Mass Effect RPG
[Trident] Attaque par mauvais temps Lol10
Mass Effect RPG
[Trident] Attaque par mauvais temps Lol10
Mass Effect RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Mass Effect RPG


 
AccueilRechercherDernières images[Trident] Attaque par mauvais temps Parten10Bioware-RPGS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal
anipassion.com

 

 [Trident] Attaque par mauvais temps

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Quintus

Quintus


Messages : 29
Date d'inscription : 09/04/2012
Age : 27

Identité
Race: Turien
Planète natale: Palaven
Profession / rang : Terroriste

[Trident] Attaque par mauvais temps Empty
MessageSujet: [Trident] Attaque par mauvais temps   [Trident] Attaque par mauvais temps I_icon_minitimeSam 2 Juin - 23:46

Nom du RP : Attaque par mauvais temps.
Statut : Libre, contactez-moi par RP si vous voulez y participer.
En attente de : Romrik Damminson


Nous venions d’arriver sur Trident, et tandis que les autres se reposaient, j’installais et programmais mes logiciels sur les serveurs du vaisseau. J’avais également créé un petit programme relié à mon OT pour pouvoir déclencher à distances les différentes phases de l’attaque. Il fallait les surprendre à l’aube et ne pas leur laisser le temps de réagir.
Je décidai pour cela d’utiliser toute ma panoplie de logiciels pour leurs rendre la vie la plus difficile de façon à ce qu’il soit facile pour moi de les éliminer. Il me fallut deux heures pour tout préparer et configurer. Je partie ensuite me reposer un peu.

Je me réveillai une heure avant de partir, pour me préparer et planifier tout avec Romrik. Le plan était simple : Romrik devait me déposer à une centaine de mettre du bâtiment dans un canions et je montais jusqu’au bâtiment en escalade. Je préparais ensuite tout un tas de piège à l’extérieure du bâtiment pour les empêcher de sortir, comme des tourelles ou des mines. J’entrais ensuite dans le bâtiment, dont je verrouillais en entrant toutes les pièces avec mon propre code, de manière à ce qu’ils soient prisonnier et à ma merci, et que je puisse les éliminer sans problème.

Une fois tous morts, Romrik posait la navette sur le toit et nous occupions le bâtiment. Tout le monde était OK. Nous partîmes donc à l’heure, comme prévu dans le plant. Une fois arriver, nous mirent en place le système de cordes grâce à des grappins pour monter facilement, et nous vérifiâmes nos équipements une dernière fois, et firent un récapitulatif rapide du plant.

- J'espère que t'est près mon gars, cette fois, je n’ai pas trop eu le temps d'étudier le bâtiment ...

Romrik fit oui de la tête. L’atmosphère était tendue, bien que préparé, nous n'avions pas toutes les donné sur nos ennemis, et nous y allions un peu à l'improviste. J'avais l'habitude de ce genre de mission, mais j'étais toujours tendu avant.

Nous étions sur une grande île, et il pleuvait. La pluie était froide et ruisselait sur la roche, rendant la monter difficile. Par chance, le vent était derrière moi et me poussait vers le mur, ce qui m'évitait de me balancer. Le sac dans mon dos était lourd, remplie de matériel doublant l'effort. Je n'avais pas grimpé depuis longtemps, et je mis un certain temps à habituer mon corps. Mais une fois cela fait, il fût facile de grimper, car j'avais pratiqué l'escalade pendant une dizaine d'année.

La pierre glissait, et je faillis tomber plusieurs fois. Heureusement j'avais toujours mes réflexes sans lesquels je serais tombé d'une bonne hauteur. Arrivé en haut, je fis une pose d'une ou deux minutes, histoire de faire une pause, la monté m'aillant affaiblit. Une fois cela fait, j''allai poser des mines au deux entrées, et montai sur le toit pour bloquer la porte qui menait à l'aire d’atterrissage. La navette était bien là, ce qui me rassura, personne ne viendrait en renfort. Je posai une bombe discrète dessous, au cas où un des mercenaires sortirait et déciderait de laisser ses camarades là.

