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 Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part.

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Hadès J. D'Anceny

Hadès J. D'Anceny


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MessageSujet: Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part.   Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part. I_icon_minitimeLun 17 Jan - 12:48

"Eh bien par Zeus, le coût d'amarrage n'est plus ce qu'il était..."

C'est sur ces considérations que le capitaine d'Anceny détacha son regard de l'écran holographique. Son copilote avait programmé le SSV Austerlitz pour qu'il amorce sa descente vers la station massive de la Citadelle. Les bras ouverts, elle ressemblait à un poulpe prêt à les engloutir au plus profond de son sein. C'était ce qu'il se passait réellement, songea la jeune humaine. Des vies étaient absorbée dans la station. Des gens changeaient d'allégeance, des destins se brisaient, sous ces mégatonnes de technologie pure. Le Praesidium est un endroit magnifique, elle en convenait. Mais si l'on osait se pencher sur ce qu'il se passait en-dessous... La reconstruction de la Citadelle permettait aux espèces de trouver une nouvelle promiscuité, dans l'entraide et le travail. Pour autant, elle était persuadée que ce n'était que temporaire. Enfin, qu'importe. Elle n'était qu'une simple femme. Impossible de provoquer une révolution et réconcilier toutes les races, ne serait-ce que sur la Citadelle. Elle ne serait qu'un coup d'épée dans l'eau.

Elle se positionna près de son copilote, bien droite, dans son armure, le regard sérieux. Un canal de communication s'ouvrit.

"Contrôle, ici le SSV Austerlitz, demandons autorisation d'amarrage."
"Bien reçu, SSV Austerlitz, en attente d'authentification."

Le vaisseau ralentit, la tonalité des réacteurs descendit d'un ton et la carlingue frémit légèrement. D'instinct, Hadès posa sa main sur le tableau de bord, ferma les yeux et ressentit toute la puissance de l'Austerlitz. C'était son vaisseau, la plus belle réussite de sa vie. Des colonies entières en reconnaissait désormais la couleur et se réjouissait de voir le bout du nez du vaisseau se pointer dans l'atmosphère, avec le rugissement de ses moteurs. L'Austerlitz... Sa plus grande victoire.

"Identification confirmée, Austerlitz. Vous pouvez vous amarrer au quai 27, baie E."
"Merci, contrôle. SSV Ausrterlitz, terminé."

L'IV du vaisseau se matérialisa à côté d'eux. L'hologramme prit un air contrit, les mains derrière son dos, habillé comme un groom du XIXème siècle - C'était une fantaisie d'Hadès.

"Les fonds ont été virés vers la caisse des douanes, capitaine."
"Merci, Georges."

D'Anceny tapota l'épaule de son copilote, qui fit redémarrer les moteurs pour donner sa trajectoire d'amarrage au SSV Austerlitz. Le regard vairon de D'Anceny se perdit sur les croiseurs de l'alliance qui patrouillaient, les quelques navires marchands qui, comme autant de milliers d'abeilles, butinaient dans les bras de la Citadelle. Tout ce paysage était tellement paisible. Alors qu'en réalité, il était l'oeuvre d'un seul homme, le commandant Shepard, porté disparu il y a peu, elle avait appris cette triste nouvelle par les News Intergalactiques. C'était une grande perte pour l'alliance. Elle avait déjà vu Shepard, ils s'étaient déjà entretenus. Il avait pris sa place auprès des N7 quand elle avait présenté sa démission. C'était de bonne guerre. Aucune mésentente. Ils étaient du même pot.

L'Austerlitz replia ses ailes latérales pour former un triangle. Ce n'était peut-être pas ce qu'il y avait de plus esthétique, mais le vaisseau prenait moins de place que les navettes ordinaires. Elle ouvrit le canal de communication interne.

"Citadelle, deux jours d'arrête. Phase de maintenance en cours. Temps estimé : 5h. Amusez-vous bien pendant ce temps."

Elle avait décidé de donner deux jours à l'équipage. Après tout, cela faisait déjà quelques temps qu'ils ne s'étaient pas posés plus d'une journée sur une planète, pour se détendre, faire des emplettes, boire un peu et profiter de la vie. Leur équipage était tellement docile, attaché à leur tâche. Hadès en était émue. Elle pouvait compter sur eux, et les deux vétérans de l'alliance qu'elles étaient semblaient leur inspirer le respect et presque... L'admiration. Mais ce n'était pas pour elles qu'ils se battaient. C'était pour les colonies, pour les laissés pour compte, pour ceux qui avaient besoin d'eux. Et ce n'était pas une mince mission. Hadès en était fière.

