Arrivée à la Citadelle

Nom du RP : Arrivée à la Citadelle
Statut : RP d'introduction, clôt.
En attente de : Personne



Je suis arrivé à la Citadelle depuis moins d'une heure et je suis déjà demandé dans le bureau de l'ambassadeur, autrement dit, mon patron. Agrastan si j'ai bien compris le rapport. Bon, l'avantage, c'est qu'il ne peut pas déjà me reprocher quelque chose, j'ai encore rien eu le temps de faire depuis mon arrivée, à part réussir à passer le barrage de sécurité installé depuis l'attaque des geths.

L’accès était bien plus facile quand on ne vous arrêtait pas simplement parce que vous possédiez une dizaine d'armes létale, une tripotée de gadget militaire, des mods omni-techs non légaux et de quoi envoyer un chasseur léger en orbite.
Oui, je ne suis pas souvent venus à la Citadelle par la porte principale. Je ne suis pas souvent venus du tout, d'ailleurs.

Après avoir réussit à me défaire des contraintes administratives -il aura quand même fallut que l'officier en charge de mon cas contacte l'ambassade hanari directement ainsi que le bureau central du SSC avant de me laisser vagabonder tranquillement- je me suis dirigé vers l'endroit où m'attendais mon appartement, réservé par mes soins -ne jamais faire confiance au service logistique pour une mission d'une durée supérieure à deux semaines. A peine y ai-je mis les pieds que l'on me contacte sur mon omni-tech, appel direct de l'ambassade.

Et c'est sans avoir eu le temps de poser mes affaires, de boire un café ou même de me décoincer la carcasse après une demi-journée d'immobilisation dans le fauteuil d'un vaisseau de transport, que je me retrouve dans un taxi automatique, direction le présidium, posée directement devant la porte d'entrée de l'ambassade hanari -je l'admets, c'était pas là que je devais être déposé normalement, mais ces logiciels de vol sont si mal protégés que c'en est de l'incitation au piratage.

Je quitte l'exigu véhicule -jamais je ne comprendrais comment certains y logent à trois, dont un krogan, tous armés pour le combat- et rentre dans l'ambassade tandis que le taxi redémarre silencieusement derrière mon dos.
En fait, il semble que plusieurs ambassade soient regroupés dans un seul bâtiment, et une hôtesse asari m'indique la direction de celle qui m'intéresse. Je la salue et monte à l'étage, puis rentre dans la porte indiqué.

Je m'étais toujours imaginé les ambassades comme des bureaux remplis d'ordinateurs où s'affairent des fonctionnaires pressés par le temps et le manque d'effectif, dans une odeur de café renversé et de sueur. En fait non, elle st composé de deux pièces, la première où travaille effectivement trois employés de bureau qui ne paraissent pas plus pressé que ça. L'un d'eux lève le nez de son écran à mon arrivée et me signale poliment que l'ambassadeur n'attend que moi. Je le salue également et passe dans la deuxième pièce.
C'est le bureau personnel de l'ambassadeur, j'y trouve un bureau, où trône un ordinateur et quelques plantes vertes. Dans un coin, quelques sofas et une table basse semblent là pour les éventuels réunions d'affaires. De plus, une terrasse permet une jolie vue sur les jardins du présidium. Tout est tranquille, et la différence avec les cabinets politiques que j'ai déjà eu l'occasion de voir m'étonne.

Je me rappelle deux choses : la première, c'est que je n'ai encore jamais mis les pieds dans le cabinet d'une aussi importante personnalité politique. La deuxième, c'est que l'ambassadeur n'est qu'un représentant du peuple hanari -important certes- et qu'il n'est donc amené à donner son avis que sur les affaires ayant trait au peuple hanari, et n'as donc pas à s'occuper de toute l'administration d'une planète comme sur Kahjé.
Néanmoins, je suppose que lorsqu'un groupe de hanari bloque un quelconque site de fouille archéologiques sur les prothéens, et que les archéologues ou leur représentant saisissent le Conseil pour intervenir, l'ambiance doit être un petit peu plus stressée.

L'ambassadeur est sur son balcon, occupé à contempler -du moins je suppose- l'activité passionnante du présidium. A savoir l'herbe en train de pousser, les arbres qui bougent sous le faux vent, les oiseaux qui gazouillent et les passants qui flânent à leur activité.
Ambassadeur, métier élue à l'unanimité par moi le plus tranquille de la galaxie.

Il se retourne soudain vers moi, daignant m'accorder son intérêt, puis va s'installer à son bureau et pianote rapidement sur le clavier holographique. Enfin, rapidement...

-Agent drell Loky c'est bien cela ?
-En effet monsieur, pour vous servir.

J'effectue un rapide salut officiel, la plupart de politiques ne s'en encombre pas mais c'est ce que l'on pourrait appeler la force de l'habitude.

