"Mission réussie"...........

- Tous opérateurs, au rapport !
- Navigation : nous faisons de petits bonds afin de brouiller notre piste à d’éventuels poursuivants. Nous serons arrivés dans une bonne heure capitaine, dans un secteur calme.
- Communications : il semble qu’avec les précautions prises personne ne nous poursuit, ou essaye de nous suivre. De plus, avant de quitter la planète, des communications pirates laissaient entendre un repli général de l’ensemble de leurs forces.
- Ingénierie : nous avons subi de lourds dégâts sur l’ensemble de la coque, il faudra réparer. Ça prendra plusieurs semaines. Le SSV Orlean également devra effectuer des réparations, dans une moindre mesure.
- Infirmerie : nous avons regroupé les blessés à notre bord afin de profiter de nos installations médicales monsieur. L’Orlean étant moins bien pourvu, nous serons à même de guérir leurs blessures en minimisant les séquelles post-traumatiques. De plus Samus semble se remettre assez vite.

Le capitaine Darkwave, le visage creux et les traits tirés, quitta la passerelle le pas lourd de fatigue. Chaque membre de l’équipage reprit ses occupations : le timonier continua de calculer les différents points de passage afin de pouvoir semer d’éventuels poursuivants ; Tolo’Reez quitta également la passerelle pour gagner le niveau inférieur et poursuivre les réparations ; l’intendant Getro Malek retourna en cuisine, car il faudra bien nourrir tous ces ventres meurtris, et malheureusement donner le dernier repas aux mourants.

Quant à Elexis Sinclaire elle s’en retourna dans la salle de soins, sur le pont central, côté bâbord. La salle modulaire a été adaptée pour accueillir une grande partie des blessés, et certains ont été déposés dans le laboratoire, côté tribord. Elle rejoignit Kathlyn qui s’affairait déjà depuis un moment à calmer les blessés, les mourants, l’uniforme tâché de sang.

Il n’y a avait sur l’Orlean que les mécanos qui s’acharnaient à réparer au plus vite les avaries, tous se concentraient sur lui afin de le rendre le plus opérationnel possible en cas de mauvaise rencontre, non loin d’un ultime bond salutaire.

Le Capitaine s’engagea dans la coursive tribord, traversant le mess, longeant ses appartements et son bureau, et ensuite le laboratoire. Il s’arrêta à son bureau. Il faudra un long compte rendu opérationnel. Il n’avait pas toutes les informations sur le déroulement de l’attaque au sol, le combat spatial avait été suffisamment accaparant et brutal pour devoir s’y concentré pleinement. En fait, savoir le pourquoi du comment des explosions dans la base ne l’intéressait peu en ce moment.

Toute cette tension, et heureusement que le bâtiment pirate s’est écarté, il y aurait eu effectivement beaucoup de morts, la décision avait été difficile à prendre. Mais finalement, la lâcheté des pirates les aura sauvés.

Mais les conséquences de ce combat resteront encore un long moment les stigmates ne s’effaceront pas aisément. La journée allait encore être très longue.
Trop longue.

Alors que de nombreuses pertes étaient à déplorer, les survivants levaient le siège, emportant avec eux blessés et mourants. Sinclaire, officier médicale du AT-AR, avait de quoi faire pour le voyage. Son infirmerie était pleine à craquer, seuls les cas extrêmes s'y reposaient. Les autres allaient recevoir un traitement sur place, puis seraient libérés dans le vaisseau.
Lorsque les portes s'ouvrirent, les blessés conscients levèrent la tête lorsqu'ils le pouvaient. La vue d'Elexis leur fournissait sans doute un certain confort...

- Que les blessés légers se regroupent devant la porte, ordonna-t-elle. Vous serez examinés en temps voulu...