"Le Commandant quitte le vaisseau, l'officier supérieur prend la responsabilité du vaisseau."

Elle sortit, ses bottes de cuir ferrées de métal frappant la surface de la Citadelle. Cela faisait bien longtemps... Elle traversa la douane, on la scanna et on lui souhaita la bienvenue. Ses hauts faits en tant que soldat de l'alliance n'échappaient pas aux SSC qui, malgré sa démission, la saluait toujours avec autant de réserve. Elle se dirigea vers les quartiers commerçants, se mêla à la foule éclectique de la Citadelle, respira l'air synthétique et les odeurs diverses, avec une pointe de délectation. Voilà ce qu'était la vie pour elle. Elle s'assit sur un banc, perdit son regard sur l'étendue artificielle qui donnait l'impression de contempler un véritable ciel, écoutant le son trouble des moteurs des navettes. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait de nouvelles connaissances. Elle osait espérer que la Citadelle allait lui apporter un peu de curiosité...
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Héméra Ackryod

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MessageSujet: Re: Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part.   Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part. I_icon_minitimeJeu 20 Jan - 0:51

Le silence régnait en maître sur l'Austerlitz et tout semblait être plongé dans une espèce de torpeur qu'Héméra Ackryod n'avait plus connu depuis de longs mois : on avait congédié l'équipage pour quelques jours, et elle se trouvait de fait seule à bord.

Malgré la contiguïté de l'endroit, malgré un confort assez sommaire si ce n'est spartiate, elle restait obstinément sur la frégate : l'Austerlitz était sa maison. Mais ce qui incitait Héméra à rester à l'intérieur ne se réduisait pas seulement à un amour immodéré de la vie sur un vaisseau spatial : en réalité, Héméra avait un fort penchant agoraphobe. Effectivement, se mêler à la foule lui donnait la nausée, entendre les bruits de moteur incessants mêlés aux cris des camelots et des passants lui donner la désagréable sensation d'entendre une cacophonie bruyante. Bref, elle chérissait plus que tout la solitude. Ses déboires dans les centres scientifiques de l'Alliance l'avaient incité à ne compter que sur elle-même, à ne donner sa confiance qu'à de très rares personnes. Sa vie à bord du SSV Austerlitz lui convenait et, contrairement à beaucoup d'autres, elle avait "le mal du pays" dès qu'elle quittait pour longtemps - c'est-à-dire pour elle, au moins une journée - son vaisseau. Alors vraiment, elle ne voyait aucune raison de sortir...

Elle regarda par le hublot de la cabine, et contempla le paysage qui s'offrait devant elle. D'aucun serait subjugué devant la majesté, la grandeur mais aussi le dynamisme énergique de cette station : c'était une véritable fourmilière. Les vaisseaux allaient et venaient, de haut en bas, de droite à gauche, il n'y avait pas un seul moment de répit, tout semblait être mu par une insatiable volonté de fendre l'air. Au contraire, elle éprouva une sorte de dégoût face à ce gigantesque capharnaüm, ce grotesque ballet aérien. Mais sa contemplation fut très vite stoppée par un grognement sourd et répétitif : la faim la tiraillait.

Ainsi rappelée par des sensations plus prosaïques, Héméra alla jusqu'à la cuisine et ouvrit le frigidaire. [ndlr : L'inventeur du frigidaire est un homme de génie : deux cents ans après la création de cet objet, il est encore fort utilisé...]. Constatant un véritable désert alimentaire, elle prit une décision périlleuse, courageuse, et extraordinaire : affronter monts et marées humaines afin de chercher dans les galeries marchandes, des provisions.

"Quand il faut, il le faut !". Et pour mieux se convaincre, elle répéta à haute voix son plan de course: "Bon, je ne m'arrête pas, je ne parle avec personne, je vais directement à une boutique quelconque, du moment qu'elle me vende quelque chose de comestible. Et ensuite, je reviens sur l'Austelitz, et je m'enferme à double-tour dans ma cabine."
Au moment de sortir du vaisseau, elle prit une profonde inspiration. Un simple observateur l'aurait prise pour un condamné à mort qui vivait ses dernières heures.

"Citadelle, à nous deux !"

Satisfaite de son projet, elle alla d'un pas décidé jusqu'à la station d'identification du SSC. Une fois identifiée et introduite dans le quartier marchand, Héméra ne put s'empêcher de rester bouche bée.

