos. Elle porte aussi bien l'armure que l'uniforme de bord, est à l'aise et presque élégante quand elle porte l'arme sur son côté gauche. Brune aux yeux vairons, un oeil bleu, un oeil brun, son léger sourire, qui creuse une fossette dans sa joue gauche, a quelque chose de très séduisant - Et d'ailleurs, elle en a fait fondre, des asaris et des humaines, en jouant de son caractère flamboyant.
Biographie : Je suis née il y a trente-quatre ans, sur Terre. J'ai grandi avec la conquête intergalactique de l'humanité, l'affirmation de sa suprématie, tout ce que vous voudrez. Enfin, est-ce que cela... Oh, si, cela a eu un impact sur mon existence. A vrai dire, je n'ai jamais connu mes parents. J'ai grandi de foyers en foyers, vagabondant lorsque ceux-ci terminaient par fermer leurs portes, faute de moyen. Vous savez, à mon époque, la Terre n'était plus qu'un dépotoir qu'il valait mieux fuir, le plus rapidement possible. Le mieux aurait été de la fuir dès que mes jambes eurent la force de me porter. Je suis née dans les restes de ce qu'on appelait encore la France, mais qui n'avait plus rien du beau pays des soi-disant Droits de l'Homme. Je suis née... Orpheline, je me suis toujours posé la question. Avais-je été désirée, fruit d'un relation amoureuse, ou simple accident dans une route ponctuée de déchets? Dilemme affreux mais légitime. Enfin, qu'importe, j'étais livrée à moi-même et je ne pouvais compter que sur moi, alors même que je n'avais pas de conscience propre.
Le dernier foyer que je trouvais ferma ses portes à mes 16 ans. Vous savez ce que c'est, le contribuable n'aime pas voir son argent jeté par les fenêtres. D'autant plus que les plus riches étaient déjà partis s'installer ailleurs, il ne restait que les bourgeois qui pinçaient le nez en sortant dans les rues. Et qui avait du mal à supporter de regarder la misère en face. Alors, savoir que leur argent partait dans des foyers sociaux où s'entassaient chaque jour un peu plus des délinquants en puissance... Petit à petit, les subventions disparurent, et je devais faire de plus en plus souvent mes bagages, progressant de quartiers en quartiers, le balluchon sur l'épaule. Je ne m'attachais à personne : les camarades partaient trop tôt. On devenait rapidement vieux, sans raison, le visage grave, à se battre pour de la nourriture. Il était simple de sombrer dans l'analphabétisme et la délinquance. Moi, j'ai appris à lire comme je pouvais, pendant mes heures d'errances, ayant trouvé les ruines d'une bibliothèque, dont personne ne semblait s'être préoccupé des ouvrages qui restaient. Après tout, le papier, c'était so années 2000, cela faisait belle lurette qu'il avait été remplacé par des holos. Mais moi, je prenais un plaisir fou à caresser ce papier couvert d'écritures fines et noires, qui était comme moi, un marginal.
J'ai fait partie des gangs, bien sûr. C'était ça, ou mourir. Je préférais vivre, comme n'importe quelle bête stupide. C'était l'instinct. J'y trouvais ma place, dans un espèce de clan d'amazones, qui ne comptaient que des femmes. De là peut-être mon orientation sexuelle. On tenait les autres gangs en respect et on défendait notre territoire avec ardeur. C'est comme ça, que j'ai appris à manier une arme et surtout à me battre à main nue : dans la stricte hiérarchie du clan, que nous devions toutes respecter, seules les meilleures, les plus expérimentées, les leaders, pouvaient prendre les armes. J'étais jeune, je n'y suis restée que deux années, mais j'ai réussi à obtenir une arme à cartouche thermique, ce qui n'était pas rien.
J'aurais pu rester en France, pour devenir la chef du clan, conquérir la loi, mettre à genoux les autorités. Mais ce n'était pas mon but. Il n'y avait rien qui me retenait ici. L'air empuanti me hantait jusque dans mes cauchemars, où je me trouvais serrée, comme un foetus, contre le corps froid de ma mère, ses bras recroquevillés autour de moi, sans espoir de fuir. Il fallait que je me secoue. Je ne voulais pas devenir une baronne du crime. Je ne voulais pas crever à 20 ans dans la misère, tuée par une balle perdue. Non, j'aspirai à la liberté. Comme les autres, je voulais saisir ma chance. C'est l'armée qui m'offrit ma plus belle chance : l'extension humaine demandait des bras, des bras valeureux qui n'avaient rien à perdre. J'étais donc dans les rangs pour m'engager et partir aider les colons à s'installer. J'avais 18 ans, c'est jeune, certes, mais c'est l'âge où tout semble possible. Il en fallait, de l'espoir, pour s'arracher de ce trou gluant qu'était la Terre. Oh, je ne dis pas. Il est peut-être possible de bien vivre sur Terre. Mais je n'avais pas le compte en banque nécessaire. Je voulais vivre libre, aider les miens à construire quelque chose de mieux, laisser le peu que j'avais derrière moi. C'est pour cela. Vous vous étonnez quand je vous dis que je m'appelle Hadès. Croyez-vous vraiment que ce soit mon nom véritable? Et D'Anceny? Il y a une particule de noblesse. Soit je l'ai volée, soit ceci n'est qu'une vaste mascarade. D'Anceny. Le chevalier Danceny. Cela ne vous dit rien?