Les estropiés s'exécutèrent. La femme, dans son habituelle tenue pourpre et noire, faisait un tour d'horizon, afin de mémoriser le travail à effectuer. Alors vint le tour d'une quarienne à l'abdomen percé, qui semblait émerger d'un long coma.
Samus se réveillait lentement, sans trop avoir conscience de ce qui se passait autour d'elle. Un drell se tenait près de son corps inerte, légèrement blessé. Elexis croisa les bras:

- Les germes apportés par ce petit monde suffiraient à tuer un quarien, surtout aussi faible. Ecartez-vous, assassin Karkov, votre amie a besoin d'air pur...

Sur ces mots, l'étrange infirmière activa le champs de décontamination sur la couchette de la quarienne. Alors que Samus s'éveillait peu à peu, elle s'agita frénétiquement. Elexis la calma d'une voix douce, et pourtant peu rassurante.

- Tout doux, jeune chasseuse... Il serait idiot de mourir de fatigue...

Samus chercha des yeux sont interlocutrice, avant que le manque d'énergie ne lui fasse tourner la tête. Elle ne prononçait pas un mot, l'esprit encore obscure. L'officier Sinclaire entama alors quelques soins, tout en vérifiant son état au fur et à mesure. Elle lui souffla alors:

- Ma pauvre fille, quelle idée que d'aller risquer sa vie dans un pareil guêpier...? Laisse-donc cela aux hommes...

Après quelques manipulations rapidement effectuées, la femme de rouge vêtue profita de son état stable pour la débriefer, et lui exposer les issues. Lui parlant à présent de manière officielle, elle prit le soin de la vouvoyer.

- Le succès de cette mission est à demi-teinte, commença-t-elle. Le Quar-X est mort, grâce à votre action, mais cela n'aura pas été sans sacrifice. Vous avez été extraite des décombres, brûlées par les radiations. Votre survie était encore en doute lors de votre arrivée ici... En revanche, vos compagnons n'ont pas eu cette chance.

Elexis marqua une pause, le temps que Samus enregistre les informations. Elle était à présent éveillée, mais extrêmement faible.

- La chasseresse Kadaran S'Tassri est présumée décédée. Prisonnière de cet enfer de radioactivité, elle n'a pas pu survivre. Vous étiez vous même irradiée de manière critique avant votre décontamination d'urgence...

Le corps de la quarienne se raidit, et ses mains se crispèrent. L'annonce était particulièrement violente. Cependant, l'officier enchaina.

- D'autre part, le vaisseau vous appartenant a été détruit, suite au pilonnage pirate. Vous m'en voyez navrée. Votre ami assassin, en revanche, n'est pas en danger.

Alors que, à travers son masque, la chasseuse semblait complètement abattue, Elexis acheva d'appliquer les soins importants. La femme se pencha sur elle, et lui injecta un anti-douleur qui la décontracta. Puis, de la même manière qu'à la première approche, elle lui murmura malicieusement:

- Tu es une survivante, ma fille, et tu le sais... Pourquoi s'attacher à ce qui est éphémère...?

Laissant la quarienne bouleversée dans son lourd deuil, Sinclaire se retira. D'autres blessés nécessitaient son aide.
L'infirmière s'avança alors vers une imposante masse cabossée, qui s'avéra être le krogan Krax Birmos. Il s'était assis sur sa couchette, et fut rapidement examiné.

- Votre blessure est infectée, chasseur... déclara simplement l'officier.

Sur ces mots, Sinclaire nettoya la blessure avant d'y appliquer un dernier traitement. Les côtes étaient fêlées, aussi le pria-t-elle de s'allonger sans trop bouger.
Après avoir soigné quelques soldats supplémentaire, la frégate était arrivée en lieu sûr. Ce fut alors au tour de Kit, le drell, qui semblait quelque peu méfiant...

Après de longues heures aux manettes d'un chasseur pirate, le Galarien repéra le 486-B, l'affectation de Gillian.Le Galarien rentra alors en communication avec le timonier du vaisseau du capitaine Darkwave, celui-ci demanda identification et personnes à son bord. Le Capitaine autorisa donc le petit chasseur à s'arrimer au 486-B en sachant que Gillian était à son bord. A son arrivée à bord, le lieutenant n'aurait surement survécu aussi longtemps à cette situation sans l'aide du Galarien. Malgré tout, Gillian n'était pas le seul blessé, Le Galarien avait caché ses blessures, dans le but complètement puérile de paraître supérieur à Gillian. Le capitaine n'eut pas de mal a voir que son bras avait été amputé, ne laissant qu'un minuscule moignon sur son corps. Le lieutenant ne parlait plus, il semblait dans un sommeil comateux ou coma simplement. Le Galarien quant à lui resta quelques temps avec Darkwave pour faire un rapport quelque peu bref.