Je retournai à côté du ravin, et fis signe à Romrik de faire monter les tourelles, testant au passage la communication, qui malgré le mauvais temps était bonne. Il me confirma que les communications longue distance était coupée, et je reçus une grosse caisse noire remplie de tourelles. J'en plaçai deux devant chacune des entrées, et me préparas à entrer lorsque je vis un laser rouge passer à une centaine de mètre de nous, en direction du bâtiment ...
Revenir en haut Aller en bas
Isïana N'iim

Isïana N'iim


Messages : 47
Date d'inscription : 22/03/2012
Age : 32
Localisation : Pau (France)
Exprimez-vous! : L'Asari, l'amie des tous petits!

Identité
Race: Asari
Planète natale: Thessia
Profession / rang : Exploratrice

[Trident] Attaque par mauvais temps Empty
MessageSujet: Re: [Trident] Attaque par mauvais temps   [Trident] Attaque par mauvais temps I_icon_minitimeLun 4 Juin - 5:10

---
Précédemment: - Fichier introuvable -
---

Citation :
Légende:
- Isïana (Asari)
- Houjili (Quarienne)
- Joran (Humain)

---

Trois jours plus tôt
Nexus d'Hadès, système Sheol
Gei Hinnom, non loin des instituts de recherche


Isïana se mit à couvert derrière un mur du préfabriqué où elle se trouvait. Elle ignorait comment et pourquoi ces types avaient débarqué sur la planète. Ce dont elle était sure, c'est que six d'entre eux étaient en train de la canarder. Elle et un garde Turien qui se trouvait non loin de là. Les mercenaires - ou les esclavagistes, bref des cibles pour l'Asari - s'étaient quant à eux dissimulés derrière un autre bâtiment. Cela faisait plusieurs minutes que les hostilités avaient commencé un peu partout dans la zone. Elle se demandait si ses amis allaient bien ; en effet, elle avait entendu d'autres coups de feu un peu plus loin.

Neuf cadavres se trouvaient entre les opposants: une Asari, deux Turiens et six individus en armures de combat. La première était une scientifique qui avait été fauchée par une balle perdue qui aurait du normalement terminée sur les garde qui jonchaient à côté d'elle, percutés par d'autres impacts de tirs. Les autres se trouvaient plus loin, une balle en pleine tête ou criblés de balles. L'attaque surprise avait tellement bien réussi que le début du combat était devenu flou pour l'Asari.

Mais quoiqu'il en soit, pour le moment, seuls importaient les quatre individus en face d'elle. Elle rechargea son fusil de précision Naginata et s'écarta de sa planque. Elle posa un genou à terre et porta la lunette au niveau de ses yeux. Un tir. Elle se remit aussi tôt à couvert après que trois tirs se soient déviés sur sa barrière biotique.


- Joli tir, cria le Turien tandis qu'il canardait les mercenaires avec un fusil d'assaut, à l'autre bout du préfabriqué où ils se dissimulaient depuis le début du combat.

Isïana ne prit pas la peine de répondre, bien trop concentrée à aligner une nouvelle cible. Elle attendit quelques instants puis reprit sa position et tira à nouveau. La balle enrichie au polonium percuta un nouveau mercenaire et perfora sa barrière cinétique et s'enfonça dans le corps du malheureux. Elle ne l'avait pas tué, mais l'irradiation que propagerait le polonium dans son corps, elle, le ferait.

Si son tir avait fait mouche, en contre partie, sa barrière biotique était morte et sa barrière cinétique était hors-service depuis longtemps. Il ne restait plus que deux individus à éliminer. L'un des adversaires d'Isïana et du garde Turien devait d'ailleurs être plutôt mal en point. Mais lors d'un affrontement, l'Asari savait pertinemment qu'un ennemi n'était pas hors-combat lorsque celui-ci n'était pas mort, assommé, ou désarmé et entravé.