Qu'à cela ne tienne. J'expérimentais à 18 ans mon premier saut cosmodésique, me formant sur le tas, prête à devenir la meilleure. Je me trouvais, au sein de l'alliance, comme au sein du clan. J'y étais bien, j'y avais un but, un cadre où je devais me tenir, des codes à respecter. Aussi étonnant que cela puisse paraître, pour quelqu'un qui avait trempé dans la délinquance, que je sois tant à la recherche d'un code. Mais j'ai vu tant de fois la liberté bafouée, j'y attache tant de prix, que je serai prête à donner ma vie pour mes valeurs.
J'ai occupé pas mal de postes. J'ai appris à piloter, j'ai été artilleuse, puis quartier-maître. Je progressai rapidement, j'avais le baume au coeur et le respect que les gens de l'alliance attendaient. J'avais une bonne condition physique, je savais parler un minimum et me montrer observatrice. Pour faire court, j'avais été à la meilleure école. Les Forces Spéciales? Je n'en avais jamais rêvé. Et pourtant. Pourtant, les révoltes butariennes, la menace geth, les suspicions kroganes poussèrent l'alliance à recruter de plus en plus de soldats d'élites. Et malgré mes origines, malgré mon sexe réputé faible, on m'offrit une chance. Je ne serais plus seulement affectée aux colonies pour assurer leur surveillance, que ce soit sur Féros ou Eden Prime, mais je voguerai partout où le Conseil aurait envie que je me rende. Au service de la liberté. Imaginez pour moi, la fierté et l'honneur ! Elle était bien loin, la petite frappe sans avenir qui regardait le soleil se coucher tous les soirs, assise sur un tas de débris. Je suis rapidement montée au grade N5, en repoussant notamment les mouvements de violence des butariens sur une colonie de la bordure extérieure, et en parvenant à unir, l'espace d'une mission, un commando turien et galariens, maniant avec précaution la puissance de feu technologique et l'oeil acéré des turiens. Au fil de mes années de service, je me constituai un réseau de connaissances, des quariens, des turiens, des asaris, même des krogans, acceptèrent de me considérer comme une alliée, malgré la méfiance que l'humanité suscitait aux autres races.
Mais voilà. Toutes les bonnes choses ont une fin, hélas. La fin s'incarna en un élément physique, la curieuse substance zéro. Son histoire suit la mienne. Dans les années 1980, dans un siècle qui m'est inconnu, on mesura l'incidence énorme que purent avoir des réactions nucléaires dans le programme génétique humain. Je parle bien sûr de Chernobyl, m'étant renseignée sur un terminal extranet, pendant une de mes incursions à la Citadelle. Mais l'exposition au Zéro fut encore plus dangereux. Il attribua aux sujets une force inconnue, curieuse, qu'il fallait apprendre à maîtriser. Les enfants qui naquirent après une exposition devinrent des sujets d'expérience, des expériences menées par l'alliance pour en faire une sorte de surhomme. Etant un soldat, je n'avais pas accès aux informations concernant le projet, mais plus j'avançais dans la hiérarchie, plus je percevais des choses qui me dérangeaient. Je m'étais liée d'amitié avec une biotique, Héméra Ackriod. Elle aussi servait l'alliance, elle était un très bon soldat. Et une biotique. Ce qu'elle m'apprenait sur sa condition m'horrifia. La seule chose qui me permit de protester contre les projets scientifiques menés sur les biotiques de première génération fut simplement de présenter ma démission, moi qui allais entrer au N7. Mais non, ils se passeraient de mes services. Je n'allais pas poursuivre un emploi chez quelqu'un qui dépassait totalement mes idéaux, qui les trahissait en profondeur, quand en façade, il osait dire qu'il les défendait.
Par solidarité féminine, Héméra me suivit, ainsi que quelques autres. A nous tous, nous étions un équipage de gens chevronnés, très bien qualifiés, et connaissant l'univers comme notre poche. Nous partagions les mêmes idéaux. Quoi de plus normal pour nous alors que de former une équipe humanitaire, qui viendrait aider les colons à s'installer, sans pour autant porter les couleurs de l'alliance? C'était pour moi une fierté, et ma plus belle rédemption. Nous avions équipé l'Austerlitz avec nos propres moyens, et nous charrions du matériel dans toute la galaxie, en acceptant les pourboires. Il m'arrive de vendre mes services, si les contrats me semblent correspondre à mes idéaux. Il n'est pas non plus exclu que je reprenne quelques contrats avec l'alliance. Tout dépendrait de l'avis de mes camarades.
Voilà, vous savez à peu près tout. Je ne vais pas vous décrire mes aventures auprès des asaris ou des humaines, ça ne vous servirait à rien. Bonne route, peut-être que nos chemins se recroiseront, dans les temps à venir ! Souvenez-vous de moi : Hadès J. D'Anceny, de la Terre !
Traits distinctifs : Son regard vairon et son armure N5.
« Équipements & combat. »
Armes : Fusil d'assaut avanger, fusil de précision reaper et canon à main Corniflex.
Armure : N5 à plastron condensateur et à protection bilatérale.
Spécialité : Soldat
Sujet: Rapport anonyme : Hadès J. D'Anceny 
Lun 17 Jan - 1:08