-" Alors vous êtes le dénommé Vortan, le survivant du GSI ? " Dit le Capitaine, d'une voix fatiguée par les récents évènements.

-" Assurément, Capitaine ! Je présente moi aussi un nombre conséquent de blessures, bien qu'elles soient superficielles, elles présentent tout de même des risques majeurs, notamment d'infection, il me faut aussi des soins. "

-" Et bien je suis désolé de vous apprendre que le vaisseau est aussi plein de blessé comme vous, il faudra patienter. D'ailleurs mon officier n'a vraiment pas la forme, il passera prioritaire, j'en est donné l'ordre. "

Deux membres d'équipages vinrent alors couper le dialogue, sortant le lieutenant du chasseur afin de l'embarquer sur une civière qui le mènerait à l'infirmerie. L'I.A du vaisseau ne manqua pas de remarquer.

-" Bienvenue à bord lieutenant ! Un séjour à l'infirmerie serait de rigueur. "

Sur ce, le galarien et le capitaine continuèrent à s'entretenir sur ce qu'il s'était passé, malgré qu'il ramenait tout à Gillian dans cette "pseudo-discussion" qui était plutôt comparable à un rapport.

/HRP/

Afin que tous les éclopés recueillis par la ô très grande et charitable magnificence de At-Aer sur son vaisseau, le 486-B, je me permets de poster un petit descriptif bienvenu et salvateur à leur meilleur bénéfice (à l'attention donc des-dits éclopés) :

le 486-B est la deuxième version d'un même vaisseau de conception assez primaire (on va dire l'équivalent d'une Peugeot 206 pour les 208 à venir), et qui après avoir subit de lourds dégâts s'est vu rénové.

pour commencer, il s'agit d'une corvette de soutien, et donc armée pour la mi-distance, doté d'un pont principal (parfois appelé "pont supérieur" par défaut de langage), et d'un pont ("inférieur) uniquement destiné à la maintenance de la coque est des câble et autres systèmes techniques, uniquement accessible par le personnel compétent (ou les deux en même temps, cherchez l'humour).

l'extérieur ayant été laissé comme tel (en apparence seulement, et donc semblant vétuste au premier coup d'œil), l'intérieur, lui, a été entièrement refait à neuf sur un système d'espace modulable grâce à d'ingénieux systèmes de cloisonnement dynamiques de l'espace au sol et vertical.

en gros, selon la nécessité, comme dans le cas présent, accueillir et disposer moult estropiés et autres estropiés boiteux, il aura été rapidement possible de réorganiser les salles modulaires.

afin que chacun puisse être un minimum autonome, je vous décris un peu l'agencement du pont dit "supérieur" :

la proue, aussi appelé "pont avant", est à l'avant du bâtiment et est uniquement accessible aux officiers de passerelle et strictement interdit aux visiteurs de tout poils.

le pont central communique avec la passerelle par deux entrées, une à bâbord et l'autre à tribord.
il est tout en longueur et se découpe en trois parties.
la première partie juste en sortant de la passerelle est le mess, autrement dit une table circulaire et non cloisonnée (de manière permanente, il est cela dit possible de faire apparaitre des cloisons si nécessaire).
la deuxième partie est divisée en deux, un côté bâbord et un côté tribord

côté bâbord, il y a l'aire principale et modulaire, actuellement utilisée comme salle d'accueil pour les rescapés, ainsi qu'une partie des couchettes de l'équipage permanent (et donc accès limité), ainsi que la salle de repas.