-Bien, comme vous le savez déjà vous êtes maintenant sous les ordres directs de l'Ambassade Hanari de la Citadelle, c'est donc dire sous ses ordres. Il sera bref et concis concernant vos nouvelles instructions. Il a parcourus vos états de service et les a trouvés plus que satisfaisant, vous êtes exactement l'homme dont il a besoin. Il est conscient de votre expérience, et ne vous imposera donc pas trop de règles. Il vous demandera toutefois de comprendre une chose : en tant que agent de l'ambassade, vous êtes entrés sur le plateau de jeu mouvementé de la politique, pion parmi les autres certes, mais à l'influence existante. Il vous demandera donc de faire attention à tout ce que vous êtes susceptible de dire ou de faire à partir de maintenant.
Cela ne signifie pas que vous devez mener une vie exempt de défauts à partir de maintenant, faites juste un peu plus attention à vos actes, c'est tout ce qu'il vous demande.
-Bien, ambassadeur. Je veillerais à ne pas mettre le bordel sur votre fameux plateau de jeu.
-Hum... Dans des détails plus pratiques, il souhaite que vous restiez en contact permanent avec l'ambassade. Si vous deviez rompre ce contact pour les besoins de votre mission, signalez lui avant, sauf en cas d'urgence. Il vous demandera toutefois un rapport détaillé si un tel incident devait se produire.

Léger signe de tête pour dire que j'ai compris, procédure standard.

-Bien, à moins que vous n'ayez des questions, il vous permets de vous retirer.
-Une seule monsieur. Quel est mon niveau de sécurité à votre service ?

Niveau de sécurité, un mot barbare signifiant juste ce que j'ai ou pas le droit de dire. Dans les niveaux les plus bas, quasiment rien n'est interdits. Dans les plus hauts, je ne peux même pas me présenter sous mon nom.

-Oubliez ces détails triviaux, il vous l'a dit, il n'a aucune connaissance dans ce domaine. Faites comme vous le sentez, il est sur que vous vous débrouillerez parfaitement. S'il peut vous donner un conseil toutefois, évitez de trop parler de votre poste dans les premiers jours, le temps que vous saisissiez la nature des informations que vous êtes susceptibles de connaître, et que l'on est susceptible de vouloir vous soutirer.
-Bien ambassadeur. Appelez-moi dès que vous aurez besoin de mes services.

Je le salue de nouveau et quitte la pièce de ma démarche raide d'agent militaire. Lui se retourne simplement pour se replonger dans la contemplation du présidium. Vraiment rien à glander lui. Ceci dit, je sens que ce boulot va être tranquille. J'espère très sérieusement me tromper.

Une fois que j'ai quitté les ambassades, je reprends un taxi, direction les quartiers plus mouvementés de la Citadelle, c'est à dire les Secteurs. Une IV touristique m'aide à me diriger, et comme d'habitude dans ce genre de cas, je fais l'exact contraire de ce qu'elle me dit, le bon chemin pour s'amuser.
J'ai reçu aucun ordre pour l'instant, je pense donc que je vais aller voir du côté des casino de la Citadelle, juste pour m'informer des coutumes locales.

J'ai passé la soirée tranquillement, joué un peu, perdus et gagnés pas mal, rencontré quelques personnes, rien de bien passionnant. La seule personne dont je me souvienne est une humaine jeune, jolie de ce que j'ai pu comprendre des critères de leur race -personnellement, je ne la trouve pas désagréable à l’œil- et qui disait être danseuse, ou serveuse, ou un truc du genre d'après le souvenir que j'en ai.
On a pas beaucoup plus discuté que ça ceci dit, et je l'ai laissé au moment de rentrer me coucher, alors que la nuit, où se qui en tenait lieu, était déjà bien avancée.

Au matin, désagréables surprises pour moi. Déjà, je remarque de la buée sur les vitres de mon appartement, ce qui signifie qu'il va falloir faire refaire la climatisation, j'ai besoin d'un environnement intime aussi sec que possible, je compte pas mourir du syndrome de Kepral dans les années à venir.
L'autre surprise est que mon ordinateur a été piraté pendant la nuit. On m'a pris un seul fichier, celui sur Thane Krios. Enfin, on me l'a copié bien sur, celui qui a fais ça n'a pas été assez con pour le supprimer de mon ordinateur.
Vous me direz, comment est-ce que je sais que j'ai été piraté alors ? Très simple, mon système de protection contre le vol de données m'indique qu'un fichier a été copié alors que je n'avais pas donné la clé de déverrouillage que je suis le seul à connaître.
Par contre, je n'ai encore aucun signal quel qu'il soit du fichier espion glissé automatiquement avec la copie, ce qui signifie que le dit mouchard n'as pas trouvé de moyen de se connecter au réseau pour le moment. Je ne peux rien faire donc, il va me falloir attendre que la personne qui m'a volée se connecte à l'extranet avec son support. Ce qui ne tarde que rarement.