Mais les tirs s'arrêtèrent subitement. Du moins, les sons les plus proches s'étaient estompés. Isïana sortit une cartouche thermique d'une poche de son armure et la remplaça en lieu et place de celle vide. Elle rechargea une nouvelle fois son arme. Les tirs avaient complètement cessé et elle se tourna vers son allié Turien, ce dernier se contentant de hausser les épaules, visiblement autant surpris qu'elle.


- On se rend, lança une voix forte et grave, en provenance des deux mercenaires encore vivants.
- Jetez vos armes au loin et sortez doucement de votre cachette! répondit en retour Isïana.

Le garde Turien ne semblait pas apprécier cette idée. Il le fit savoir d'un grognement et d'un geste irrité de la tête. Mais deux fusils d'assauts apparurent dans le champ de vision d'Isïana, à une dizaine de mètres de la position de leurs agresseurs. Puis les deux mercenaires sortirent de leur cachette. Un homme et une femme. Le premier se tenait l'épaule droite. Son armure était brisée et à la place se trouvait une tâche rouge sanguinolente. Cependant son visage restait impassible, comme s'il ne ressentait pas la douleur. Isïana ne pouvait qu'admirer cette attitude.

Les deux mercenaires s'avançaient lentement dans leur direction, les mains en l'air. Isïana rangea son Naginata à l'arrière de son armure, sur l'attache aimantée et récupéra son pistolet Stilleto qu'elle pointa en direction des deux individus désarmés, du moins en apparence, au cas où. Elle s'avança à son tour et fut suivit par le Turien, quoique réticent.


- Bon, on va discuter un peu... commença-t-elle une fois qu'ils furent à moins de d'un mètre et demi, les uns face aux autres.

Elle fut interrompue soudainement par le tir du fusil d'assaut. Elle se retourna vers le Turien, à la fois surprise et apeurée, qui regardait impassiblement sa cible. Lorsque Isïana se retourna vers les mercenaires, c'était pour voir le corps haché menu et sanguinolent de l'homme qui n'avait plus rien du tout de l'apparence d'un humanoïde. La femme à côté de lui jetait un regard horrifié sur le corps mutilé de son ex-collègue, de nombreuses tâches sanguinolente sur son visage et son armure.

---

Aujourd'hui
Nexus d'Hadès, système Hoplos
Trident, île non référencée


Ce souvenir n'arrêtait pas de la hanter à chaque fois qu'elle fixait le regard de l'humaine qu'elle avait capturé. Cette pensée la fit frémir de dégoût. Elle ignorait encore pourquoi ce Turien avait abattu ainsi froidement le mercenaire, mais ne s'en était pas pris à la femme, se contentant de disparaître au loin. Et elle ne cherchait pas non plus à le savoir à vrai dire. La mercenaire avait bien eue trop peur de subir le même sort et au final l'interroger s'était avérée bien plus facile qu'Isïana aurait pu le penser.

Isïana avait ainsi appris qu'elle appartenait à un groupe de criminels basé sur Trident, un monde-océan situé à l'autre extrémité du Nexus d'Hadès. Elle était d'ailleurs surprise qu'ils aient voyagé aussi loin dans la nébuleuse juste pour kidnapper des gens. Apparemment, ils capturaient des gens et s'en servaient comme otages qu'ils revendaient contre une somme de crédits. Et si personne ne les réclamaient, ils se contentaient de les revendre aux esclavagistes. Et, coup de chance, elle était tombée sur la copine du chef. C'était ce qu'elle prétendait du moins ,mais Isïana sentait que ce n'était pas seulement du bluff pour se faire passer plus importante qu'elle ne l'était réellement.

Cela lui avait tout de même donner une petite idée. Sans doute un échange de prisonnier les intéresserait. Ou dans les pires des cas, elle pourrait toujours tenter de négocier la liberté de leur prisonnière contre des crédits, ce qui lui permettrait de gagner plus qu'en la rendant simplement aux autorités. Surtout par ici. Elle ne les imaginait pas procéder à ce genre d'échange mais plutôt les abattre sans sommation. Mais cela valait le coup. C'était pour cette raison qu'elle était là, à attendre sous une pluie battante rendue presque fouettante par de courtes mais puissantes rafales de vent qui s'écrasaient sur les plaques protectrices de son armure et sa visière transparente.