"C'est donc vrai : la Citadelle ne sera plus jamais la même !", s'exclama-t-elle tout en agitant les bras comme une demeurée.
Les passants qui l'entendirent gloussèrent, imaginant sans nul doute que la jeune femme médusée faisait partie de ces ravissantes idiotes qui s'extasiaient devant tout et n'importe quoi.

Elle continua son chemin, slaloma entre deux krogans qui se disputaient, faillit renverser un volus, puis arriva enfin à bon port. Le magasin tant recherché se trouvait dans une sorte de grande salle, ouverte sur l'extérieure. D'ailleurs, sa coéquipière Hadès était assise sur l'un des bancs, et discutait avec fougue et passion avec deux asaris. Ne voulant pas la déranger, Héméra se dirigea directement vers l'endroit que chérissait tant son estomac. Une grande baie vitrée s'offrait à ses yeux ; on pouvait lire sur le panneau le nom de la boutique "A la bonne fourchette", et déjà Héméra voyait devant elle l'un de ces délicieux sandwichs au bacon et au fromage, unanimement reconnus dans tout l'espace concilien. Une fois les provisions faites, et son estomac rassasié, elle prit le chemin du retour. Mais vous pensez bien que tout n'alla pas comme prévu.

En effet, dans une ruelle adjacente à la place, un turien et un humain étaient en train de se chamailler violemment. Notre amie étant de nature curieuse, elle alla s'enquérir de la raison de cette dispute. Bien mal lui en a prit ! Lorsqu'Héméra arriva, le turien lui demanda -très poliment- de s'en aller et lui fit comprendre qu'elle n'avait rien à faire là. Devant l'obstination de la jeune femme, la situation ne fit que s'aggraver.


"Mademoiselle, je vous le dis, je vous le répète :VOUS N AVEZ RIEN A FAIRE ICI !"

"Ecoutez, vous étiez à deux doigts de vous battre lorsque je suis arrivée. Avouez tout de même qu'il fallait agir."

En entendant ces mots, le turien écarquilla les yeux, et commença à être parcouru d'un spasme frénétique. Voyant son interlocuteur occupé à repousser Héméra, l'humain décida d'aller voir ailleurs si l'air était plus frais. Chose qui déplut fortement au turien.

"Non, mais c'est pas vrai !!! Vous avez vu ce que vous avez fait !!! Il est parti maintenant !!!!"

De rage, il la bouscula et tenta de la frapper. Mais il n'en fallut pas plus pour la jeune femme, qui, par une savante prise de karaté ancestrale, envoya le turien au tapis.


"Mademoiselle Ackryod, au nom du SSC, je vous arrête, hurla une voix juste à côté d'elle."

La jeune femme resta coi et ne put rien répondre. Son amie, Hadès d'Ancenny, qui avait fini sa discussion avec les deux asaris, vint à son secours.

"Est-ce vraiment utile...", commença-t-elle à dire.

[color=green]"Oui, coupa l'homme. [color=green]Cette femme vient d'attaquer un agent du SSC."

"Et vous croyez que j'étais au courant ?", cria Héméra.

"Peu importe, je vous emmène au poste."

-------

Les deux jeunes femmes furent amenés devant un sergent de la police, qui ne prit d'ailleurs pas la peine de se présenter. Lorsqu'il vit les deux humaines dans son bureau, il ne put s'empêcher de rire.

"Ah vous les humains, vous avez une fâcheuse manie de vous attirer des ennuis..." Il ajouta d'un air malicieux : "Un certain Shepard était bien connu de nos services, vous devez le connaître, j'imagine..."

" A priori, il n'a pas l'air très en colère contre nous...", chuchota Héméra à son amie.

"Mais trêve de bavardages", continua l'agent d'une voix féroce," nous ne sommes pas là pour badiner mais bien parce que vous avez fait une infraction..."

"Monsieur," s'exclama Héméra," je croyais vraiment bien faire !"

Il ricana. "Oui, oui, c'est ce qu'ils disent tous, même lorsqu'ils sont pris la main dans le sac. Mais il est vrai que vous ne m'avez pas l'air de grandes criminelles, vous m'êtes même sympathiques. Alors, c'est pourquoi je vous offre le moyen de vous rattraper : comme vous le savez désormais, le turien que vous avez si élégamment assommé était l'un de nos agents. Or, il s'avère qu'il était sur un coup très juteux : l'homme que vous avez laissé filer, n'était pas moins l'un des plus grands criminels de la citadelle !"

"Bravo Héméra !..."