au centre des deux espaces (donc dans l'axe du vaisseau) il y a un mur... avec des écrans et ce genre de trucs...
deux coursives permettent de passer d'un côté à l'autre, l'une proche du mess, et l'autre proche de la poupe.

côté tribord il y a l'autre moitié des couchettes du personnel de vaisseau, les appartements du capitaine et son bureau, et une autre aire modulaire plus réduite qu'à bâbord qui est actuellement utilisée pour le laboratoire et l'infirmerie.

ensuite, en descendant encore plus bas, on arrive à la poupe.
il y a là principalement le hangar (accès limité) contenant une navette de transport et des containers, du stock, etc....

voilà, si pour vos RP à bord du vaisseau vous avez besoin de précisions, contactez-moi.

je suis en train de préparer la suite des aventures du 486, donc si vous souhaitez qu'on vous dépose sur une planète qq part, ou rester un peu dans ce monde magnifique, faites signe

Le secteur consacré aux blessés débordait de monde. Les soins étaient appliqués de manière la plus rapide possible, et les cas les plus légers étaient refusés. La bataille avait fait un carnage dans les rangs.

Sinclaire, cependant, ne négligeait pas sa tâche. Impassible, elle traitait les divers patients avec une cadence soutenue, tout en conservant une précision chirurgicale. Sa gestion du temps et des ressources était impeccable, et l'urgence ne semblait pas la préoccuper. Elle se contrôlait parfaitement, ne présentant aucun signe de fatigue, de lassitude ou de stress.

Lorsque Sykes fut transporté dans l'infirmerie, l'officier leva un sourcil. Elle semblait se demander si son travail allait être de le soigner ou de l'embaumer... Il lui manquait un bras, et ses multiples blessures étaient hideusement infectées. Il était encore couvert de poussière... Cependant, un hoqueton de sa part vint confirmer qu'il possédait encore un souffle de vie.

- Décidément, c'est la journée des miraculés...

Elexis fit alors le nécessaire pour traiter les blessures profondes. La zone déchirée de l'épaule fut désinfectée, puis sectionnée jusqu'à l'articulation. Sous anesthésie, Gillian ne pu rien sentir, mais son sommeil ne devait rien avoir d'agréable... Le médecin fit cicatriser la plaie aussitôt, avant d'enchainer sur les nombreuses écorchures et fractures. L'Alliance allait certainement lui donner sa retraite, car il ne ferait plus partie des combats...

Lorsque cette affaire fut terminée, Elexis retira ses gants en latex, puis se dirigea vers le terminal de l'infirmerie. Elle profita d'un temps mort pour enregistrer le nom des patients, puis les traitements à appliquer sur le long terme. Du même coup, elle envoya un rapport à son commandant...

[ Mail envoyé à l'adresse du commandant Darkwave ]

Gillian se réveilla d'un sursaut, puis il senti alors que ses côtes avaient été soignées et réparées, mais son bras, il n'en avait plus. Il sentait alors toujours une douleur interne, mais largement apaisée. Il revenait d'entre les morts et avait du mal à réaliser sa chance d'être en vie. Il tenta de s'elever du lit qui lui avait été attribué pour son retablissement. Malgré qu'il faillit plusieurs essais, Gillian réussit. Il quitta donc l'armurerie, seulement vêtu d'une tunique d'opérations blanche, a moitié nu il sorti de la pièce. Il rasa donc les murs de près afin que personne ne le remarque jusqu'à ses quartiers. Il rejoignit donc la salle dortoir, mais là une épreuve l'attendait. Il fallait qu'il réussisse à enlever la tunique pour revetir son uniforme. Après moult efforts, il parvint à s'enfiler dans son pantalon, mais la veste elle restait une sacré challenge. Il réussit aussi avec l'aide de son bras restant et de sa machoire, et plus particulièrement ses dents. Il noua un noeud à la manche droite, inutile pour lui désormais. Il quitta le dortoir, fraichement habillé. Pour rejoindre son capitaine et surtout Elexis qui lui avait sauvé la vie. A son arrivée, Elexis semblait troublée.