Elle soupira. Le seul avantage de ce type de temps, c'était qu'elle ne risquait pas de se faire avoir par des snipers. La visibilité était exécrable et elle ne voyait pas à plus de trente mètres. Sauf s'ils étaient équipés de capteurs infrarouge. Peu probable, ils devaient se sentir en position de force. Elle patientait en compagnie de leur prisonnière menottée par des entraves électriques qui l'aurait assommée net si elle avait tenté quoique soit à l'encontre de l'Asari. Elle était habillée d'une tenue simple et sans protection qu'Isïana ne se servait jamais et qu'elle avait ainsi fournie à l'humaine.

Si Isïana n'était pas gênée par la pluie, ce n'était pas le cas de sa prisonnière. Son visage et sa tenue étaient trompés. L'eau ruisselait le long de ses longs cheveux blonds et longs. L'Asari devait avouer qu'en d'autre lieux et circonstances, elle aurait pu être attirée par la femme qui était très séduisante. Mais pour l'heure, elle n'était rien d'autre qu'un objet d'échange. Cela sonna un peu trop esclavagiste et elle se reprit intérieurement. Elle n'était pas comme eux.


- Tu n'as pas froid au moins?
- J'ai connu mieux, rétorqua la criminelle froidement.
- Si tu es capable d'avoir encore un peu d'ironie, c'est que tu pètes la forme.

Isïana eut pour toute remarque un regard froid et meurtrier de la femme. Elle soupesa son Stilleto et la prisonnière comprit le message. Elle détourna le regard pour fixer droit devant elle. Isïana sourit. Brave fille. Tu vois quand tu veux. Isïana regarda dans la même direction que la blonde.

C'était par cet endroit que devait arriver les mercenaires. Isïana avait communiqué avec leur chef dès leur arrivée en orbite de la planète. Ce dernier les avait d'abord menacé de les descendre puis il s'était calmé lorsqu'Isïana avait approché leur prisonnière du projecteur holographique. Ils étaient rapidement convenus d'un rendez-vous. Leur base se situait apparemment en hauteur sur une grande île de la planète océanique et ils optèrent tout naturellement pour un petit espace plat à mi-distance entre la hauteur de la base et le niveau de l'océan.

De nombreux arbres se trouvaient dans les alentours de la zone et pouvaient servir de cachette improvisée mais leur concentration n'était pas suffisamment dense pour vraiment parler de bois ou de forêt. On pouvait ainsi voir assez loin. Si cette pluie décidait de s'arrêter. Mais cela ne semblait absolument pas être le cas. Elle entendit d'ailleurs le tonnerre au loin, plus loin sur l'île.

Le
Maliaki - la navette d'Isïana et son équipe - était posée derrière elle, à environ quatre-vingts mètres de là, la tourelle démontable installée et tenue par Joran. Houjili se trouvait quant à elle au poste de pilotage. A cette distance et sous la barrière pluvieuse, ils étaient parfaitement invisibles. Ils ne devaient intervenir qu'en cas de problème. Une petite voix dans l'esprit d'Isïana lui criait que cela sentait mauvais, mais elle s'efforça de la faire disparaître pour rester pleinement concentrée sur l'instant présent.

Elle regarda l'HUD de son armure. Son Stilleto était équipée de senseurs de combats optiques équipées d'une petite IV qui lui permettait de situer en temps réel les individus relativement proches, sur un petit écran radar holographique de son casque. Houjili et Joran étaient trop éloignés pour y apparaître et pour l'heure seuls Isïana et sa prisonnière y étaient représentées.