"Mais... heureusement pour vous, continua le turien, mon agent a réussi à savoir où il se planquait, et surtout, a prévenu le restant de mon équipe, et celle-ci a pu placer avant qu'il ne parte, un mouchard dans la soute de son vaisseau personnel. Voici la balise qui vous permettra de le suivre à la trace. Trouvez-le moi et j'annulerais les charges pesant sur vous."

"J'imagine qu'il doit lié à un groupe de mercenaires bien connu... " Hadès regarda brièvement l'ordinateur de l'agent, " Les Berserkers ?"

"Oui, exactement, vous avez vu juste, s'écria le turien, visiblement ravi de la perspicacité d'Hadès." Puis, il se rapprocha de plus près de la jeune femme, laissant ainsi Héméra de côté, et lui souffla à l'oreille : "Mais dites-moi, votre amie n'est-elle pas un peu sotte ? Tout de même, pour des soldats de votre niveau, cela n'aurait pas dû lui échapper qu'elle allait assommer l'un des agents du SSC, même si celui-ci était habillé en civil..."
Hadès haussa les épaules, et dit simplement : "Non, elle est juste très mal à l'aise lorsqu'elle se retrouve entourée de tant de personnes. Elle perd, pour ainsi dire, tous ses repères..."

"Je vois. A mon avis, vous feriez bien de la surveiller..."

"Merci, mais je vais très bien, coupa Héméra, qui avait tout entendu depuis le début. Donnez-nous les informations supplémentaires nécessaires, et vous pouvez être sûr que vous n'entendrez plus parler de nous"

Le turien leur donna un datapad contenant toutes les informations demandées, et les congédia.

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Hadès J. D'Anceny

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MessageSujet: Re: Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part.   Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part. I_icon_minitimeDim 23 Jan - 17:04

Hadès restait les jambes croisées, le regard perdu, un peu comme une touriste qui découvre pour la première fois la Citadelle, ou un vieux templier qui reviendrait poser ses bottes dans son sanctuaire. Peu importe la métaphore, elle se sentait ici chez elle : évidemment, il y avait les relents de ces sales affaires avec l'Alliance, ses nominations successives dans les troupes d'élite, sa fierté, sa première arrivée dans la station Prothéenne, sa libération. C'est ici qu'elle était née, en réalité, à 18 ans, en changeant du tout au tout : son nom, son histoire, ses croyances. La Citadelle était littéralement pour elle le Ground Zero de son existence. Elle se demandait si sa camarade Héméra la rejoindrait. Elle connaissait bien sa collègue et son tempérament biotique : elle préférait la solitude à l'activité effrénée de la Citadelle. Bien que son apparence soit bien moins glauque qu'Oméga, qui avait toujours ressemblé, aux yeux de la jeune femme, à une espèce de champignon pourri, et qui sentait le champignon, d'ailleurs, n'en déplaise à Aria T'Loak, la Citadelle avait quelque chose d'effrayant dans la masse grouillante de ses occupants. Une ruche, une fourmilière, appelez cela comme vous le désirez, mais il n'en reste pas moins que cela pouvait être effrayant : malgré la quantité presque indénombrable de gens en transit, il y avait un certain ordre. Il ne s'agissait pas que du SSC, mais également de cet ordre implicite, dans la circulation, personne ne se rentrait dedans, il y avait quelque chose de l'ordre du magique. En tout cas, la jeune femme l'avait toujours ressenti ainsi. Du reste, toutes ces espèces qui se croisaient pouvaient donner le vertige, et c'était sans compter sur les curieux veilleurs...

Son regard fut attiré par un éclair bleu. Deux sublimes asaris, qui passaient par là. Hadès esquissa un sourire. Elles étaient vraiment magnifiques, avec toutes ces nuances dans le teint de leur peau, leurs grands yeux, leur savoir qui semblait tellement inaccessible, leur code d'honneur... Hadès pourrait gloser des heures sur l'admiration qu'elle portait aux asaris. Ce n'était évidemment pas non plus quelque chose d'innocent. Quand elle regardait une asari, son coeur se portait sur une autre planète, elle souriait peut-être un peu stupidement toute seule, respirant d'autres odeurs, ressentant d'autres sensations. Ces deux jeunes femmes n'étaient encore visiblement que des demoiselles. Elle leur sourit, instinctivement, avec chaleur. Elles regardèrent son armure, s'extasièrent et s'approchèrent.

"Bonjour, mesdames."
"Vous êtes un soldat de l'Alliance, comme le commandant Shepard?"