-" Quesque vous faites ici ? Vous ne devez.... "S'étonna mademoiselle Sinclaire.

-" Je suis soldat, le repos je connais pas. " Interrompa Gillian " Cependant, je vous dois un coup au bar, vous m'avez certainement sauver la vie, et je ne vous raconte pas que c'était mon premier séjour aussi long en infirmerie après Elysium. "

"- Cependant lieutenant, je crois que cet uniforme n'est plus d'usage pour vous malheureusement. "

Le capitaine intervint dans la discussion.

"- Lieutenant, il va falloir écouter ce qu'on vous dit, si on vous dit repos, c'est repos, pas de zèle sur mon vaisseau ! Vous avez mérité un peu de repos, après je tâcherais qu'on discute de votre condition à tête reposée, nous parviendront surement à trouver une solution. " Le capitaine fit mouche, le Lieutenant s'executa et partit replonger au pays des rêves sans broncher.

- Capitaine, destination en approche.

Le 486-B pourra aborder la Citadelle dans une poignée d'heures.
Il était temps après ces aventures de tous se retrouver autour d'un lieu calme et reposant, ou d'une personne calme et reposante pour certains.

Mais avant ça, le Capitaine, après avoir annoncé aux passagers par l'interphone l'approche de la Citadelle, aura à reprendre ses affaires.

Premièrement, retrouver ses contacts, renouer les liens détachés et réactiver des pistes endormies.

En tout premier lieu, aller au Lenny'Bar.

/hrp/

Bon il est temps que chacun retrouve son activité normale, pour faire au plus simple je vous lâche à la Citadelle, à vous de repartir comme bon vous semble où vous le souhaitez.
Si jamais vous désirez bénéficier du 486-B avant qu'il ne reparte, envoyez un message.

Assit à côté de son ami Birmos, Tael se remémorait les événements passés, encore sous le choc. Tant avaient péris inutilement, des morts auraient largement pu être évitées.

« -Ça va ? Demanda Birmos.
-Ouais ouais... c'est pas la peine de t'inquiéter pour moi, t'es blessé je te rappelle. T'as beau être un Krogan tu...
-Il va bien ton bras ?
-Euh... Oui, merci, répondit-il gêné. Tu sais, il a eut le temps de guérir, c'est bon. »

Les interrompant dans leur conversation, l'officier médicale s'approcha de Birmos pour l'examiner.

« -Votre blessure est infectée, chasseur... dit-elle simplement. »

Elle traita la plaie et lui demanda de s'allonger, avant de s'en aller aussi nonchalamment qu'elle était arrivée.

Alors qu'elle s'éloignait, Tael regarda discrètement dans la poche qui était sur son bras droit si le petit tube contenant un échantillon d'ezo-x y était encore. Il avait réussit à en récupérer un peu en arrivant sur les décombres de la base. La quantité prélevée était probablement trop faible pour qu'on puisse en tirer quoi que ce soit, mais Aria devra s'en contenter.

« -Pffff, c'est la dernière fois que je travaille pour Elle, après ça je veux plus jamais remettre les pieds dans sa station pourrie... soupira Tael.
-Ça tu l'as dit, j'ai pas l'intention de r'tourner dans un merdier pareil !
-Si elle nous paye pas pour le travail je crois que je vais la... la...
-Haha, déconne pas mon p'tit, on pourra rien faire, c'est pas pour rien qu'elle dirige, rigola Birmos.
-Oui oui je sais... Remarque, si c'est Anto qui nous recevra, peut-être qu'il nous transfèrera les crédits sans qu'on ai besoin de Lui parler non ?
-Possible, mais sur l'message c'était marqué « Pour le payement, faudra voir ça avec Aria après. » ou un truc dans l'genre. Mais bon, on s'en fout pour l'instant, moi j'ai sommeil ça m'a crevé toute cette histoire. »

Alors que le Krogan fermait les yeux, Tael plaça sa main dans la sienne et déclara :

« Tu sais Bibi, je suis content d'être avec toi, je pense pas que je m'en serais sorti si t'avais pas été là. »

Sur ces mots, il posa sa tête ses bras, reposants sur le bord du lit, ferma les yeux, et au bout de quelques minutes, s'endormit.