Elle soupira et fit quelques pas aléatoires, histoire de bouger, lasse de cette attente. Si l'humaine devait frissonner à cause du froid, Isïana suffoquait dans son armure. Elle aurait pu ouvrir la verrière de son casque mais se faire gifler par la pluie ne l'emballait pas plus que ça non plus. Elle n'appréciait pas vraiment enfiler des armures mais elle n'avait pas vraiment le choix si elle voulait sortir vivante et le plus entière possible. Elle vérifia une troisième fois depuis leur arrivée sur le sol que ses barrières cinétiques étaient activées et à leur pleine puissance.

Puis finalement, des points apparurent sur son HUD. Trois. Ils étaient optimistes. Ils ignoraient combien de personnes auraient pu se trouver au rendez-vous. Sans doute songeaient-ils que tout se passerait bien. Isïana l'espérait en tout cas. Elle trouvait tout de même cela louche mais n'en fit rien paraître à sa prisonnière, qui la fixait.


- Tes copains arrivent, lui annonça-t-elle.
- Pas trop tôt, grommela-t-elle. On se les pèle ici.

Isïana la préférait calme et docile mais se retint de faire une remarque qui lui brûlait les lèvres. Après tout, sa réaction était justifiée. Elle n'aurait pas aimé se retrouver menottée et habillée de vêtements complètement trompés, qui devaient sans doute coller à la peau de l'humaine.

Bien méritée lança tout de même une voix dans son esprit. Elle se réprimanda intérieurement. Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle, aujourd'hui? Sans doute le stress pensa-t-elle rapidement. Il fallait dire que cela l'inquiétait de rester seule ici. Mais s'était son idée et elle avait bataillé ferme pour que Houjili et Joran l'accepte. Cela aurait été idiot de sa part de s'en plaindre maintenant.

Elle fit signe de la main gauche à l'humaine de se tenir à carreau et garda son pistolet dans la main droite, bien en vue. Et n'importe quelle observateur remarquerait son Naginata dans le dos. Sa prisonnière comprit le message et se tint droite, non sans un regard assassin. Isïana trouvait qu'elle devenait un peu trop sure d'elle. Elle se concentra et fit une petite pichenette biotique au niveau du dos de l'humaine. Celle-ci fut déséquilibrée un instant et manqua de tomber. Elle se rattrapa in extremis mais se retrouva tout de même les bras et les mains dans la boue. Elle se releva avec difficulté et ne manqua pas de lancer un regard assassin à l'Asari. Cette dernière se contenta de sourire niaisement à la criminelle.

Elle délaissa rapidement celle-ci quand elle aperçut trois silhouettes apparaître hors de la masse pluvieuse. Cela correspondit ironiquement avec une diminution de la quantité d'eau qui lui tombait sur la tête. Elle put ainsi mieux discerner les alentours. La navette était toujours invisible malgré tout, comme put le vérifier Isïana en se retournant. Du moins, elle pouvait le deviner car elle connaissait sa position mais les trois criminels qui approchaient devaient l'ignorer et n'y ferait sans doute pas attention.

Ceux-ci étaient bien armés. Une armure lourde, un fusil d'assaut dans les mains et une ceinture bourrée de grenades et d'explosifs. Elle crut même discerner un lance-missile dans le dos d'un des trois. Un Turien sans doute. Elle ne pouvait le deviner au vu des combinaisons intégrales et particulières que portaient ces trois là. L'un des trois, celui au centre du groupe, tenait un OmniTech allumé sur lequel il pianotait. Cela excluait l'échange de prisonniers.