Oui, elles étaient un peu... Naïves. Elle ne pouvait pas leur en vouloir, l'asari qu'elle avait connue était dotée d'une intelligence redoutable et tenait un poste de docteur ès philosophie, autant vous dire que la jeune D'Anceny avait parfois du mal à suivre les conversations, malgré ses efforts pour se renseigner sur la question. Elle se redressa, se donna une contenance.

"C'est exact. Je suis le commandant Hadès D'Anceny, de l'Austerlitz."
"Vous avez un vaisseau à vous?"

Elles étaient juste excitées comme des puces. Hadès esquissa un sourire intérieur.

"Oui. Avec le commandant Héméra Ackryod. Nous ne faisons plus partie de l'Alliance, mais nous étions en bonne place pour passer N7. On a pas mal bourlingué dans la galaxie, en fait, malgré notre jeune âge."
"Vraiment?"
"Et j'ai connu Shepard. Je donne un coup de main à la reconstruction d'Eden Prime et j'ai déjà livré sur Zhu's Hope. J'ai rencontré des Krogans, des Asaris, des Drells. Et j'ai déjà buté quelques têtes flashantes."

Elle voulait bien sûr parler des Geths. Ces saloperies s'infiltraient un peu partout, et au détour de ses voyages, elle avait déjà dû échanger quelques coups de feu avec eux. Evidemment, elle était partie dans un discours pour séduire ces deux asaris. Après tout, cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas amusée à ce genre de jeu. Elle n'était pas comme ces marins vulgaires qui posaient leur bière et commençait à draguer tout ce qui avait une apparence féminine, que ce soit effectivement un membre de la gente ou un vulgaire travesti un peu trop bourré. A boire n'importe quoi, on finit par coucher avec n'importe qui, et les mauvaises surprises étaient légions au réveil. Non, elle en jouait un peu, pour attirer leur attention, puis partait dans des discussions passionnées avec les asaris, faisait un peu figure de mentor un peu plus âgée et partageait un peu sa modeste connaissance de la galaxie. Du coin de l'oeil, elle remarqua qu'Héméra avait vaincu sa crainte de sortie du vaisseau. Elle supputa une urgence d'ordre logistique. En la voyant emprunter le chemin des quartiers commerçants, elle sourit. Il ne devait plus y avoir grand-chose dans le frigo. Et même le meilleur des commandos ne pouvait faire face le ventre vide.

"J'ai fusionné avec une asari, il y a quatre ans."

Et là, leurs yeux qui étaient déjà bien admiratifs s'étoilèrent d'envie. Hadès avait sorti son canon à main et l'avait déployé sous leur regard ébahi. Elles devaient être vraiment très jeunes. Elle riait avec elle, avec une apparente tranquillité qui lui conférait de l'assurance et d'autant plus de pouvoir rhétorique. Un peu plus et elles se pâmeraient.

... Hadès adorait ce jeu.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Hélas. Elle n'était évidemment pas pédophile, et le triolisme ne l'intéressait vraiment pas. Elle aimait beaucoup converser avec les asaris, leur culture la fascinait. Mais il faudrait attendre un peu plus de maturité de leur part.

"Si vous voulez un peu d'aventure, quand vous serez un peu plus âgées, faites-moi signe sur l'Austerlitz, nous recrutons. Je serai peut-être devenue une vieille peau qui sent le renfermer, mais j'aurais encore sûrement des trucs à ranger dans la cave."

Elle leur adressa un clin d'oeil et leur donna son extranet. Elles se dispersèrent en murmurant, sous le charme du commandant. Elle se leva. Il était temps de voir comment Héméra s'en sortait, avec ses sandwichs. Et comme elle supposait qu'elle avait fait des emplettes, peut-être aurait-elle besoin d'un coup de main pour transporter le tout jusqu'au vaisseau, quoiqu'elle supposait que le service de livraison de la Citadelle était toujours aussi efficace. Cela valait le coup de jeter un oeil. Et puis, elles pourraient par la suite déambuler toutes les deux et remarquer les changements dans la Citadelle. Il y aurait bien un holo opéra sympa à regarder, après tout, elles avaient des crédits à dépenser.

Elle se dirigeait donc d'un pas vif et alerte vers les quartiers où s'était rendue Héméra, quand un humain la bouscula.

"Hé, vous pourriez faire attention !"

Il allait rétorquer quelque chose, quand il vit l'insigne de l'Alliance sur son armure noire et pourpre. Il détourna les yeux et pressa le pas, sans un mot.

"Qu'est-ce que c'est que ce bor..."