Ce ne fut qu'au moment où le capitaine annonça l'arrivée à la Citadelle qu'il se réveilla. Par la même occasion il sortit gentiment son ami de son sommeil.

« -Hein ? Quoi ? Ya des monstres à buter ?
-Non ! On est juste à la Citadelle, calme toi.
-C'est un peu loin de notre vraie destination non ?
-Bah on a le temps, on a qu'à profiter d'être ici pour s'amuser un peu, La Madame peut attendre. On pourrait essayer de retrouver notre bon vieux Sahel, je pourrais peut-être te présenter à ma famille. Qu'est-ce que tu en dis ?
-Bah, on verra, aide moi déjà à me lever !
-Espèce de feignant ! »

Suite à la mission, tout le monde fit évacuer vers le 486-B, le vaisseau du capitaine Darkwave. Il fit emmené dans une pièce du bâtiment où on l’installa sur une petite couchette, a peine assez solide pour soutenir son poid. Son accompagnateur lui fit un geste militaire puis s’éclipsa, surement pour aider les autres survivants. Tael le rejoignit rapidement, s’asseyant a ses cotés.

« - Ca va ? demanda le krogan en se tenant le flanc.
-Ouais ouais... c'est pas la peine de t'inquiéter pour moi, t'es blessé je te rappelle. T'as beau être un Krogan tu...
-Il va bien ton bras ?
-Euh... Oui, merci, répondit-il gêné. Tu sais, il a eut le temps de guérir, c'est bon. »

L’officier médicale s’approcha de Birmos et l’examina brièvement.

« -Votre blessure est infectée, chasseur... » Dit-elle simplement.

*Non, sans déconner. T’as fait combien d’années d’étude pour trouver ça toute seule ?*

Elle le soigna rapidement et lui dit de s’allonger, ce qu’il fit sans demander son reste. Puis elle partit comme elle était venue.

Il posa sa lourde tête sur le petite oreiller de la couche et fit son ami regarder rapidement l’une de ses poches accroché a son bras droit. La mission était un succès, si on veut.


« -Pffff, c'est la dernière fois que je travaille pour Elle, après ça je veux plus jamais remettre les pieds dans sa station pourrie... soupira Tael.
-Ça tu l'as dit, j'ai pas l'intention de r'tourner dans un merdier pareil !
-Si elle nous paye pas pour le travail je crois que je vais la... la...
-Haha, déconne pas mon p'tit, on pourra rien faire, c'est pas pour rien qu'elle dirige, rigola Birmos.
-Oui oui je sais... Remarque, si c'est Anto qui nous recevra, peut-être qu'il nous transfèrera les crédits sans qu'on ai besoin de Lui parler non ?
-Possible, mais sur l'message c'était marqué « Pour le payement, faudra voir ça avec Aria après. » ou un truc dans l'genre. Mais bon, on s'en fout pour l'instant, moi j'ai sommeil ça m'a crevé toute cette histoire. »

Birmos ferma les yeux et s’endormit rapidement. Il fit des cauchemars tout le long de son sommeil, revoyant chaque moment de cette mission. Il fit réveillé par le quarien et redressa brusquement.

« -Hein ? Quoi ? Ya des monstres à buter ?
-Non ! On est juste à la Citadelle, calme toi.
-C'est un peu loin de notre vraie destination non ?
-Bah on a le temps, on a qu'à profiter d'être ici pour s'amuser un peu, La Madame peut attendre. On pourrait essayer de retrouver notre bon vieux Sahel, je pourrais peut-être te présenter à ma famille. Qu'est-ce que tu en dis ?
-Bah, on verra, aide moi déjà à me lever !
-Espèce de feignant !
-J’suis encore en convalescence j’te signale. Puis tant qu’on est la, faudra rach’ter des armes avec le fric qu’on va se faire. Si seulement on a assez …»

suite : Les emmerdes, c'est comme la chtouille