- Une Asari? lança simplement celui-ci une fois à portée de voix, d'un timbre qui se voulait étonné mais qui ne leurrait personne. Vous avez du vous amuser toutes les deux, non?
- Arrête de déconner, Johan, rétorqua un des deux autres mercenaires.
- Bah, c'est connu que le seul lieu où les Asaris excellent, c'est dans un lit à se trémousser nue, pas vrai m'selle?
- Arrêtez de déconner, et dépêchez-vous de me libérer, s'énerva l'humaine, empêchant d'Isïana de répliquer sèchement.
- Oh, je cause avec la bleue, mollo, s'énerva-t-il, ce qui eut pour conséquence de refroidir les ardeurs de la prisonnière d'Isïana.
- Arrêtes de parler comme ça, on dirait un putin de raciste de Cerberus, commenta le mercenaire qui avait déjà parlait auparavant.
- Surtout qu'elle n'est pas bleue mais plutôt violette, rétorqua le dernier criminel, celui avec le lance-missile au dos, Isïana ayant finalement reconnu l'arme.
- Hé!! M'insultez pas les gars! Je suis peut-être un kidnappeur ou un esclavagiste mais pas un connard de terroriste!
- Johan le Butarien, ça te va bien, dit le mercenaire au lance-missile en rigolant.
- Dites-le moi, si je vous dérange, lança Isïana avant que les deux mercenaires s'insultent à nouveau, ce qui lui permit d'avoir les regards des trois compères braqués sur elle.
- Ouaip, déso, m'selle l'Asari, s'excusa Johan, ironiquement ou pas, ça Isïana n'aurait pu le deviner. Voilà pour vous.

Il pianota quelque chose sur son OmniTech tandis qu'Isïana allumait le sien. Un petit écran holographique apparut sur celui de l'Asari qui indiquait qu'un transfert venait d'être fait sur un compte bancaire en sa possession, basée sur Illium. Elle leva un sourcil interrogateur, elle ne l'utilisait plus depuis des décennies mais n'avait jamais pris la peine de le résilier. Cent cinquante mille crédits venaient d'y apparaître pourtant. Pas plus mal.

- C'est bon, je suis libre? s'impatienta l'humaine.

Isïana allait répondre par l'affirmative et était en train de pianoter sur son OmniTech lorsqu'elle entendit un coup de feu. Elle leva rapidement les yeux de l'hologramme orangée et visa les trois mercenaires avec son pistolet. Elle se rendit compte que l'humaine gisait au sol, dans un mélange de boue et de sang.


- Celle-là, juste bonne à passer sous le bureau, grogna Johan. Franchement, je vois pas ce que lui trouve le boss. Bon, on va discuter sérieusement tous les deux. Et baisse ton joujou, tu veux, ajouta-t-il à l'attention d'Isïana.

Isïana regarda les trois criminels qui pointaient tous leurs armes sur elle. Elle se résigna donc à baisser son arme, qu'elle rangea.

- Bien, je préfère ça. Pourquoi les Asaris ne sont-elles toute aussi dociles que ça?
- C'était nécessaire? demanda-t-elle en direction du corps désormais sans vie de l'humaine, d'un geste de la tête dans la direction de cette dernière.
- Quoi? Julie? Bah ... se contenta-t-il de répondre, à la limite du dégoût en donnant un petit coup de pied dans le flanc de l'humaine ce qui la fit retourner, dos au sol.
- Je peux partir? tenta Isïana.
- Bien sur que non! s'exclama Johan en riant grassement. On te connait, l'Asari. On a eu vent de ton signalement par Eclipse. On sait que tu as une prime sur ta tête de plus de deux cents mille crédits et on va te livrer à eux, ma jolie.
- Deux cents milles? Faut croire que j'ai pris du galon, lança-t-elle avec sarcasme, mais comprenant mieux pourquoi ils avaient transféré l'argent, ils pourraient toujours le récupérer plus tard et s'ils la livraient, ils gagnaient de toute façon.
- Rigole tant que tu veux l'Asari, ça dura pas longtemps. Et tu vas nous dire gentiment ou se cache tes deux potes.

Isïana fut surprise de sa remarque. Avait-il un appareil de détection performant? Les avaient-ils repérés? Plus probablement il devait se douter qu'Isïana n'était pas venue seul, sinon, pourquoi lui poser la question? Pour le peu que ces types se soient renseignés sur elle, ils devaient savoir qu'elle appréciait être accompagner d'au moins deux personnes lorsqu'elle était en mission. Sans quoi, ils sauraient où se trouveraient Houjili et Joran, tout simplement. Elle indiqua donc la position de la navette.

- Passe devant l'Asari, on te suit. Et pas d'entourloupes.