Elle allait essayer de tirer ça au clair : ça ne sentait pas l'honnêteté à plein nez, cette affaire là, quand quelques éclats de voix attirèrent son attention. En temps nprmal, elle aurait suivi son instinct et aurait coursé le type louche, sauf qu'elle avait reconnu les accents de voix de sa coéquipière.

#Qu'est-ce que tu fous, Héméra?#

Elle s'empressa de la rejoindre. Elle se disputait avec un turien et... Bordel, elle venait de le précipiter à terre. Hadès se méfiait instinctivement des turiens. Non pas qu'elle ne les apprécie pas, bien au contraire. Mais elle savait que la plupart d'entre eux étaient soit des mercenaires belliqueux, soit des agents du SSC et elle n'aimait pas avoir à faire avec le SSC...

Ses craintes se concrétisèrent rapidement, quand elle aperçut un homme jaillir de nulle part, comme un épisode de mémoire involontaire de Proust, sauf qu'il n'avait rien d'une madeleine. Elle grinça des dents. Elle n'en voulait pas à Héméra, c'était une mésentente aisée quand on regardait l'uniforme civil du turien. Elle avait dû leur mettre des bâtons dans les roues, au moins pour un petit moment. Elle comprit qu'elle avait elle-même merdé puisque l'homme qui l'avait bousculée n'était autre que la cible des agents du SSC, qu'Hadès avait instinctivement reconnu. Quoique c'était simple : cet idiot avait beuglé avoir reconnu Héméra, par conséquent... Il avait grillé sa couverture sous le coup de la colère.

"Est-ce vraiment utile?"

Et ni une ni deux, les voilà embarquées au poste. Le visage d'Hadès restait impassible. Ce n'était pas bien grave. Dans le pire des cas, 24 heures de garde à vue, mais cela semblait peu probable. De plus, ne faisant plus partie de l'Alliance, elle se foutait comme d'une guigne d'avoir un casier judiciaire. Elle avait déjà eu affaire avec les douanes de différentes planètes : ce n'était que de la gueule, parce qu'ils étaient frustrés de ce qu'il s'était passé. Mais l'expérience avait appris à la jeune femme qu'un homme pouvait être retrouvé à travers la galaxie. Non, ce n'était pas une aiguille dans une botte de foin. Il suffisait de passer à tabac les bonnes personnes ou faire un interrogatoire assez éloquent pour tirer les vers du nez de n'importe qui. Prenez un Krogan. Pour le faire paniquer, menacez lui de lui couper le carré. Il rampera devant vous. Tout ça à cause du génophage turien. Un volus ou un quarien, c'était encore plus simple. Vous saisissez les tuyaux qui relient hermétiquement la combinaison au système de survie et vous tirez d'un coup sec. Et ils pleureront. Les Elcors et les Hanaris étaient plus difficiles, il fallait bien cerner leur personnalité. Et les asaris avaient toujours une histoire dégueulasse dans leur longue vie. Il suffisait de taper dans la fourmilière.

Bref. Tout ça pour dire qu'elle restait presque indifférente au laïus du turien qui servait de sergent de police. Elle adressa un simple sourire à Héméra, pour lui indiquer que la situation était loin d'être perdue.

Le "Bravo Héméra" était très ironique. Les agents du SSC aimaient l'emphase et "le plus grand criminel de la Citadelle" ne devait pas tant se distinguer des autres. Elle accepta de jouer le jeu.

#C'est marrant, ils ont tout, un mouchard sur le vaisseau, des équipes, pourquoi le font-ils pas tout seuls, et ne nous sermonnent pas simplement?#

Il y avait anguille sous roche. Hadès restait impassible, écoutant attentivement les informations. Elle tenta de redonner du crédit à Héméra en lui expliquant son agoraphobie, due à son caractère de biotique. Mais bon, cela ne le regardait pas. Il pouvait la penser sotte, il ne pouvait pas juger des qualités au combat de la jeune femme. Hadès se leva, dominant le turien de toute sa hauteur et sa largeur d'épaules. L'aura d'Hadès avait toujours eu quelque chose de spécial.

"Les Berserkers, j'en fait mon affaire. Mais cela ne sera pas gratuit, vous pouvez vous en douter. Je viens de m'accorder deux jours de congés et vous venez de tout faire capoter."
"Votre amie n'avait qu'à..."
"L'erreur ne semble pas si grave, puisque vous avez même les coordonnées de voyage de votre criminel. Votre sollicitude à ne pas intervenir me porte à me questionner. Soyez sans crainte, on va donner un sacré coup de pied dans la fourmilière. Et si quelque chose de pas net en ressort, vous entendrez parler de moi. On ne touche pas aux membres de l'équipage de l'Austerlitz."

Voilà. Elle était en colère. D'habitude, elle avait les mots pour apaiser les tensions, mais des mois de vagabondage dans l'espace ne facilite pas les rapports sociaux. Et elle était vraiment contrite par le raccourcissement de leurs vacances. Casser du berserkers ne la dérangeait pas fondamentalement. Mais les moments de détente étaient si peu nombreux... Elle prit le datapad, téléchargea les données sur son OmniTech et le rendit à son propriétaire.

"Bon. Ca n'est pas la porte à côté... Je te propose de prendre simplement Jeff avec nous, pour le pilotage. Les autres membres n'auront pas à s'inquiéter. Et après tout, ce ne sont que des Berserkers. On a vu bien pire."

Elle lui sourit avec bienveillance.

"J'ai vu l'homme, j'ai gardé l'identification. Tu crois qu'il faut le buter ou simplement le cuisiner? Au retour, on mangera une pizza et on se paiera une bière."

Elle se dirigea vers le quai où l'Austerlitz était stationné.

"Et ce sandwich alors?"

Elle appela Jeff via son OmniTech. Il était visiblement très déçu lui aussi par l'écourtement de leurs vacances, et elle pouvait entendre derrière la communication des gloussements masculins un peu fols. Elle rit. Jeff était dans une boîte gay. Il les rejoignit au pas de course, sa casquette fidèlement vissée sur sa tête, mais laissant échapper quelques mèches de cheveux rebelles.

"Jeff. Tu as mal reboutonné ton uniforme."

Il grommela et rentra dans l'Austerlitz. Elles passèrent dans le sas de décontamination et chacune reprit son poste.

"Okay, cap sur la bordure extérieure. On a peut-être une chance de le rattraper."

L'Austerlitz fit un bond ravi, n'aimant guère rester inactif très longtemps. Il fendit l'air de la Citadelle (ou plutôt le vide, mais bon, on s'en fout) et se lança dans l'espace, vieux coucou qui n'avait plus rien à prouver. Le saut cosmodésique fut violent. Jeff semblait tout content de partir à l'aventure avec les deux femmes. Cela lui rappelait le bon vieux temps de l'Alliance.

Les coordonnées du traceur les menèrent dans un système perdu. Mais... Vraiment perdu. Hadès haussa un sourcil perplexe. Les coordonnées s'arrêtaient non pas sur une planète, mais sur le rien. L'Austerlitz était en plein hyperespace.

"Jeff, sors du saut."
"Mais..."
"MAINTENANT ! Ils vont nous repérer."

Le Français s'exécuta. Pour une fois, le champ d'astéroïdes leur sauva la vie.

"Ah merde, manoeuvre d'évitement !"

Les doigts de Jeff volèrent sur le panneau translucide, ses sourcils froncés en une expression de concentration, tandis que les deux femmes s'accrochaient pour ne pas tomber. Les déflecteurs prirent un léger coup et la carlingue trembla, mais il n'y avait pas mort d'homme : l'Austerlitz avait vécu bien pire. Jeff enclencha les rétropropulseurs qui freinèrent l'avancée de la frégate, tâchant de réduire les dégâts au maximum. Il redressa le vaisseau, qui parvint à s'arrimer in extremis à un astéroïde. Jeff coupa immédiatement les moteurs, qui soupirèrent bruyamment, le temps de refroidir.

"C'était juste."

Hadès préféra la vision empirique et examina les alentours. L'Austerlitz passa en camouflage de position avec un ronronnement, transférant l'énergie cinétique du freinage dans les émetteurs de champ de brouillage.

"Pourquoi cet abruti s'est arrêté? On n'a pourtant pas transmis notre position."

Hadès eut la réponse à la question en levant les yeux et en regardant à travers la baie de l'Austerlitz.

"Parce qu'il se trouve sur une station non répertoriée."

Une plate-forme se trouvait en effet au milieu de nulle part, comme un cheveu sur la soupe. La peinture sur les flancs était écaillée, mais D'Anceny devinait les couleurs de l'alliance. Elle grinça les dents.

"C'était ça, l'anguille sous la roche."

Elle jeta un regard à Héméra.

"Eh bien, voilà qui change la donne. Je ne sais pas comment on va s'infiltrer, mais ça risque d'être plus folklo que ce que le SSC avait prévu."

Elle lui sourit, se rendit à son casier pour passer un casque, puis se rendit dans la soute du navire, pour rentrer dans le cockpit de son chasseur. Elle vérifia la liaison avec Héméra, lui adressa un signe de la main pour lui indiquer que tout était au vert. Les moteurs de son chasseur rugirent.

"On tente une approche en furtif, une infiltration simple. Je suppute que le type n'est qu'un prétexte. Quelque chose se trame là-bas."

Elle fit décoller son engin, et le fit fondre sur la station.
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Héméra Ackryod

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MessageSujet: Re: Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part.   Etape à la citadelle : c'est bon de poser ses bottes quelque part. I_icon_minitimeMar 20 Mar - 1:40

La station mystérieuse faisait face à l'Austerlitz et était visible depuis l'hublot d'Héméra. On aurait dit un long clou rouillé et usé par le temps. Si son aspect n'était guère esthétique, elle avait le mérite d'attirer l'oeil grâce à l'aura de mystère qui émanait depuis ses profondeurs. Et qui dit mystère, dit mission potentiellement dangereuse.

Héméra sourit à l'idée de pouvoir combattre de nouveau. La catastrophique sortie à la citadelle l'avait quelque peu ébranlée. Elle s'était cloîtrée dans sa cabine et avait ruminé tout au long du trajet. Non, décidément la vie sociale n'était pas faite pour elle. Qu'on se le dise, Ackryod est une krogan dans l'âme. Discuter avec un être est si difficile ! Il y a bien plus d'imprévus dans un dialogue que dans une joute d'armes ! Sa bonne humeur de biotique était toutefois revenue. Ne vous méprenez pas : elle ne s'était pas réconciliée avec la vie sociale en discutant avec l'une de ses comparses, non ! C'est seulement la perspective d'abattre quelques indélicats qui la mettait en joie.

Foin de bavardage ! Les moteurs de son navire commencent à vrombir. Comme avant chaque bataille, elle suit méthodiquement le rituel de préparation. Ainsi faut-il vérifier si les stabilisateurs fonctionnent, si les capteurs d'énergie répercutent bien les poussées d'accélération, regarder si le mode furtif est bien enclenché, et encore bien d'autres menues vérifications. Une fois tout fini, le moment de prendre son envol, arrive. Tout est fin prêt pour pourfendre l'ennemi !

"Allez mon bichon, montre ce dont tu es capable !" susurre Héméra à son cher et tendre vaisseau. Car rien n'est plus fidèle au monde qu'un vaisseau spatial. Du moins, c'est ce que pense Héméra. Poussant les gaz au maximum, le commandant sort du hangar avec promptitude. Ca y'est ! Héméra se retrouve dans le vide, navigant et virevoltant parmi les astéroïdes, pour atteindre cette drôle de station. Quel secret renferme-t-elle ? Mais Héméra n'a guère le temps de méditer sur la finalité de cette carcasse apparemment inerte. Inerte ? Justement, non, les apparences sont bien trompeuses ! En effet, un espèce de faisceau lumineux fend l'espace et tente d'atteindre l'engin d'Héméra.

Elle grogne de déplaisir. Que diable est-ce donc cette chose-là ? Une course poursuite, si on peut appeler cela ainsi, se met en place entre le vaisseau humain et le véloce rayon laser. La jeune biotique est obligée de s'ingénier dans des manoeuvres diverses et variées. Peut-être trop d'ailleurs : le faisceau manque à chaque fois de transpercer, de sa lumière ardente, la carlingue du navire d'Ackryod. Elle n'a d'ailleurs guère le temps de regarder ce que fait Hadès de son côté, et surtout, si elle aussi est confrontée à ce genre de joyeusetés.

"Ca valait bien le coup de passer en furtif et de couper la radio ! grogne Héméra. Bon, mais qu'est-ce que je fais maintenant ? Je ne vais pas continuer à faire la guignole dans les airs pour éviter ce fichu rayon... Aaaaah, non, non, et non ! Un rayon tracteur ! vitupère Héméra. Ma foi, une fois à l'intérieur, je vais pouvoir dire deux mots à celui qui a eu la bonne idée d'activer ce machin-là ! Il verra ce que c'est qu'une biotique en furie !"

Une fois le vaisseau amarré dans le hangar ennemi, Héméra se rendit très vite compte que tout n'allait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles... De nombreux soldats l'attendaient de pied ferme, non pas pour lui souhaiter la bienvenue avec des ukulélés, mais plutôt pour lui rendre sa visite inoubliable... dans le mauvais sens du terme.
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