Isïana se retourna donc. Elle ne voyait pas comment sortir de ce faux pas. Sans compter que malgré la pluie, ils allaient vite remarquer Joran les attendaient avec la tourelle. Elle se mit à réfléchir à toute vitesse tandis qu'elle avançait lentement. Trop sans doute au goût de Johan qui lui donna un coup de crosse dans le dos. Si sa barrière cinétique ne put captée un coup d'aussi près, son armure absorba la majorité de la force d'impact. Malgré tout, elle sentit une certaine douleur dans le dos et posa un genou au sol pour se réceptionner. Elle accéléra un peu le rythme et elle eut soudain une idée. Plan trouvé grâce à sa chute impromptue.

Elle attendit quelques mètres puis lorsqu'elle put distinguer pleinement la navette mais surtout Joran, elle se jeta par terre et se retourna. Les trois mercenaires furent pour le moins pris de court par ce geste surprenant et mirent un peu plus d'une seconde à comprendre ce qu'il se passait. Temps largement suffisant à Isïana pour qu'elle crée une puissante singularité qu'elle lança sur le groupe de mercenaire. Ils la prirent de plein fouet et commencèrent à léviter doucement tout en lançant des insultes dans trois dialectes différents tout en gesticulant.

Elle espérait que Joran avait compris le message. Et heureusement pour elle, se fut effectivement le cas. La tourelle du
Maliaki cracha un déluge de projectiles qui vinrent s'écraser sur les protections cinétiques puis les armures des criminels. L'un des tirs atteignit une grenade de l'un des mercenaires et provoqua une petite explosion. Cette nouvelle énergie les fit arracher à la singularité dans trois directions différentes.

Joran cessa de tirer pour recharger et faire refroidir l'arme automatique. Isïana se releva à ce moment là. Sa singularité était devenue instable moins d'une demi-seconde plus tard et la matière noire qui la composait avait fini par disparaître en un petite éclat lumineux, laissant les corps retomber lourdement sur le sol humide.

Elle s'approcha, son armure aussi sale que la leur désormais, qui se nettoyait néanmoins petit à petit grâce à l'eau pluvieuse. Les deux acolytes de Johan avaient été criblés de balles et avec l'explosion de la grenade, il était impossible qu'ils aient pu survivre. Néanmoins, leur chef semblait encore vivant. En effet, il continuait à sortir un flot d'injures inintelligibles que le traducteur d'Isïana ne réussissait pas à retranscrire. Il bougea et se tourna vers Isïana.


- Toi, salope d'Asari. Crois pas que t'as gagné, des renforts vont débarquer et te faire la peau. Tu effaceras ce sourire lorsque tu te retrouveras à poil dans un bordel d'Oméga!
- Blablabla.

Isïana pointa son Stilleto sur le crâne du criminel et vida la moitié de son chargeur. Les munitions Inferno de son arme fondirent tout d'abord le casque de l'armure de Johan avant de brûler sa peau puis de faire exploser son crâne, envoyant du sang et de la cervelle brûlants au alentour. Elle avait cru entendre une autre voix sortant des écouteurs du casque du mercenaire mais n'en était pas sur, le son étant bien trop faible pour qu'elle le perçoive distinctement. Une chose était sure, le bruit d'alarme provenant de la base en amont, lui, était bien réel.

- De la part de la salope d'Asari, lança-t-elle au cadavre décapité avant de ramasser son arme ainsi que le lance-missile du Turien qui trainait plus loin et qui semblait intact. Tiens, ça pourra être utile.
Revenir en haut Aller en bas
 
[Trident] Attaque par mauvais temps
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Trident] Morte ou Vive
» La ligne du temps.
» Le temps venu de posséder des esclaves.
» L'attaque d'Intai'sei ...
» Embuscade (attaque à la base).

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mass Effect RPG :: « La Grande Voie Lactée. » :: ◄ Systèmes Terminus :: ◄ Nexus d'Hadès. :: ◄ Hoplos (TRIDENT)-
Sauter vers: